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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 07:33

Vendredi 16 décembre. J9 de la saison de proB et match à domicile contre TOURS. En espérant, pour les Amiénois, conserver le leadership de la poule. Mais dans une salle Labaume qui ce soir avait plus du manoir de la famille ADDAMS et du chef d’œuvre en péril, que d’un écrin de proB : avec un chauffage en rade, une température d’igloo, des lampes d’éclairage LED cramées ou qui se mettaient à faire des crises d’épilepsie en plein match, des plaques du faux plafond menaçant de tomber, des infiltrations d’eau, un sol glissant, des vestiaires en travaux, les toilettes condamnées. Presque la totale… Mais un Kop Labaume 3 étoiles dans le guide Michelin du soutien et du fight, et deux équipes qui se seront rendues coups pour coups, dans un match dingue et d’anthologie. Et qui à la fin verra les Amiénois l’emporter, 3/2, 19/17 à la belle de la dernière rencontre ! Punaise, ce soir c’était vraiment tennis de table au 304 de la rue Gaulthier de Rumilly, 80 000 Amiens…

Et si l’équipe de France de foot s’est qualifiée pour la finale de la coupe du Monde, ok, c’est pas mal, l’équipe de l’AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE, elle, est ce soir première de proB ! Et passera les fêtes assise sur le trône du championnat professionnel. C’est CARRÉMENT MIEUX !  Sans aucune comparaison possible.

Les TOURANGEAUX

Seyed Amir HODAEI (n°37) (2 victoires) : -7°C dehors, un petit 15°C dans la salle. Mais dans son aire de jeu 20 000°C ! En feu contre Tobias RASMUSSEN (et victoire 3/1). Puis incandescent contre Eric JOUTI. Et victoire 3/1. Il est là le responsable du réchauffement climatique. Direct dénoncé à Greta THUNBERG, malgré son statut de joueur de la soirée.

Yehven PRYSHCHEPA (n°51) (0 victoire) : En protocole commotion après avoir pris de plein fouet un taureau andalou, lancé pleins fers. Et défaite, groggy, 3/1 contre Jesus CANTERO.

Viktor YEFIMOV (n°150) (0 victoire) : Châtié 3/1 par Eric JOUTI dans sa première rencontre, Viktor se sera refait la cerise dans son deuxième match, mais en passant par toutes les couleurs. En sauvant des balles de match dans le quatrième set, puis en ayant à son tour un nombre incalculable pour conclure à la belle. Le Jean-Claude DUSSE de la soirée. Mais un match d’une intensité incroyable, entré direct dans la légende de la salle Labaume.

Les AMIENOIS

Eric JOUTI (n°40) (1 victoire) : Un client du resto Le Gourmet d’Asie, l’aura pris hier soir pour l’un des serveurs, en passant directement commande auprès d’Eric (histoire vraie !). On a eu de la chance, aujourd’hui c’était son jour de relâche dans l’industrie de la restauration. Pas de table à débarrasser, ni de plonge à faire : il aura pu jouer au ping dans l’équipe amiénoise ! Et belle victoire lors du premier service, en passant les plats, contre Viktor YEFIMOV (3/1). Avant de faire tomber toutes les piles d’assiettes et les verres, dans sa deuxième rencontre, contre Amir HODAEI, pour s’incliner 3/1.

Jesus CANTERO (n°67) (1 victoire) : Restriction d’énergie oblige, Jesus en bon citoyen aura d’emblée coupé le courant à Yehven PRYSHCHEPA. Et aura, en parallèle, relancé sa vieille mais toujours rutilante centrale ibérique. Et monsieur CANTERO se sera chauffé à l’ancienne, au charbon et au petit bois. Et très belle victoire, à l’énergie, toujours pas fossile, ni à la retraite,  3/1. Bravo Jésus !

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : La dernière fois qu’on a vu un joueur avec autant de mental que RASMUSSEN en proB, et bien c’était déjà RASMUSSEN. Oui, comment après avoir été matraqué dans la première rencontre, à la régulière, par le CRS Amir HODAEI, 3/1 tu peux, dans la seconde rencontre, après avoir bénéficié de 2 balles de match au quatrième set non concrétisées,  remonter un 10/5 à la belle, et encore sauver 4 balles de match aux avantages… Mais c’est là, quand tout était perdu, que le Keyser SOZE danois nous aura montré, à tous, ce qu’était la vraie volonté. Et après 2 malaises et 3 arrêts cardiaques dans le public, dans une fin de set hyper-intense et hyper-stressante, il l’emportera dans une ambiance indescriptible. Il  est là le TX nouvelle génération amiénois : RASMUSSENATOR.

Arnaud SELLIER (coach toujours heureux) : Aux journalistes enthousiastes Arnaud n’aura pas précisé qu’il avait battu Tours. Mais qu’il avait juste tourniquet.

Nathan (chef du kop) : c’est la kiffance !  c’est la kiffance ! c’est la kiffance !

ça fait du stop ? ou ça montre, subtilement, qu'on est premiers de proBay ?

ça fait du stop ? ou ça montre, subtilement, qu'on est premiers de proBay ?

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 21:18

Mardi 13 décembre, J8 de la saison de proB, à Istres. Troisième match consécutif en Sudie : pour nous, au bout du monde du bout de l’étang de Berre. Sous un temps hivernal. Et pourtant, on aura eu très chaud !!! Surtout quand Laurent COVA aura eu dans sa raquette la balle de 2/0! Mais cette année, les Dieux du ping (et de la Chattoune) sont avec nous. Et au final belle victoire amiénoise 3/1 !

Ouf… Un match difficile, sans Eric JOUTI, retenu au Brésil pour ses championnats nationaux. Mais avec 7 victoires pour une défaite, les Amiénois sont désormais en tête de la poule (avec c’est vrai deux matchs en moins pour MONTPELLIER, mais on n’est pas obligé de le préciser!).

Il faudra confirmer ce vendredi soir à 18h30, à la maison contre TOURS.

Vamos los amigos !

Les Istréens

Lucas MOLAND (n°184) (1 victoire) : Noël approche à grands pas. Et Lucas aura entamé le foie gras, et joué champagne, avec deux semaines d’avance contre Tomi LAKATOS. Et belle victoire 3/2. Mais arrivé au dessert, c’est Tobias RASMUSSEN qui aura envoyé plus de bûches. Et défaite honorable, au pied du sapin, 3/2.

Laurent COVA (n°120) (0 victoire) : Pour arriver à la salle de ping d’Istres, il aura dû passer sous une échelle, croiser la route d’un chat noir, écraser, du pied gauche, un trèfle à quatre feuilles, et shooter dans un fer à cheval. Oui, il était là le poissard du 13 décembre. Car lors de sa belle contre Tobias RASMUSSEN il aura pris à foiz du filet et du bord de table. Même sur sa balle de match, petite balle tranchée de Rasmuss… Un valeureux Laurent pourtant, déchainé et survolté, qui se sera incliné avec plus que les honneurs, mais au final, un plus que le seum, 14/12 à la belle.  Non, ce soir ça n’était vraiment pas miel pour Lolo COVA.

Guillaume ALCAYDE (n°133) (0 victoire) : Il aura croisé Jésus ce soir. Le seul, le vrai. Celui qui joue au  ping-pong. Et forcément il aura été converti, de force, au Cantérisme. A grands coups de services saucés et de grosses claquettes coup droit. Pour une défaite, œcuménique, 3/1. Alléluia quand même frère Guigui.

Les Amiénois

Tomi LAKATOS (n°58) (0 victoire) : L’hiver était là, même sur la moitié sud de la France. Et dans le cœur de Tomi également. Les routes givrées, son cerveau et son ping-pong aussi. Il aura tenté de faire passer la sableuse, et la motivation, mais au final, nouvelle défaite, réfrigérante, 3/2 contre Lucas MOLAND.

Tobias RASMUSSEN (n°60) (2 victoires) : Le froid par contre c’est son rayon au Viking de Copenhague. Il aura joué en tee-shirt dans la salle de Istres. Mais juste pour la décence et le respect des règles FFTT. Car pour l’apéro il aura été mangé sa viande crue, à l’extérieur, torse nu, et en se roulant dans la neige. Pour fêter ses deux victoires 3/2. Tout en buvant sa ration d'hydromel dans le crâne des deux adversaires du jour : Laurent COVA et Lucas MOLAND. Un grand Tobi ce mardi soir. Sa place au VALHALLA des joueurs de ping lui est déjà réservée.

Jesus CANTERO (n°67) (1 victoire) : Les Espagnols auront joué petit bras cette coupe du Monde de foot. Mais Jesus, fier hispanique, avait à cœur de redorer le blason de son pays. Et ce sera Guillaume ALCAYDE qui en aura fait les frais. Beau et grand match, plein et accompli, de Senor Jesus. Et très belle victoire 3/1. Muy bien caballero CANTERO !

Arnaud SELLIER (coach victorieux) : Avec une très belle série de 7 victoires pour une seule défaite, son équipe  première au classement, il est confiant. Car contrairement aux entraineurs de foot et de hockey sur glace, son limogeage n’est absolument pas à l’ordre du jour!

 

 

La chatte à Tobias, au pluriel

La chatte à Tobias, au pluriel

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 00:41

Vendredi 25 novembre 2022 et septième journée du championnat de proB. Accueil de ROANNE. Pour terminer le triathlon après MONTPELLIER et NICE. Dure semaine, car après avoir coulé lors de l’épreuve de natation à Nîmes (défaite 3/0 contre Montpellier), puis avoir passé le col en tête (mais d’une courte tête) lors de l’épreuve cycliste à Nice (victoire 3/2), pour enfin dérouler lors du marathon amiénois contre Roanne. Et belle victoire 3/1. Ouf

Bilan comptable : 6 victoires, 1 défaite. Premiers ex aequo avec MONTPELLIER (1 match en moins) et BRUILLE (1 match en plus).

Ah, on est bien, hein Tintin... (Pascal SEVRAN likes this)

Les ROANNAIS

Elias RANEFUR (n°50) (0 victoire) : Hélas Elias sur son premier match contre Tobias RASMUSSEN, et défaite 3/1. Elias hélas sur sur sa seconde rencontre avec une nouvelle défaite 3/1 contre Eric JOUTI. Le black Friday n’aura jamais aussi bien porté son nom : un vendredi vraiment noir pour le suédois.

Florent LAMBIET (n°27) (1 victoire) : Coupe du Monde oblige: le wallon de foot. Aura donc rebondi aux quatre coins de la salle Labaume contre Eric JOUTI pour s’imposer brillamment 3/2. Avec sur la fin quelques coups stratosphériques. Aura ainsi rendu une copie plus propre que le vestiaire et les tribunes des supporters japonais au Quatar.

YAN FAN FENG (n°230) (0 victoire) : Mal embarqué dans ses 2 premiers sets contre Jesus CANTERO, se sera bien battu et aura recollé à 2/2. En plantant quelques banderilles. Et à deux doigts de s’offrir les oreilles et la queue du taureau andalou. Avant de se faire encorner et piétiner à la belle. Et défaite 3/2.

Les AMIENOIS

Eric JOUTI (n°40) (1 victoire) : Lambiérisé 3/2 dans son premier match par Florian. Joutinho aura évité la ranfurisation dans sa seconde rencontre contre Elias. Et très belle victoire 3/1.

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : La veille de son anniversaire aura soufflé en avance ses 26 bougies. Et le chaud et le froid contre Elias RANEFUR, pour s’imposer héroïquement 3/1. Happy birthday Tobi ! La grosse défaite ce sera pour demain. Dans le FRANCE/DANNEMARK du mundial 2022 !

Jesus CANTERO (n°67) (1 victoire) : Plutôt pas mal sur les deux premiers sets. Mais points de côté sur les deux suivants. Mis sous tente à oxygène par coach SELLIER au troisième set. Puis  au caisson hyperbare au quatrième, pour retrouver un second souffle et 95% de saturation. Et s’imposer assez aisément à la belle. Vamos Jesus CANTERO!

 

Ahhhh, on est bien.

Ahhhh, on est bien.

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23 novembre 2022 3 23 /11 /novembre /2022 19:22

Mardi 22 novembre. Sixième journée de la saison 2022/2023 de proBay. Et match à Nice. Avec ses monuments emblématiques : sa promenade des Anglais, la place MASSENA, l’hôtel NEGRESCO, la statue d'Olivier MAERO, la salle DUFY…

La salle du ping DUFY, c’est une maison bleue, accrochée à la colline, on y vient à pieds, ceux qui vivent là, ont jeté la clé. On se retrouve ensemble, après des années de route, et on vient s’asseoir, autour du repas, tout le monde est là, à huit heures du soir…

 Bon, ok, on a fini le match à minuit moins le quart... Mais grosse rencontre. Pleine d’intensité et de rebondissements. Avec de la gratte et de la chatte. Du vrai ping quoi.

Loin de l’ambiance hippie de Maxime LEFORESTIER. Salle Dufy, ça Raoul, ça fight ! No peace, but love. Et ça prépare les petits fours et canapés dés 9h à la buvette. Avec un punch « pas trop dosé, pour que les enfants puissent en boire un peu ».

Encore un grand bravo aux bénévoles, au kop et à l’ambiance de kermesse, malgré le match de foot France/AUSTRALIE à la même heure. Car à la fin ça aura, une fois de plus, bien tourné pour les Amiénois. Passés pas loin de la défaite 3/1, pour au final une victoire 3/2.

Avec désormais au niveau comptable, pour AMIENS, cinq victoires sur six possibles. Presque carton plein (après s’être quand même fait cartonner par MONTPELLIER deux jours avant). Et pourtant on n’est toujours qu’à 3 points du strapontin de la poule de la mort... Ce championnat est décidément incroyable. Comme tous les ans...

LES NIÇOIS

Hunor SZOCS (n°45) (1 victoire) : Parti comme un TGV dans sa première rencontre contre Tobias RASMUSSEN. Gros match  du cheminot niçois et notre danoismiénois sera malheureusement resté à quai à la belle. Belle victoire ferroviaire du niçois, au train, 3/2. Dans la seconde rencontre, Eric JOUTI, prévenu, aura pris la garde d’Hunor. Et sans passer par la case départ, et sans toucher 20 000, aura fait dérailler le topspineur roumain, 3/2. Avec l’aide de madame Chattoune à la belle: la marque des grands.

Jérémy PETIOT (n°85) (0 victoire) : Le bras droit d’un bûcheron canadien et d’un maçon Toulonnais. Aura donc envoyé, en alternance, des briques et de la bûche dans sa rencontre contre Eric JOUTI. Mais notre jeune brésilien en aura, au final, fait du petit bois. Et défaite 3/0.

Alexis KOURAICHI (n°149) (1 victoire) : Aura joué contre un Tomi LAKATOS qui avait perdu le Nord, sa montre, son ping-pong. Et tout espoir... Et en aura par contre redonné à revendre à tout un peuple niçois, lorsque son équipe aura ainsi mené 2/1.

Corentin MAZAUD (n°137) (0 victoire) : Après le match d’anthologie SZOCS/JOUTI, jeté direct dans le feu par son coach MAERO, un peu sado, MAZAUD aura galéré pour entrer dans sa partie contre Tobias RASMUSSEN. Et pourtant souffrir, d’habitude il aime ça. Mais là, la fin était trop douloureuse. Terminé par le dominateur Tobias, au martinet et au knout. Et défaite 3/1. Soulagement tout de même quand le supplice aura enfin cessé, et quand Olivier lui aura retiré sa combinaison de latex noir moulant, ainsi que les pinces de métal encore accrochées à ses tétons.

Olivier MAERO (coach niçois) : Preuve vivante que les gens du Sud ont dans le cœur le soleil qu’ils ont en altitude. Encore merci pour l’accueil !

Les AMIENOIS

Eric JOUTI (n°40) (2 victoires) : Début de coupe de monde de Futebol. Forcément pour les Brésiliens, le grand moment. Avec pour Eric, dans son premier match les arabesques de Mané GARRINCHA. Et victoire nette 3/0 contre Jérémy PETIOT. Puis dans sa deuxième rencontre, la rigueur et l’abnégation du grand docteur SOCRATES. Pour s’imposer brillamment 3/2 contre Hunor SZOCS. Viva BRASIL !

Tamas LAKATOS (n°58) (0 victoire) : Comme un moine boudhiste il va vers la simplicité. Et donc pour lui le ping-pong ne se résume plus qu’à mettre des grosses tatanes du revers sur toutes les balles. Forcément ça casse. Et lourde défaite 3/0 contre Alexis KOURAICHI. Une solution serait d’ouvrir sa boîte crânienne pour extraire son cerveau et le mettre dans une machine à laver. Programme froid, et délicat. Avant de lui réimplanter. Un Tomi à deux doigts du burn-out pongistique. Coach Sellier lui cherche donc une maison de repos en Suisse. Mais devant forcément être gérée par le docteur NEUBAUER.

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Opposé d’entrée à Hunor SZOCS, le saigneur des Carpathes, Tobias se sera bien battu. Avant de s’incliner 3/2, et de remarquer les marques de deux canines plantées dans sa jugulaire droite. Prévenu, il aura dans sa deuxième rencontre sorti la réserve d’eau bénite et d’ail contre ce diable de Corentin MAZAUD. Pour finir par lui enfoncer un pieu en bois dans le cœur, à 3/1. Pour clore la victoire des Amiénois 3/2.

Arnaud SELLIER (coach heureux) : Se sent tellement bien à Nice qu’il envisage de faire rebaptiser ce petit chemin, cocasse et pittoresque, le long de la plage, la promenade des SELLIER.

Arnaud, à Nice, sur la promenade des SELLIER

Arnaud, à Nice, sur la promenade des SELLIER

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20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 23:01

Dimanche 20 novembre 2022. Deuxième journée de la saison 2022/2023, mais décalée et match contre MONTPELLIER. Les gladiateurs de la poule. Forcément, une rencontre délocalisée dans les arênes de Nîmes de la salle Pablo NERUDA. Et comme attendu : une boucherie...

Le papa, Stéphane NÉRON-LEBRUN aura fini, à 20 h, par mettre le pouce vers le bas. Et lourde défaite 3/0 des Amiénois. Egorgés à la régulière.

Il faudra panser nos plaies et les suturer, pour pouvoir de nouveau combattre dans deux jours contre Nice.

"Alea jacta est. Ave Oliver Maerus, morituri te salutant!"

Les dés sont jetés. Et salut Olivier MAERO ceux qui vont mourir te saluent!

Les MONTPELLIERAINS

Félix LEBRUN (n°35) (1 victoire) : Fin de « Plus belle la vie » sur la 3 ? Pas de problème. Il poursuit la série à chaque match de ping, et sans passer par le quartier du Mistral. Et victoire radieuse 3/0 contre Tomi LAKATOS.

Grégoire JEAN (n°62) (1 victoire) : Maximus DECIMUS GREGORIUS. Commandant en chef des armées du Nord, général des légions Phoenix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle. Mais n’’aura pas attendu d’avoir sa revanche dans cette vie, ni dans l’autre. Et aura direct dérouillé 3/1 Commode RASMUSSEN.

Brian AFANADOR (n°40) (1 victoire) : « Where is Brian ? »  « Brian is not in the kitchen. But in the table sur le central » En train d’atomiser 3/0 Jesus CANTERO. 

Les AMIENOIS

Tobias RASMUSSEN (n°60) (0 victoire) : La coupe de le Monde de futibaol vient de débuter ce dimanche. Mais avec déjà le match FRANCE-DANEMARK, en avance : Grégoire JEAN vs Tobias RASMUSSEN. Et défaite 3/1 des Rasmusséniens contre les Grégoriens. Cocorico. Mais uniquement pour les Montpelliérains

Tomi LAKATOS (n°58) (0 victoire) : Amateur de bons vins. Son opinion sur le Beaujolais nouveau cette année ? Un goût de branlée. Et de piquette. Et grosse déconvenue 3/0 contre le jeune vigneron Félix LEBRUN.

Jesus CANTERO (n°67) (0 victoire) : Les arênes de Nîmes. Le sable. L’odeur du sang... Aura donc revêtu son plus bel habit de lumière de matador. Mais pour se faire encorner direct par le petit taureau AFANADOR, 3/0. L’artère fémorale. Ça ne pardonne pas.

Arnaud SELLIER (Depitator) : Heureusement que l’alcool existe quand tu es coach amiénois, perdu à Nîmes.

Felix LEBRUN en tenue, le pied sur la gorge de Tomi LAKATOS lors du premier match

Felix LEBRUN en tenue, le pied sur la gorge de Tomi LAKATOS lors du premier match

Le crocodile nîmois, tu dis oui une fois, il te passe la bague au doigt.

Le crocodile nîmois, tu dis oui une fois, il te passe la bague au doigt.

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12 novembre 2022 6 12 /11 /novembre /2022 00:10

Vendredi 11 novembre 2022. J5 du championnat de proBay et accueil de MIRAMAS.

Une équipe contre laquelle, par le passé, on aura souvent bu la tasse. Et là encore, on n’aura pas été loin de la noyade. A un set en fait de la défaite, 3/1.

Quand à l’approche de la troisième manche, pour conclure la rencontre, Paul LAVERGNE, on fire jusque là, se sera déchiré le dos. Contraint à l’abandon… Egalisation à 2/2 de ces fourbes d’amiénois opportunistes (mais qui lui souhaitent honnêtement, et franchement,  un prompt rétablissement). Puis victoire finale 3/2 lorsque Tobias RASMUSSEN finira par plier ZHENG Junge. « Ouf »…

Coup du sort/de chance/de bol/de chatte/de Q…Bref, tous les coups à la fois. Et on reste invaincu. Probablement pas mérité... Petite escroquerie. Mais on prend... Ça aussi c’est tennis de table.

Pour le prochain match, à Montpellier le dimanche 20 novembre, on descendra à pied, pieds nus, et en robe de bure. En faisant un crochet par Saint Jacques de Compostelle et en continuant de prier la sainte CHATTOUNE. Mais pas sûr que ce sera suffisant...

Les MIRAMASSIENS

HE Zhiwen (n°50) (1 victoire) : Pour lui l’âge n’est vraiment qu’un chiffre : 61...Soit le nombre de tatanes coup droit qu’il aura passé ce soir. Et aussi le nombre de sets qu’il aurait gagné d’affilée avant que Jesus CANTERO ne lui en pique un… Et encore une belle victoire 3/0. Quelle carrière... Quelle légende…

ZHENG Junge (n°83) (0 victoire): La stratégie de la métropole amiénoise pour le neutraliser : ne pas chauffer la salle…. En voie de congélation et engourdi par les 13°C à Labaume, le diesel de ZHENG Junge n’aura pas atteint son plein régime. Et deux défaites 3/2 contre Eric JOUTI, puis 3/1 contre Tobias RASMUSSEN dans le match décisif… Inconvénient : les 200 spectateurs venus en nombre ce soir, auront caillé comme des singes. Résultat, la moitié aura une angine lundi. L’autre moitié une bronchopneumonie. Mais bon, quand ça gagne…

Paul LAVERGNE (n°104) (1 victoire) : Ce soir, il se sera arraché le cul. Au propre, et au figuré. Avec un premier match incroyable contre Tobias RASMUSSEN, où mené 2 sets à 1 et 6/2 il aura alors envoyé la foudre côté revers. Au rebond du rebond. Et jusqu’à la fin de la belle. Ça jouait numéro 3 mondial… Puis retour contre Eric JOUTI sur le même rythme. Et là, menant 2 sets à 0, dans le deuxième point du troisième set, son muscle lombaire droit aura lâché. Et obligé de laisser la victoire qui lui tendait les bras, sur abandon. Plein le dos. Mais quelle partie… Et quel joueur… Bon rétablissement MONSIEUR Lavergne !

Les AMIENOIS

Eric JOUTI (n°40) (2 victoires) : Jouer le jour de l’Armistice ? Pas un problème pour le grenadier Eric JOUTI. Au coup de sifflet, comme d’hab, il sera sorti de la tranchée, la baïonnette au canon. Pour en découdre avec ZHENG Junge (victoire difficile 3/2). Puis Paul LAVERGNE (et nouvelle victoire, mais sur abandon). C’est ça la guerre... Pas de pitié.

Jesus CANTERO (n°67) (0 victoire) : Ils ont fait tout un cirque dans la Vienne avec les bassines. Tout ça parce qu’on allait pomper dans les nappes phréatiques pour les approvisionner…Alors qu’il suffisait juste de les remplir avec les larmes de Jesus chaque fois qu’il joue sur HE ZHIWEN... Et défaite honorable mais lacrymale, 3/0.

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Une première rencontre presque parfaite jusqu’à 2 sets à 1 et 6/2. Il croyait jouer Paul LAVERGNE. Mais en fait c’était FAN Zhendong ! Et défaite 3/2, normale… Puis remonté sur le trapèze, gros match contre ZHENG Junge. Et là, c’est Tobias le conquérant qui nous apportera la victoire 3/2. Merci TOBI !

Arnaud SELLIER (coach chanceux, coach heureux) : Le Didier DESCHAMPS du tennis de table.

La chatte à Nono

La chatte à Nono

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 13:07

Mardi 8 novembre 2022. Quatrième journée du championnat de proBAY. Et match à ARGENTAN.

 L’Orne, la Normandie, ses bocages, ses haras. Et son équipe de ping-pong. Avec de beaux purs-sangs. Que les Amiénois auront eu bien du mal à dompter, après avoir pris quelques ruades dans les reins. Et grâce à l’aide, dans certains sets, de madame CHATTOUNE... Mais bon, au final ça passe. Certes d’une courte tête. Mais ça passe, 3/2.

A confirmer vendredi 11 novembre contre MIRAMAS, 18h30, à la maison.

 

Les Argentanais

Vildan GADIEV (n°36) (2 victoires) : Il était là le Tarass BOULBA d’Argentan. Le roi des cosaques. Et il aura d’entrée sabré Tomi LAKATOS 3/1. Avant d’attacher Tobias RASMUSSEN à l’arrière de sa selle et de son cheval, pour le trainer dans toute la steppe et autour de la salle Michel PELCHAT. Pour une belle victoire 3/2.

Arman HAJIEI (n°110 (0 victoire) : Le fier persan aura été proche de percer l’armure, et la dure carapace, de Tobias RASMUSSEN. Mais pour s’incliner avec les honneurs 3/1. Et avant de perdre le fil contre le marchand de tapis hongrois Tomi LAKATOS, dans la rencontre décisive. Et défaite 3/0.

Romain BRARD (n°240) (0 victoire): La petite moustache de movember sous le nez, le dandy argentanais, futur urologue, avait bien commencé sa rencontre contre Eric JOUTI. En lui baissant le short sur les chevilles, et en menant 1 set à 0 avec de multiples balles de deux sets à 0. A deux doigts en fait d’effectuer la recherche d’un cancer de prostate à notre petit ami brésilien. Mais ce dernier réalisera subitement qu’on pouvait également faire ce dépistage en dosant le taux sanguin de PSA. Une fois rhabillé, Eric retournera donc la situation, et les dosages biologiques,  pour l’emporter 3/1.

Les Amiénois

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Comme tout bon viking danois, il se sent bien à Argentan. Ses compatriotes avaient mis le sac à la ville en 911. Il aura donc fait de même 1111 ans après, avec Arman HAJIEI, dans sa première rencontre, l’emportant 3/1. Mais dans son deuxième match Vildan GADIEV l’aura ramené par la main, et à la raison, jusqu’à son drakkar. Après une défaite méritante 3/2.

Tomi LAKATOS (n°58) (1 victoire) : Restrictions énergétiques obligent, Vildan GADIEV lui aura d’entrée coupé l’oléoduc et le gaz, avec une défaite 3/1. Passé aux énergies renouvelables, Tomi aura ensuite puisé dans l’éolien en battant l’air de ses grands bras, puis le photovoltaïque au contact du brillant RASMUSSEN, et enfin le gaz naturel auprès de la micro-usine de méthanisation JOUTI. Pour s’imposer  3/0 devant Arman HAJIEI dans le match décisif.

Eric JOUTI (n°40) (1 victoire) : A peine descendu de l’avion le ramenant des jeux panaméricains à Santiago du Chili, il aura été jeté dans le feu en début de rencontre par l’argentanais Romain BRARD, dans le même état thermique. Mais après avoir remonté son décalage horaire, et quelques balles de deux sets à 0, monsieur JOUTI remettra les pendules à l’heure. Pour l’emporter, à la dure, 3/1.

Arnaud SELLIER (Coach 43 ans) : Mais oui, c’était son anniversaire aujourd’hui ! Son plus beau cadeau : la victoire hier ? Non… Le fait que durant un match tout entier, Tomi LAKATOS n’ait pas chialé sur la rondeur des balles, leur dureté, leur usure, leurs rebonds, et les erreurs dans la mesure de leur circonférence (2 π R, pour ceux qui ont oublié…) ? Non, car c’est impossible, ça n’arrive jamais...  Oui, son plus beau cadeau aura été les meringues de Violaine GAUCHER et des bénévoles d’ARGENTAN hier soir. Encore merci pour l’accueil. Et Happy birthday, coach !

Le petit déjeuner d'anniversaire de coach SELLIER

Le petit déjeuner d'anniversaire de coach SELLIER

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24 octobre 2022 1 24 /10 /octobre /2022 21:28

Lundi 24 octobre 2022 : 3ème journée du championnat de proBAY, mais deuxième match seulement pour les Amiénois (le match contre Montpellier prévu le 18 octobre ayant été reporté au 10 novembre). Réception donc ce jour de LILLE et forcément, derby du Nord : le Consanguinico.

Un match fratricide, mais avec au final une belle victoire amiénoise, 3/0.

Carton plein pour les Picards qui auront envoyé du globule rouge ce soir. Des Amiénois toujours invaincus en deux rencontres : du sang pour sang.

Pourvu que ça dure !

Les Lillois

Fabio RAKOTOARIMANANA (n°121) (0 victoire) : Ça aura mal tourné pour Fabio de la main droite contre Eric JOUTI. Et défaite 3/0. Il aura quand même tenté de se refaire de la main gauche contre BEN à la fin du repas d’après-match. Mais peine perdue. Nouvelle déconvenue. Les Amiénois étaient décidément trop forts ce soir.

Florian BOURRASSAUD (n°88) (0 victoire) : Octobre rose pour le cancer du sein. Octobre rouge pour le capitaine Marko RAMIUS/Sean CONNERY. Et octobre noir pour Florian BOURRASSAUD. Avec une défaite 3/0 contre Tobias RASMUSSEN, malgré deux derniers sets à couteaux tirés. Quand ça  ne veut pas, ça ne veut pas.

Bastien DUPONT (n°144) (0 victoire) : Descendu de son Nord natal, l’aura un tout petit peu perdu contre son adversaire du jour, Jesus CANTERO. En lui laissant sa boussole, ses dernières illusions et trois sets d’affilée. Et une défaite 3/0 qui scellera le sort des Lillois.

Les Amiénois

Eric JOUTI (n°40) (1 victoire) : Si l’équipe du Brésil cherche un attaquant pour la Coupe du Monde de foot le mois prochain : il est là ! Eric aura en effet ce soir envoyé du gros top sur top, et du beau contre-top contre Fabio RAKOTOARIMANANA dans un match spectaculaire. Et victoire 3/1. Reprenez donc le ballon d’or à Karim BENZEMA. Et filez-le à monsieur JOUTI. Lui, au moins, il mérite !

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Pendant que des débiles jettent de la soupe sur des Van GOGH et de la purée sur des MONET, Tobias RASMUSSEN lui aura envoyé du gros top et quelques coups de pattes, de pinceau, et de gouache sur un Florian BOURRASSAUD abattu. Et belle victoire 3/0 de notre artiste danois.

Jesus CANTERO (n°67) (1 victoire) : Plus d’essence sur Amiens. Pas grave, Jesus CANTERO, lui, a des idées. Et la meilleure aura été de l’emporter 3/0 contre Bastien DUPONT, en panne sèche et en warning, dépité ce soir, sur le bord de l’autoroute A1.

Une rencontre qui se sera déroulée en l’absence de notre plus grand supporter : Jacques HELAINE, disparu en fin de semaine dernière. Les hommages auront été unanimes pour ce très grand joueur/entraîneur/bénévole/dirigeant, puis serviteur de la fédération, de son club de coeur, mais surtout de son sport. La salle Labaume l’aura longuement applaudi. Il ne jouait pas au tennis de table, il était tennis de table.  Vous nous manquerez Jacques.  Mais vous continuerez à topspiner à nos côtés.  Pour toujours et à jamais.

La famille

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 23:02

Mardi 20 septembre 18h30, le retour du plus grand championnat du Monde, devant même les Championnats du Monde… : oui, ce mardi 20 septembre c’était le retour de la proBAY.

Avec à la carte ce mardi soir, l’ENTENTE SAINT PIERRAISE. Une équipe montée à la force du poignet depuis la Nationale 1, en juin. Mais celui de Thibault PORET, sursollicité, aura fini par lâcher. Et forfait ce jour. C’est donc une équipe diminuée qu’auront affronté les Amiénois. Et heureusement. Car  ils  ne se seront imposés que 3/2, devant un très grand Marcos MADRID, un très bon et surprenant Martin BAECHLER, et un toujours valeureux Ioannis VLOTINOS.

Bon, l’important pour les Amiénois, c’est toujours les 3 points.

Mais Jan-Owe WALDNER (oui tu peux aussi remplacer par « Dieu ») que ce championnat va encore être ardu et difficile !

Le prochain match contre MONTPELLIER, à l’extérieur,  étant décalé pour cause de sélection aux championnats du monde des frérots LEBRUN, rendez vous le lundi 24 octobre avec la réception de Lille, à domicile pour le deuxième match des Amiénois.

Les Saint Pierrais

Marcos MADRID (n°81) (2 victoires) : Le jour de l’enterrement de la reine Elisabeth II, aura joué comme un prince.  Normal. Il aura même postulé au trône. Il méritait. Ses vassaux  LAKATOS et JOUTI n’auront eu qu’à se prosterner devant lui 3/0 et 3/2. Incontestablement The man of the day.

Martin BAECHLER (n°105) (0 victoire) : En feu dans son premier set contre Tobias RASMUSSEN, aura même été à deux doigts de lui crâmer la moustache avec une balle de deux sets à 0. Malheureusement aura pris ensuite quelques seaux d’eau sur la tête par le Canadair danois, pour s’incliner, mais au panache, 3/1.

Ioannis VLOTINOS (n°120) (0 victoire) : Retraite de Roger FEDERER. Mais pas celle de Ioannis VLOTINOS. Toujours aussi vert avec son revers de feu. Toujours inoxydable, mais trop difficile ce jour, avec deux défaites 3/0 contre Eric JOUTI et Tomi LAKATOS.

Les Amiénois

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Cueilli à froid dans son premier set contre un généreux Martin BAECHLER. Aura dû faire son Emmanuel MACRON dans la deuxième manche pour lui expliquer que bon, maintenant l’abondance c’était fini. Pour au final, l’emporter brillamment 3/1.

Eric JOUTI (n°40) (1 victoire) : Ouverture de la chasse ce week-end. Aura donc sorti le gros calibre pour mettre dans sa gibecière Ioannis VLOTINOS, 3/0. Avant de se tirer malencontreusement une balle dans le pied et de s’incliner 3/2, 9 à la belle contre Marcos MADRID, mais dans un match intense et de toute beauté..

Tomi LAKATOS (n°58) (1 victoire) : Hommage à Jean Luc GODARD et Anna KARINA dans son premier match : « Qu’est ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire, Qu’est ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire, Qu’est ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire,… » Et défaite cinglante, et en ayant vite renoncé, 3/0 contre Marcos MADRID. A bout de souffle dans son deuxième match, aura quand même retrouvé l’étincelle d’un Pierrot, mais pas trop le fou, pour l’emporter finalement 3/0 contre Ioannis VLOTINOS, et donner la victoire d’équipe.

Arnaud SELLIER : Toujours les montagnes russes émotionnelles sur le banc amiénois. Pour s’aider dans son coaching, hésite toujours à s’adjoindre les services d’un psychologue, d’un prêtre, d’un marabout, ou d’un exorciste. Embauchera probablement les quatre pour le prochain match.

 

La famille 2022/2023

La famille 2022/2023

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15 juillet 2022 5 15 /07 /juillet /2022 15:22
Classe et équilibre : pur Coton, 100% fibres naturelles pongistes

Classe et équilibre : pur Coton, 100% fibres naturelles pongistes

Flavien COTON naît en avril 2008 dans une région que le monde entier ne nous envie pas : les HAUTS DE FRANCE.  Une contrée pourtant première au hit parade de l’alcoolisme, des cancers ORL, et de la consanguinité. Mais c’est là, avec la mer du Nord pour dernier terrain vague, et des vagues de dunes pour arrêter les vagues, que Flavien voit le jour. Et c’est encore là, avec des cathédrales pour uniques montagnes, et de noirs clochers comme mâts de cocagne, qu’il y fait ses premiers pas (chassés, forcément).

La montagne noire et les corons: terres de champion

La montagne noire et les corons: terres de champion

Initialement poussé par sa famille d’accueil, les THÉNARDIER, Flavien passe les premières années de sa vie  à entretenir les terrils, et au fond d’une mine de charbon du Douaisis, à pousser des wagonnets. Certes ça forge le caractère, et l’endurance. Et les sauts d’une galerie à l’autre pour échapper aux coups de grisou, forcément ça crée une bonne dynamique sur les jambes.

Le ping-pong c’est mieux, et tout de suite moins salissant

Le ping-pong c’est mieux, et tout de suite moins salissant

Mais l’un des deux poumons commençant à être miné par la silicose, dés l’âge de 6 ans il est muté dans une des plus célèbres usines textiles de Roubaix. Et c’est là, sur le métier à tisser que son premier entraîneur dépistera son potentiel.  Ebahi par la vitesse de réaction à laquelle il démêle les échevins.  

Flavien et son toucher d’échevin

Flavien et son toucher d’échevin

Flavien sera donc direct transféré au pôle Espoir du Nord-Pas-de-Calais, et  ce, avant qu’il ne file un mauvais coton. A Wattignies.  Une ville célèbre, mais pour rien du tout. Hormis, peut-être, d’après sa page Wikipédia, pour son « climat océanique dégradé »... En langage courant ça veut dire qu’il y pleut tout le temps. Mais l’eau de pluie ça n’aura jamais dérangé Flavien. Car si on connait beaucoup de gens hydrophobes, COTON est hydrophile. Et ça tombe bien car avec le fil des jours pour unique voyage, et des chemins de pluie pour unique bonsoir, on n’a rien d’autre à faire là bas que de jouer au ping-pong. Et ce sera le cas pour Flavien : 28 heures par jour. Car oui, les heures à faire du service, ça compte double.

Le pôle espoir des Hauts de France

Le pôle espoir des Hauts de France

Mais aucun souci pour Flavien. Car il ne joue pas tennis de table : Il est tennis de table. Le Claude MONET du ping-pong a en effet tout à disposition sur sa palette : toutes les couleurs, toutes les nuances du grand joueur. L’impressioniste du ping impressionne : coup droit, revers, service, remise courte, remise longue, défense, placement, variation, intelligence de jeu, contre, attaque et même osons le dire, contre-attaque, il sait tout faire. Avec une facilité déconcertante. Seule coquetterie, Monsieur Coton se recoiffe subrepticement entre chaque point du bout de l’index, son petit carré romain. Tic du champion mais aussi, déjà, énorme professionnalisme, car de fait, toujours prêt en cas de photo. Car Flavien est élégance : le Timo BOLL droitier.

Les jambes en coton, le mental en acier

Les jambes en coton, le mental en acier

Et rapidement les titres s’enchaînent : champion et vice champion de France benjamin, puis cadet, médaille de bronze aux championnats du monde par équipes cadets, champion d’europe cadet en double, qualification en proB aux play off avec son club BRUILLE...

FLAVIEN COTON, L’ÉTOFFE DU HÉROS

Et cette après-midi, la consécration : champion d’Europe cadets ! Oui, MONSIEUR ! Après un incroyable come-back, au mental dans sa finale, et un dernier set avec des points stratosphériques.

Placé dans la machine à Belgrade, en Serbie, c’est lui qui aura lavé tous ses adversaires. A froid, et programme délicat (alors que tout le monde sait qu’avec COTON on peut facilement monter jusque 95°C). Et Flavien finit sur le sommet de la boite du podium des cadets, comme ses illustres prédécesseurs : Félix LEBRUN (2021), Alexandre CASSIN (2012), Andréa LANDRIEU (2011), et Simon GAUZY (2009).  Souhaitons- lui le même destin !

Mais aucune inquiétude. Il en a le talent, le mental, l’audace, et l’envie.  Car son prénom non plus n’a pas était choisi au hasard : patronyme d’une grande dynastie d’empereurs romains. Et oui, Flavien est descendu parmi nous pour régner. Et pour longtemps.

La FFTT a déjà lancé la production de son buste en série

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Qu’on se le dise, Flavien COTON est définitivement fait du tissu des plus grands : DE L’ÉTOFFE DES HÉROS !

Le cadet qui murmurait et qui chantait à l’oreille des balles DHS : les célèbres chants de Coton

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