Le 21 octobre 2018: un dimanche qui fera date dans l’histoire de l’humanité : les cyborgs règnent désormais sur le monde. Tout au moins du tennis de table.
Cyberdine Systems et son logiciel Skynet auront atteint leur but : Fan ZHENDONG remporte une nouvelle fois la coupe du Monde.
Avec dans le déroulé de sa programmation parfaite : le démembrement de Gustavo TSUBOI 4/0 en 1/8ème de finale, puis la décapitation de Vladimir SAMSONOV 4/0 en ¼ de finale, et ce avant de mastiquer et d’avaler Gaoyuan LIN 4/1 en demi-finale, pour finir par passer Timo BOLL au lance-flammes et à la rôtissoire 4/1 en finale.
Un FZD TT2018, supérieur au Terminator 1000 : inébranlable, inaltérable, imperturbable. Qui sur un week-end aura tabassé tous ses opposants, et n’aura laissé que deux sets à ses adversaires.
Un petit Fan mis au monde le 22 janvier 1997 par les ingénieurs et techniciens en exploitation nucléaire et cybergénétique de Guangzhou. C’est Liu GUOLIANG qui activera le premier ses circuits électriques. Et qui, après avoir lui avoir fait finir d’ériger les 150 kilomètres restant de la muraille de Chine (14000 blocs de pierre d’une tonne chacun), et creuser à mains nues un canal de 50 kilomètres entre deux bras du fleuve Yang Tsé Kiang, le mettra au practice du tennis de table. En lui faisant topspiner, au panier, dès l’âge de 5 ans des boules de pétanque, puis à l’âge de 10 ans des boules de Bowling. Il lui fera ainsi remporter son premier titre de champion du monde junior 2012 puis de champion olympique de la jeunesse en 2014, de vainqueur de la coupe du Monde 2016 et de champion du monde par équipes 2016 et 2018.
Et ce vendredi 19 octobre la société Disney, archétype de la world company, pensait se le mettre dans la poche. En envoyant Sarah CONNOR déguisée dans le costume de Mickey.
Peine perdue : une boucherie. Un massacre pongistique.
Avec sur le week-end, aucun raté dans sa cellule d’énergie thoracique, fonctionnant avec 2 piles à hydrogène (et qui peut rester active durant 120 ans, sans recharge). Aucun déficit de son exosquelette en titane-tungstène. Et un sang-froid à toute épreuve : normal avec l’azote liquide à -180°c qui lui coule dans les veines.
Avec un système de jeu ultra-efficace et hyper-efficient : pas compliqué, il bastonne toutes les balles qui lui passent à portée de bras. Il tatane tout. Il prune chaque bille qui traine. Il défonce tout et tout le monde. La violence à l’état brut. Et quand tu penses l’avoir un peu déporté et mis hors du game, ses cuisses sur vérins hydrauliques l’emmènent tout récupérer.
Il n’a aucun état d’âme. Aucune sensiblerie de fragile.
Il ne connait ni le froid, ni la faim, ni la fatigue. Il n’a ni remord, ni pitié. Il n’a pas été programmé pour ça.
Et il est là pour longtemps.
Dans l’attente du John CONNOR qui lui mettra 3/0…