21 mai 2021, 20h47, fin de la ligue de proB. Une saison débutée le dimanche 18 octobre à 15 heures.
Une saison qui aura surtout pu se jouer au niveau professionnel. La chance. Alors qu’au niveau amateur on s’enquillait la deuxième saison blanche de suite.
Mais les bilans, ce sont d’abord des chiffres : 5 mois 26 jours 19 heures 13 minutes de compétition, 1 pandémie virale, un joueur covidé, une fracture du pouce, 64 tests PCR, 3212 œufs pour le petit déjeuner de Tomi LAKATOS, 8 litres de solution hydro-alcoolique, 18 kilos de pâtes sauce carbo, 45 litres de bière, 213 masques… Tout ça pour 12 victoires, 6 défaites et 40 points pour les Amiénois. Et une belle place de 4ème au classement.
Maintien et présence dans le top 5 de la proB pour les Samariens : Mission acomplished.
Alors certes, toujours moyen de faire mieux. Mais aussi, également, possibilité de faire pire…
D’ailleurs, « Le mieux est-il vraiment toujours l’ennemi du Bien ? ». Oui, sujet du bac philo 2021 : vous avez 4 heures. Ça rigole tout de suite moins là.
Le classement final
Homogénéité et haut niveau
Ce qui aura surtout marqué cette saison, en dehors du petit salopiaud de Covid-19, c’est l’homogénéité de la poule. Et le niveau global des joueurs et des équipes qui ne va qu’ascensionnant.
Ainsi les malheureux mais valeureux derniers (NANTES) auront battu deux équipes du top 4 : les seconds (ROANNE) et les 4ème (NOUS!). Preuve de l’étroitesse du mouchoir dans lesquels ont évolué toutes la saison les équipes de la division.
Une saison intense
Jusqu’à l’ultime journée, les jeux n’étaient fait, ni pour la montée, ni pour la descente. Et pourtant il paraît qu’on se fait suer en proB. Ben pas nous !
- L’exfiltration en N1 ne se sera décidée que lors de l’ultime match ISSY/NANTES, remporté 3/0 par les Isséens. Dans le match de la peur et de l’honneur. Avec au crédit des Nantais, en coma végétatif et donnés pour mort en décembre par les experts des forums et les grands professeurs des réseaux sociaux, un extraordinaire come-back au cours de la seconde phase. Ils avaient refait leur handicap d’une dizaine de points et étaient revenus à la hauteur d’Issy à une journée de la fin.
- Pour la montée en proA, Chartres et Roanne 49 points chacun ne se sont départagés qu’au goal average particulier (2 victoires 3/1 de CHARTRES sur ROANNE). Des chartrains au final plus réguliers et constants sur l’année. Plus compacts aussi, s’appuyant sur 4 joueurs très costauds du gotha mondial. Mais humains, et exceptionnellement capables aussi de sorties de route : avec des défaites 3/0 contre THORIGNE et 3/1 contre Miramas. Mais ils auront châtié deux fois leurs adversaires directs, les Roannais, à la régulière. Et cette accession en proA récompense au final leur montée avortée de l’an dernier pour cause de Covid. Tout est bien qui finit bien pour Chartres. Les Roannais sont un peu moins raccord avec cette maxime.
L’enseignement c’est que la montée nécessite un recrutement 3 étoiles et un budget 4 étoiles. Déjà de niveau proA comme pour CHARTRES et ROANNE. Logique et normal, les deux étant intimement liés. La transition à l’échelon supérieur s’avère alors moins brutale, économiquement et sportivement. Mais ce projet doit être mûri, pensé, anticipé, budgetisé, programmé. Et des impondérables peuvent toujours survenir : pandémie mondiale, défaillances, blessures, la raquette ou les baskets oubliées à la maison, le minibus qui ne démarre pas le jour du match... Mais c’est ça le très haut niveau : prévoir l’imprévisible (dédicace à monsieur Sellier).
L’organisation du débarquement en Normandie le 6 juin 44 à côté d’une montée en proA, on peut le dire maintenant : c’est de la rigolade.
Un calendrier 2020/2021 débistraque
Au départ c’était cadré. Propre. Mais le COVID est passé par là. Les malades et les cas contacts se sont multipliés dans les équipes obligeant à décaler ou à reporter moult rencontres. Les responsables sportifs de la FFTT auront été conciliants et compréhensifs. Merci encore à eux. Même si quelques reports de matchs auront été limites. Mais à la marge. C’est ça aussi le tennis de table, et les rapports à l’autorité : tu accordes >, les clubs prennent >>>. Mais c’est ça qu’on aime.
Résultats de ce calendrier perturbé : à partir de février il n’aura plus ressemblé à rien. Plus aucune lisibilité. Certaines équipes auront compté jusqu’à 4 ou 5 matchs d’avance sur d’autres. Mais tant mieux. Ça aura au moins permis aux Amiénois de passer artificiellement quelques semaines à la première place du groupe. Et de fanfaronner. Après tout c’était bien là l’essentiel.
Le calendrier de la saison 2020 2021, inutilisable, et reconverti en cible pour flêchettes au siège de la fédération
L’absence du public
A part le premier et le dernier match, toutes les rencontres se seront jouées à huis clos. Parfois relatif. Pour le coup on dépassait souvent le huit clos. Mais bon globalement ça n’aura jamais excédé les 30 personnes. Et le protocole sanitaire aura été respecté. Et tout était toujours très bien durant toute la durée de la rencontre: les masques, la distanciation sociale, la solution hydro-alcoolique. Mais ça, jusqu’au pot d’après match. Ou là : Boum patatras... A l’ancienne... Les masques dans la poche. Et prosit !... Pour le plus grand bonheur du COVID. On a dit qu’il avait été créé en Chine. Mais nous on pense que c’est plutôt en France : il aime trop trainer à la buvette !
L’absence de spectateurs aura cependant contenté certains joueurs. Ceux qui adorent évoluer dans les cimetières ou les cathédrales. Pour mieux se concentrer sur le silence de leur jeu triste. Mais d’autres athlètes en auront souffert. Notamment ceux qui ont besoin de l’électricité de la foule, qui s’auto-alimentent des vivas! et des olés! du public, et qui vampirisent les encouragements. Pour mieux mettre à mort leur adversaire du jour. Cette absence de spectateurs dans les salles aura été préjudiciable au show et à l’effet attractif et séducteur du spectacle proposé. C’est aussi pour ça qu’on se casse le tronc. No fumi, no party = No spectateur, no ferveur.
Le seul point positif aura été le fait que tous les clubs sans exception se sont mis au Facebook-live, un peu contraint, pour mieux faire partager et diffuser l’intensité des rencontres. Avec même pour certains perfectionnistes l’incrustation du score en live, et l’apport de commentateurs. Toujours avec l’objectif inatteignable d’égaler les maîtres chartrains, auteurs de retransmissions et de débrief post-matchs d'une qualité stratosphérique, dignes du Superbowl… Espérons que cette couverture médiatique perdurera dans les saisons à venir ! Elle permet aux supporters lointains, et parfois au-delà des mers, de suivre les rencontres. Pour l’image et la renommée de la discipline, c’est bieng.
Les pépites de la proBAY
Dans la droite ligne de leurs déjà excellents résultats de l’an dernier nous avons :
Irvin BERTRAND (n°83, Chartres) : 17 matchs joués, 82% de victoires, 8 perfs, 57% de perfs sur les matchs joués
Lilian BARDET (n°79, Tours) : 21 matchs joués, 67% de victoires, 6 perfs, 43% de perfs sur les matchs gagnés
Jules ROLLAND (n°61, Thorigné) : 12 matchs joués, 67% de victoires, 5 perfs, 63% de perfs sur les matchs gagnés
Esteban DORR (n°67, Metz) : 22 matchs joués, 55% de victoires, 6 perfs, 50% de perfs sur le matchs gagnés
Dorian ZHENG (n°111, Miramas) : 22 matchs joués, 45% de victoires, 8 perfs, 90% de perfs sur les matchs gagnés
Léo DE NODREST (n°62, Thorigné) : 11 matchs joués, 55% de victoires, 2 perfs, 33% de perfs sur matchs gagnés
Florian BOURRASSAUD (n°95, Metz) : 18 matchs joués, 39% de victoires, 7 perfs, 100% de perfs sur les matchs gagnés
Oui, on peut le dire, les jeunes français se débrouillent plutôt pas mal en proB!
L’équipe qui fait peur
Sans aucun doute MIRAMAS. L’équipe qui file tout autant les jetons que de l’urticaire à tous les joueurs. En cause, des styles atypiques mais redoutablement performants. Avec un He ZHIWEN au jeu toujours aussi dingue, malgré ses 114 ans (il ne boit pas d’eau au changement de set mais de l’élixir de jouvence et du formol) ; un ZHENG Jung revenu du diable vauvert à son meilleur niveau ; et un Dorian ZHENG explosif. Ils auront réussi l’exploit de battre les leaders CHARTRES (3/1), et les 3ème THORIGNE (3/1). Ne s’inclinant que deux fois 3/2 contre les seconds ROANNE et les 4ème AMIENS. Ils finissent à une très belle 5ème place avec 9 victoires pour 9 défaites.
Les amiénois
Le bilan de l’équipe
Une très belle saison pour les amiénois. Tout à fait correcte avec 67% de triomphes (12 victoires pour 6 défaites). Une phase tout de même de chatteux avec 7 victoires amiénoises à l’arrache 3/2 (contre Tours, Miramas x2, Argentan, Issy, Thorigné, Metz) pour une seule défaite 3/2 contre Argentan. Des différences qui auront été faites sur le double final: témoin officiel du bon esprit et de la bonne entente entre les joueurs; et officieusement en rapport avec une belle complémentarité de tous nos droitiers avec notre excellent gaucher Grégoire JEAN, titulaire lui d’un master II dans l’exercice doublesque.
Mais heureusement que la saison s’achevait car petit essoufflement côté amiénois et point de côté à partir d’avril. Avec trois défaites sur les 4 derniers matchs. Dont une belle contre-performance avec une défaite 3/1 contre NANTES. Après, objectivement, pas trop de regrets non plus contre les premiers : CHARTRES nous aura dérouillé deux fois, 3/0 et 3/1 ; et ROANNE deux fois 3/0. Bon… C’est net. Même si les matchs auront été accrochés. AMIENS aura au final était fort avec les faibles, et faible avec les forts. Une belle attitude de fourbes, ça. C’est aussi ça qu’on aime dans le tennis de table.
Le bilan individuel
Grégoire JEAN (n°65, 18 matchs joués, 50% de victoires, 3 perfs, 3 contres) : Une très bonne saison. Toujours concentré et très impliqué. Solide, fiable. Il dit qu’il vient du Sud de la France et de Montpellier. Mais pour nous, c’est sûr, il a forcément des origines allemandes. Son vrai nom c’est forcément Gregor JOHANN : La Deutsch Qualität.
Horacio CIFUENTES (n°48, 22 matchs joués, 55% de victoires, 2 perfs, 7 contres) : El pequeno, le petit. Mais grand par le talent et le potentiel. Encore un certain manque d’expérience, mais l’an prochain il aura grandi. Le jeune chien fou se sera transformé en pitbull impitoyable : Hori, le dogue argentin amiénois.
Tomi LAKATOS (n°35, 16 matchs joués, 50% de victoires, 0 perf, 8 contres): Aura mal digéré son Covid du mois de septembre. Avec depuis, des coups de pompe. Et parfois à côté des siennes. Des absences. Parfois un petit manque d’investissement, et un peu trop Lacalmos sur certains matchs... Devra donc se faire violence cet été pour retourner à la mine puis au charbon et retrouver son meilleur niveau. Il le peut ; maintenant il faut qu’il le veut (oui on sait, normalement on aurait dû écrire « veuille ». Mais ça ne rimait pas).
Jesus CANTERO (n°47, 11 matchs joués, 36% de victoires, 1 perf, 5 contres) : Beaucoup de casquettes désormais pour le fier ibérique : directeur de centre, coach, joueur, père de famille, padre de l’équipe… Mais un déficit de confiance en début de saison. Et un pouce hypersollicité, à force de mettre des like à tout le monde. Et de jouer à la Play Station avec Horacio. Usé, se l’est fracturé au tournoi de qualification olympique où il avait montré son meilleur visage, avec des perfs de niveau mondial. Devrait avoir consolidé pour septembre. Et reviendra gonflé à bloc. Avec un pouce gauche lui, enfin dégonflé.
La saison prochaine
Difficile de se projeter, les recrutements pourront courir jusqu’au mois d’août et les compositions de nombre d’équipes sont encore incertaines.
Le montant de N1 ne sera connu qu’au soir du 6 juin, à la fin des play-off à 7 équipes, si le CREPS de Bourges ne se transforme pas d’ici là en palais du COVID.
L’équipe d’ISTRES, descendant de proA viendra elle grossir les rangs de la proB, c'est acté.
Mais c’est l’équipe de TOURS qui a déjà frappé un grand coup de poing sur la table de ping! En ayant d’ores et déjà annoncé la couleur en recrutant deux joueurs de niveau proA : l’ex Istréen Enzo ANGLES (n°39) et l’ex villeneuvois et ukrainien Yehven PRYSCHEPA (n°53). Ils arrivent en terre tourangelle pour enquiller les victoires et monter à l’étage supérieur. Et certainement pas pour faire des crêpes. C’est certain. Gros combat donc en perspective avec ROANNE qui conserve le même effectif (Harmeet DESAI-Martin ALLEGRO-Ibrahima DIAW), en comptant sur l’arrivée d’un jeune joueur belge, talentueux et prometteur, Louis LAFFINEUR.
L’équipe amiénoise restera, elle, à l’identique. Avec toujours le même objectif : maintien. Espérant finir dans le top 5. Préférentiellement du haut de la poule. Plutôt que le taupe 5 du bas de la division…Mais bon, la tâche sera rude. Car l’an prochain, tout le monde aura pris une année supplémentaire. D’expérience pour les uns ; et pour les autres de dépôts athéromateux dans les artères, de surcharges lipidiques dans le gras du bide, et d’accumulation d’arthrose dans les articulations. Il faudra encore bien s’arracher. Obligé.
L’avenir
Des systèmes différents en proA et en proB
Il n’aura échappé à personne que la proA garçons fonctionne sur un mode de compétition différent de la proB (double en proB le leader jouant deux simples ; pas de double en proA, les n°1 et 2 jouant deux simples). Sans parler de la proA dames avec un système de poules puis de play off.
Il conviendra d’homogénéiser cela rapidement maintenant. La période d’essai de un an de ces 2 systèmes est maintenant largement dépassée et périmée. Homogénéisons. Pour la lisibilité de la discipline notamment par les partenaires et médias. Et pour son attractivité.
La durée des rencontres
Les rencontres sont souvent trop longues. Des JA s’endorment, des spectateurs décèdent de vieillesse. Les solutions ?
- Limiter les rencontres à 4 matchs en supprimant le double ? Cela permettrait de nouveau des matchs nuls, mais pourquoi pas. Comme effet pervers, cela faciliterait le maintien des équipes n’ayant recruté qu’un tueur avec deux trompettes, avec au minimum 2 points d’enquillés à chaque fois par le leader. Mais, bon, finalement c’est déjà un peu le cas actuellement.
- Passer à deux sets gagnants au lieu de 3 ? Mais avec le risque de dénaturer la discipline.
- Passer à une belle en 6 points ? Comme expérimenté en coupe d’Europe : pas mal au demeurant, ça remet du peps dans la dernière manche, tout en la raccourcissant. Mais pareil, pour certains ça dénature la discipline.
- Surtout accélérer le temps de jeu en limitant le temps pris par les joueurs entre deux points ! La parade : leur coller des électrodes sur les testicules, que l’arbitre pourra électriser en appuyant sur un bouton si le temps imparti est dépassé. Voilà, avec nous pas de problèmes. Que des solutions...
Des play off en proB
Neuf matchs à domicile, sur toute une année, c’est bien peu pour les supporters et les adhérents des clubs. Une manière simple et attractive d’augmenter le nombre de matchs serait de terminer la saison sur des play-off montant et descendant, dans un tableau final fonction du classement de la saison régulière. Et en matchs aller et retour. Avec à la clé une intensité et une ferveur sans pareil dans les clubs, qui joueraient leur (sur)vie sur des matchs couperets.
Le (non) brassage
Une montée, une descente, en proA et en proB. On respecte à la lettre la distanciation sociale dans les ligues professionnelles. Quasi fermées. Un peu d’air et d’oxygène, bref de ventilation, seraient les bienvenus. Avec deux montées et deux descentes. Ce qui au passage entrebaillerait la porte à un club supplémentaire de N1 (toujours une montée pour 32 clubs chez les gueux de la Hénain).
Le système de comptage des points
Tous les points gagnés, et donc chaque match remporté, comptent. Ce qui limite le risque de choix des rencontres, pouvant conduire à balancer les matchs injouables « contre les plus forts » pour au contraire mieux blinder et se concentrer « contre les plus faibles », notamment pour assurer le maintien. Et c’est plutôt bien. Mais il n’y a de ce fait pas de prime à la victoire. Un petit +1 point en cas de triomphe serait peut-être intéressant. Mais notons que le système actuel fait que les écarts sont de fait, très durs à creuser. Toutes les équipes restent au contact. Ce qui donne un championnat serré. Et au final intense et plutôt intéressant.
L’allongement de la liste des joueurs pro
C’est acté. La liste s’allonge. Comme le nez de Pinocchio. Elle passera à 5 ou 6 joueurs au lieu de 4. Espérons qu’on leur fera alors à tous des contrats professionnels salariés. En tout cas très bon pour attirer des joueurs dans un club en leur faisant miroiter le miroir aux alouettes de la pro. Les équipes de N1 à N3 adverses n’auront ainsi pas fini de voir débouler des joueurs professionnels, pour leur plus grand bonheur. Ça aussi, un mélange des genres, professionnel et amateur, souvent choquant. Qu’on ne dise pas que c’est pour faire jouer les n°4/5/6 de l’équipe pro. Car ils peuvent tout à fait jouer. Mais en pro. Ils y ont leur place. Et s’ils ne l’ont pas, ou n’y évoluent pas régulièrement, et bien c’est qu’ils n’ont pas grand-chose à faire sur la liste.
Autre effet néfaste de cet allongement du nombre de joueurs : en fin de saison, une fois le maintien acquis, cette liste à la Prévert pourra laisser la place à la foire à la saucisse, avec l’arrivée d’équipes non pas de titulaires, mais de remplaçants. Cela permettra en tout cas de laisser des points aux amis en difficulté, en toute bonne foi. Excellent pour le spectacle et la promotion de la discipline. On s’en délecte d’avance. Surtout après avoir communiqué sur le gros match à venir, quand on verra arriver non pas l’équipe des Avengers mais celle des Marx brothers.
Les nouvelles compétitions internationales
Elle est peut-être là la principale menace pour le championnat par équipes. La refonte des compétitions internationales et l’émergence de nouvelles épreuves WTT con-tender. Oui en deux mots. C’est tout ce qu’elles méritent... Avec comble de l’hérésie, à la clé, la suppression des Championnats du Monde individuels. Pitié… On aura vécu ça. Un sport sans Champion du Monde.. C’est un monde sans Jan-Owe WALDNER, Jean-Philippe GATIEN, WANG Liqin et autre MA Long. Bref un monde pongiste qui ne vaut pas d’être vécu…
Mais l’efflorescence de ces nouvelles compétitions internationales sur un mode tennis, mais sans son environnement économique partenarial et médiatique à part peut-être ponctuellement en Asie : on risque quand même à terme le crash au ping. Avec des compéts de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème zone. Qui seront à priori très rémunératrices pour les meilleurs joueurs. Et qui vont les mobiliser presque à plein temps. Ils déserteront alors les championnats traditionnels ou n’y feront que des apparitions en « guests ». Le brésilien Hugo CALDERANO a déjà lancé la mode en s’engageant dans un club russe pour n’y jouer que la ligue des champions et de rares week-ends de championnat.
Il sera également très compliqué de trouver des créneaux libres dans le lourd planning ITTF/WTT pour y glisser le petit championnat professionnel. Compliqué aussi de recruter des joueurs stars. Ou alors s’en foutre et n’engager que des joueurs retirés du circuit international. Mais dommage pour l’image, le show, le spectacle et le prestige.
Bref, à suivre. C’est encore flou. Mais à priori pas très engageant.
Puisse la proBAY y survivre.
Et survivre encore longtemps…
Le Best of amiénois en proB et en images cette saison :
commenter cet article …