Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 21:33

Dimanche 23 janvier, 10ème journée du championnat de proB, et réception de ROANNE.

Le retour des matchs retour. Et le retour des vacances argentines de Horacio CIFUENTES ! Qui même avec encore du sable entre les phalanges des orteils, et les lunettes de soleil sur le nez, aura fait très mal aux Roannais avec un 2/2.  

Et une belle victoire finale, 3/1, des Amiénois !

Les Samariens totalisent désormais 26 points et remontent sur la première marche de la proB. Un peu artificiellement, certes, avec un match d’avance, jusque mardi soir, et le match Thorigné / Metz.

Mais au moins ça nous donnera l’occasion de faire encore les fanfarons pendant 48 heures !

Les Roannais

Ibrahima DIAW (n°57) (0 victoire) : Vacciné aura envoyé de l’anticorps ce soir. Mais ça n’aura pas suffi contre les variants DELTA-JEAN (défaite 3/1) et OMICRON-CIFUENTES (et défaite 3/2).

Harmeet DESAI (n°64) (0 victoire) : Contre Horacio CIFUENTES aura transitoirement perdu le goût de la chose bien faite, et surtout l’odeur de la victoire. Testé direct positif au désespoir. Et défaite coronavirussée 3/1.

Martin ALLEGRO (n°42) (1 victoire) : Professeur ALLEGRO ce soir. Aura d’emblée remonté le tee-shirt de Jesus CANTERO pour mieux l’ausculter après son épisode covidique de fin décembre. Et après un check up complet, docteur Martin lui aura administré quelques pilules coup droit. Et un sacré lavement à la fin de la belle ! Pour l’emporter 12/10 au 5ème set.

Yannick BERTHIER et MARCEL : Toujours un plaisir d’accueillir les dirigeants et coachs adverses. Et Yannick, ex président mais toujours Roannais de cœur, revenu en voisin, mais pour une fois pas à vélo, pour assister au spectacle et soutenir ses troupes.

Les Amiénois

Grégoire JEAN (n°74) (1 victoire) : On ne sait pas s’il croit en Dieu. Mais en tout cas il n’aura pas cru en DIAW ce soir. Et après avoir déchaîné les Enfers, très belle victoire 3/1 du Diable de la salle Labaume !

Horacio CIFUENTES (n°65) (2 victoires) : Après un mois à Buenos Aires, le come-back du Messi. Et même carton plein de notre numéro 10 amiénois. Avec un très beau 2/2. Avec de superbes enroulés du pied droit contre DESAI (victoire 3/0). Et de magnifiques contre-pieds contre Ibrahima DIAW (et victoire 3/2).

Jesus CANTERO (n°55) (0 victoire) : Première transplantation humaine d’un cœur de cochon cette semaine. Mais bon, calmos, car ça fait déjà 30 ans que les espagnols ont réussi avec succès la première greffe, niveau caractère, avec Jesus ! Oui pour tous ceux qui en doutent et qui n’auraient pas remarqué qu’il « fight like a pig !!! ». Et encore un énorme combat de notre Jésus durant 5 sets. Avec le soutien de tout le public, contre un très bon Martin ALLEGRO. Qui lui aura finalement taillé le lard. Et une très courte défaite, sur le fil, 12/10 à la belle.

Tomi LAKATOS (out) : Le pouce droit éclaté, n’aura pu prendre sa raquette et défendre l’étendard amiénois ce soir. Mais ça ne l’aura pas empêché de faire un peu d’auto-stop. Et encore merci aux Roannais pour l’avoir emmené et jeté de leur minibus sur Paris.

Arnaud SELLIER (coach) : Aurait bien envoyé sa feuille de match, comme d’autres, depuis IBIZA ce soir... Car après un gros match perdu hier à Coudun en Nationale 3, les compositions et décompositions d’équipes toute la semaine à cause du COVID, les allers et retours dans tous les sens, le montage et démontage de la salle, et l'envoi d'une camionnette pleine de Prozac et d'une cellule psychologique de crise à Antoine HUON, toujours roulé en boule et couché en position foetale, torse nu et sans slip par 3 degrés sur le parking de Coudun, 24 heures après le drame, coach Arnaud aura bien besoin d’un petit break prochainement... Mais bon, pas tout de suite... Et la victoire de ce soir l’aura quand même reboosté pour 1000 ans !

 

VAMOS JESUS !!!!

VAMOS JESUS !!!!

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 22:44

Dimanche 9 janvier, 9ème journée du championnat de proB (et fin de la première phase), avec la réception de METZ.

Et pour le passage dans cette nouvelle année 2022, pour ce saut à l’élastique sans élastique,  entre la furia Omicron,  les protocoles sanitaires qui changent toutes les 15 minutes, le drapeau européen de l’amitié décroché sous l’arc de triomphe, et le président Macron atteint d’un syndrome de Gilles de la TOURETTE, cette année 2022 s’annonce vraiment grandiose.

Surtout qu’elle aura débuté par un TRÈS GROS MATCH DE PING !

Malheureusement défaite des Amiénois 3/2. Passés près d’une grosse dérouillée 3/0 contre les messins. Puis à deux doigts du hold-up pour l’emporter 3/2.

Mais bon, au final déconvenue samarienne 3/2.

Ça perd, ça gagne, puis ça perd. Ça c’est le tennis de table.

Mais l’équipe occupe encore quand même la deuxième place du championnat. Pas si mal.

Avec un retour devant les tables prévu le dimanche 23 janvier à 15h salle Labaume pour un autre gros match (c’est ça qui est bien en proB, il n’y a que des gros matchs !), et réception de ROANNE !

Vamos AMIENS !

 

Les Messins

Florian BOURASSAUD (n°97) (1 victoire) : En peu en retard sur l’épiphanie, aura quand même envoyé de la galette et de la frangipane sur Jesus CANTERO, pour s’imposer 3/2. Avant, dans son deuxième match, de s’étrangler avec la fêve et de sombrer, asphyxié, 3/0 contre Tomi LAKATOS.

Esteban DORR (n°54) (1 victoire + double) : Covid négatif, mais un jeu aujourd’hui très très positif. Et belle victoire 3/2 contre Tomi LAKATOS en sauvant une balle de match. Puis nouveau triomphe en double associé à Diogo, pour s’imposer 3/2 contre Jesus et Grégoire. Quand il cherche les victoires, il les trouve, le chercheur DORR.

Diogo CHEN (n°62) (double) : Les bonnes résolutions pour 2022 : faire du sport, et gagner ses matchs en 3 sets. Mais bon, comme tout le monde, il s’y mettra lundi. Et défaite 3/2 ce dimanche contre un très bon Grégoire JEAN.

Dorian NICOLLE (coach) : En difficulté d’entrée sur la connaissance des règlements pour l’inscription ou non sur la feuille de match du remplaçant Damien LLORCA. Arnaud SELLIER se sera bien proposé pour lui remplir lui-même sa feuille. Mais refus courtois. L’expérience.

Les Amiénois

Jesus CANTERO (n°55) (0 victoire) : Aura vécu ce soir le deuxième effet, kiss mais pas cool, du Covid 19 après son infection il y a 3 semaines : plus de souffle, plus de jambes... Et défaite par la plus courte des marges, et au bout des alvéoles pulmonaires, 11/9 à la belle contre Florian BOURRASSAUD. Avant le double, Didier HUON était prêt à lui faire une double greffe de poumons dans la seconde salle (c’est comme ça quand on est bricoleur, avec des mains d’or). Mais Benoît VAQUIER n’était pas là, on n’aura pas trouvé de donneur volontaire. Et malheureusement nouvelle défaite dans ce funeste double avec Grégoire JEAN, 3/2 contre Esteban DORR/Diogo CHEN.

Tomi LAKATOS (n°52) (1 victoire) : Impérial dans son début de match contre Esteban DORR, avec une zone de confort de la surface d’un stade de foot. Avant qu’elle ne se réduise à la taille d’un timbre poste à la fin du 4ème et tout le 5ème set. Et défaite, malheureuse, 3/2 après avoir eu balle de match au quatrième. Mais un Tomi régénéré dans son deuxième match contre Florian BOURRASSAUD, qui  re-rentrera dans sa bulle, et s’imposera avec autorité 3/0.

Grégoire JEAN (n°74) (1 victoire) : Comme Albert CAMUS, au milieu de l’hiver, il aura découvert en lui un invincible été. Et mené deux sets à 0 par Diogo CHEN, et à 9/9 dans les 3ème et 4ème sets, il trouvera brillamment les solutions pour s’en sortir. Et au final, s’imposer, solaire, 3/2. Mais punaise, est ce quelqu’un a pensé un jour à lui filer les dossiers pour la résolution du conflit israélo-palestinien, la faim dans le monde, et l’anéantissement du COVID-19 ???

Horacio CIFUENTES (vacaciones): Toujours dans la pampa de Buenos Aires, avec les gauchos, en train d’essayer d’attraper au lasso des taureaux et/ou de jeunes Argentines. Mais Jesus CANTERO l’a appelé ce soir pour qu’il ramène rapidement ses fesses  pour le prochain match contre ROANNE !

Arnaud SELLIER (coach) : Pour Noël aura heureusement reçu en cadeau trois nouvelles paires d’ongles pour chaque main. Oui, le banc à Amiens, c’est un peu stressant.

 

Quand tu signes tes dernières volontés avant le match contre METZ

Quand tu signes tes dernières volontés avant le match contre METZ

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 14:27

Mardi 21 décembre, 8ème journée du championnat, et déplacement à Issy. Difficile pour les Amiénois d’enchaîner deux gros matchs en deux jours. Surtout en passant du chaudron incandescent de la salle Labaume, au frigidarium de la salle Mimoun, chauffage en panne. Mais les Amiénois se seront fait violence, en profitant de l’absence du leader isséen Marcos MADRID (bon rétablissement Marcos).  Et victoire 3/1 !

Les Samariens continuent à rester en tête du groupe, avec 21 points, égalité avec THORIGNE, et 2 points devant ROANNE et TOURS. Incroyable. C’est donc ça, la magie de Noël…

Bonne fêtes de fin d’année à tous !

A l’an prochain en proBay, pour la suite d’une saison pleine de bruit, de fureur. Et surtout de ping.

Les Isséens

Rémi MENAND (n°107) (1 victoire) : Aura décoré le sapin non pas avec des guirlandes cette année, mais avec les tripes de Horacio CIFUENTES. Et belle victoire 3/0, charcutière. Avant de tomber sur des épines, et de devoir repasser en mode vegan. Pour se faire cingler 3/0 par le père Fouettard LAKATOS.

Alexis DOUIN (n°144) (0 victoire) : Avec ce petit coup dans le dos contre Grégoire JEAN, il nous aura tous laissé bouche bée, DOUIN. Mais petite traversée du désert pour au final s’incliner 3/1. Contre le fier touareg amiénois, Sidi Greg.

Hugo DESCHAMPS (n°134) (0 victoire) : Belle rencontre de Hugo contre Tomi LAKATOS. Avec beaucoup de solutions. Tant au point de vue taquetique que tékeunique. Avait presque trouvé la clé, DESCHAMPS. Pour malheureusement finir sur une défaite, mais encourageante, 3/2.

Marcos MADRID (n°71) : En mode CANTERO, covidé également. A priori, le virus cette année parle couramment espagnol: Puta ! Mais bon rétablissement monsieur MADRID.

Les Amiénois

Tamas LAKATOS (n°46) (2 victoires) : Pour Tomi, Issy, ça n’est plus Paris, mais l’Antarctique. Les doigts gelés, sa capacité de réflexion tactique aussi, monsieur LAKATOS sera passé près de la correctionnelle dans son premier match, contre un Hugo, brutalement présidentiable. Mais victoire 3/2, après un ballotage défavorable, contre un DESCHAMPS élysé. Dans son deuxième match, la température corporelle remontée,  son sang enfin décongelé et refluidifié, lui irriguant surtout de nouveau le cerveau, aura retiré ses moufles pour s’imposer brillamment contre un bon Rémi MENAND, 3/0.

Horacio CIFUENTES (n°59) (0 victoire) : Son esprit était déjà à Buenos Aires par 28°C. Son corps et sa raquette, eux, par contre, étaient toujours à Issy Les Moulineaux. Mais par -1°C. Et forcément donc, gros choc thermique. Et grosse défaite 3/0 contre un excellent Rémi MENAND, lui, toujours chauffé à blanc.

Grégoire JEAN (n°77) (1 victoire) : Faîtes le jouer torse nu et sans slip dans un congélateur, il vous demandera, avec le sourire, de bien refermer la porte. Car ça fait courant d’air. Après avoir nourri les pingouins dans la salle d’à côté, et tué deux ours blancs à mains nus, entre deux sets contre Alexis DOUIN, aura même trouvé le temps d’aider Ludovic JAUMOTTE à finir de construire son igloo au fond de la salle. Grégoire JEAN, le professionnel. Joss BEAUMONT likes this. Et belle victoire, sur la banquise, 3/1.

Arnaud SELLIER (coach) : Ça aura soufflé le chaud et le froid aujourd’hui. Mais coach Arnaud, comme toujours, aura bouilli intérieurement, tout en restant de glace. Au dessus de la poker face : la Iceberg face, à la Nono. Y compris en découvrant les 2 parts de pizza froide restantes au pot d’après match ! La légende dit qu’un jour un joueur a réussi à manger à sa faim à Paris. Mais à priori, en relisant les notes du trip advisor d’Issy, ça n’était pas Stéphane HUCLIEZ.

Jesus CANTERO (n°61) (J2 post-covid) : Convalescent. Mais mène déjà 2/1 et 10/4 sur le coronavirus.

Kop LABAUME : Merci aux derniers aventuriers des temps modernes. Auront bravé l’hiver, et fait monter la température salle Mimoun. Et nous auront ainsi évité la bronchopneumopathie purulente suraiguë. Muchos gracias. Y felices fiestas los amigos !

Grégoire JEAN : a/cherche à imiter le cri de la galinette cendrée pour déconcentrer les joueurs d’Issy b/ souffle une dernière fois sur ses phalanges congelées avant l’amputation c/ susurre quelques mots d’amour à sa bienaimée, car c’est toujours comme ça qu’on fait quand, comme lui, on a le cœur sur la main

Grégoire JEAN : a/cherche à imiter le cri de la galinette cendrée pour déconcentrer les joueurs d’Issy b/ souffle une dernière fois sur ses phalanges congelées avant l’amputation c/ susurre quelques mots d’amour à sa bienaimée, car c’est toujours comme ça qu’on fait quand, comme lui, on a le cœur sur la main

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 00:36

Lundi 20 décembre 2021, 2ème journée (en retard) du championnat de proB, et réception de ISTRES.

Enorme match. Et victoire 3/2 des Amiénois, qui auront remonté un handicap de 2 sets à 0 dans le double décisif, plus un 8/10 à la belle : OUF !!! Le kop Labaume en apnée durant 45 minutes. Et énorme ambiance salle Labaume! 

Avec 18 points au compteur, l’équipe de l’Amiens Sport Tennis de Table occupe désormais, égalité avec THORIGNE, la première place du championnat de proBay.

Désolé, mais si ça continue comme ça, on ne va pas tarder à refaire les fanfarons !!!

Les Istréens

Georgios STAMATOUROS (n°148) (0 victoire) : Le champion grec. Mais pas de salade : aura envoyé du Tzaziki et de la moussaka coup droit contre Horacio CIFUENTES. Malheureusement petite indigestion. Et lavage gastrique par el doctor de Argentina, senor Hori. Et défaite, au tubage, 3/0.

Lucas MOLAND (n°157) (0 victoire): Aura mis du rythme dans sa grosse discussion contre Grégoire JEAN. Et donc, plus en mode phrases rapides, que MOLAND ce soir.  Mais malgré des échanges de toute beauté, ça n’aura pas suffi. Et défaite 3/1.

Guillaume ALCAYDE (n°183) (0 victoire) : Entré déterminé pour le double. Grosse prestation. Et jusqu’à 10/8 au 5ème set : ALCAYDE. Plus ALKA SELTZER, malheureusement, après le 10/12 à la belle.

Félix LEBRUN (n°110) (2 victoires): Le plus jeune joueur de la proB. Jusqu’au mois dernier, il croyait encore au Père Noël. Mais désormais, c’est lui, le père Noël. Et ce sont les Istréens qui y croient. Une progression fulgurante, et une maturité à toute épreuve.  Encore un énorme 2 sur 2 ce soir avec deux victoires de rang, contre Tomi LAKATOS 3/2, puis Horacio CIFUENTES 3/0. Plus qu’à se laisser pousser une barbe blanche, passer son permis traineau, et apprendre à jouer avec une hotte sur le dos. En écoutant en boucle Mariah CAREY. Ce sera bien ça le plus dur !

Les Amiénois

Tamas LAKATOS (n°46) (0 victoire + double) : Le succès c’est tomber 3 fois, et se relever 4. C’est dommage, contre Felix LEBRUN c’était en trois sets gagnants : et donc, défaite 3/2. Mais de retour aux affaires, et soutenu par Grégoire JEAN dans le double, aura montré à toute la salle qu’un gagnant au ping, était en fait un perdant qui aura essayé deux fois de plus que l'adversaire. Surtout à 10/10 à la belle. Et victoire 3/2 dans le double.

Horacio CIFUENTES (n°59) (1 victoire) : Aura chaussé ses bottes de 7 lieux contre l’ogre Giorgios STAMATOUROS. Et victoire à l’énergie, 3/0. Avant de se faire perdre dans la forêt par le petit lutin istréen. Sans caillou, et sans solution: défaite 3/0 contre Félix LEBRUN.

Grégoire JEAN (n°77) (1 victoire + double) : Pas encore le 31, mais aura déjà enfilé et joué en smoking ce soir. Le George CLOONEY du ping : la même coupe de cheveux, mais surtout, la même classe, et la même élégance. Et victoire 3/1 contre Lucas MOLAND. Puis 3/2 dans le double, associé à Tomi LAKATOS. What else ?

Arnaud SELLIER (coach) : Quel suspens. Quelle tension. Aura fini la rencontre à l’entrée de la salle, directement branché sur le défibrillateur électrique.

Jesus CANTERO (n°61) (covidé) : Gros fight contre le Covid-19. Car ce petit fourbe de virus lui aura déjà piqué le goût et l’odorat. Mais pas grave. Jesus lui a mis quelques claquettes et coups de soft. Et ça va déjà beaucoup mieux. Vamos Jesus !

Christmas team!

Christmas team!

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2021 5 10 /12 /décembre /2021 06:05

Jeudi 9 décembre, rencontre contre MIRAMAS. Les joueurs du Sud n’auront pas ramené le soleil. Mais du talent. Et malgré les températures hivernales, il aura fait très très chaud salle Labaume, après une rencontre incandescente. Même si ce jeudi il aura beaucoup plu sur la verrière de la salle Labaume, et dans nos cœurs, après une défaite amiénoise 3/2, après 3h30 de gros combats…

Car après avoir été menés 2/0 et à 2 points du 3/0, après avoir égalisé à 2/2 et sauvé une première balle de rencontre dans le double, on s’était vu l’emporter 3/2… Mais ça ça n’arrive que dans les films américains ! Défaite 3/2 donc.

Mais avec les honneurs. Et des émotions. Beaucoup d’émotions. Et c’est au final quand même pour ça qu’on joue, et qu’on regarde ce sport.  Même si ces matchs de proB devraient plutôt se jouer entre une unité de réanimation cardiologique, et des urgences psychiatriques.

Les Miramassiens

ZHENG Junge n°68 (1 victoire) : Il aura beaucoup toussé toute la soirée. Et partira passer un test PCR ce jour. Mais si jamais il est COVID+, tout le monde va demander à choper le coronavirus ! Car quels matchs! Il aura commencé par détruitre Grégoire JEAN 3/2 et ne sera pas loin de ré-éditer la même performance contre Tomi LAKATOS (mais défaite 3/2). Le variant miramassien Zhengjugien nous aura fait très mal ce soir.

Paul LAVERGNE n°101 français (1 victoire) : Il avait déjà le talent. Il a maintenant la puissance. Et Paul aura sévèrement boxé Tomi LAKATOS, débordé, et groggy dans les cordes. Du punch et de l’uppercut pour Paulot BALBOA. Oui, ROCKY LAVERGNE III, le retour. Et très belle victoire 3/2.

HE CHENG Zhiwen n°44 (0 victoire) : « Quand la Légende est plus belle que la réalité, imprime la Légende » (L’homme qui tua Liberty Valance, John FORD, 1962). Un monstre. De 60 ans. Il aura tout connu : les sets de 21 points, les balles de 38, la colle rapide, les balles plastiques. Oui, quand on y repense, Monsieur ZHE WEN a mis du talc sur les fesses, puis langé Jan Owe WALDNER… Et encore une énorme prestation ce soir. Il ne cédera que 13/11 à la belle contre un Horacio CIFUENTES de gala. Mais quel match encore... Monsieur Zhiwen joue encore mieux que l’an dernier. Et il continue à progresser. A l’âge auquel les gens normaux prennent une carte vermeil, regardent les chiffres et les lettres, et partent à la pêche. Respect… Immense.

Les Amiénois

Grégoire JEAN (n°77) (0 victoire) : Pas trop dans son assiette ce jour. Avec de petites douleurs au bide depuis le matin. Et le docteur ZHENG Junge n’aura pas arrangé les affaires avec sa consultation. Séance d’acupuncture sur Grégoire. Et ça aura piqué ! Les yeux, puis la tête, avant les fesses. Et défaite 3/2.

Tamas LAKATOS (n°46) (1 victoire) : Sur l’autoroute de la lose, s’était directement mis sur la file du télépéage dans son premier match contre Paul LAVERGNE. Et défaite 3/2. Avant, dans sa deuxième rencontre, de rouler pleins phares sur la file de gauche. Juste pour empêcher ZHENG Junge de le doubler. Et victoire 3/2. Comme un chauffard. Mais on prend !

Horacio CIFUENTES (n°59) (1 victoire) : L’équipe était mené 2/0 quand on lui a demandé de descendre à la mine. Avec l’ingénieur HE Zhiwen. Et bien monsieur CIFUENTES est parti au charbon. A l’ancienne, en poussant les wagonnets. Un Horacio passé pas loin du coup de grisou à 10/10 à la belle. Mais trois coups de pioche plus loin, il s’imposera 13/11, le visage noirci mais irradiant de bonheur. Une victoire silicosique qui aura fait beaucoup de bien. Le match de la soirée.

Jesus CANTERO (n°61) (défaite en double) : On va demander à madame CANTERO qu’elle arrête ses légumes verts et la mise au régime de Jesus. Qu’on lui redonne à manger de la chair fraîche et des fœtus !!! Anémié, Jesus n’aura rien pu faire avec Grégoire, contre les polyglobuliques Paul LAVERGNE et HE Zhiwen. Et défaite 3/2.

Arnaud SELLIER (coach) : Dans sa liste logistique a déjà rajouté une paire de chaussettes propres supplémentaires. Et s’est déjà inscrit dans un CAP d’Orfèvrerie pour réparer les bracelets porte-bonheur qui se brisent juste avant les matchs. Va également probablement débuter un BTS d’expert en soutien psychologique et médecine de catastrophe. Mais doit se mettre au Hongrois avant. Oui, encore beaucoup de pain sur la planche pour coach Arnaud!

 

Mais oui HORI!

Mais oui HORI!

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 13:19

Mardi  7 décembre 19h, match contre TOURS. Une redoutable équipe avec trois joueurs top 30. Une team de proA en proBay : les Ogres de la poule.

Mais les petits poucets amiénois, en semant régulièrement des Butterfly 3* sur leur chemin, (l’équivalent de petits cailloux pour Tomi LAKATOS), ne se seront pas perdus dans la forêt tourangelle.

Loin de là. A la surprise générale, ils finiront même par terrasser les géants adverses.

Enorme victoire 3/0 ! Comme dans un conte de fées.

Restera toutefois  à confirmer ce jeudi contre les sorciers, et habituels briseurs de rêves, de MIRAMAS.

Les Tourangeaux

Gustavo TSUBOI (n°2) (0 victoire) : Pas la soirée samba brésilienne ce jour pour Gustavo. Mais plutôt la figure imposée « Paso doble ». Brutalement emmené dans un pas de deux, infernal et diabolique, par le fier Hidalgo Jesus CANTERO. Pour finir par une sortie de piste, et un scratch sur la feuille de note des juges de la danse de salon. Et une défaite 3/1.

Enzo ANGLES n°30 français (0 victoire) : Un peu chafouin sur son premier set sur Tomi LAKATOS : Angles obtus. Puis régénéré et très tranchant dans les deux manches suivantes : Angles aigu. Pour finir par craquer dans les deux derniers sets, avec une défaite 12/10 à la belle : Angles mort.

Yevhen PRYSHCHEPA n°34 (0 victoire) : A l’approche du 25 décembre, parti pour faire ses cadeaux de Noël. Se sera dépensé et aura dépensé sans compter. Combien ? Le  prix chais pas. Mais au final aura pris tarif sur Horacio CIFUENTES, le père Fouettard amiénois. Qui lui aura choucrouté tous ses présents sous le sapin. Et défaite cruelle, 13/11 à la belle.

Lilian BARDET (n°78) : Blessé au bras. N’aura pu distribuer des patates que près de l’appareil à raclette. En attendant d’en renvoyer de très grosses devant la table !

Bruno SIMON et le DJ : Grosse prestation, grosse organisation : bravo. Pour qu’à jamais TOURS ne disque. Et merci pour l’accueil et le repas du soir.

Les Amiénois

Jesus CANTERO (n°61) (1 victoire) : Mis au régime depuis 15 jours par madame CANTERO. N’envoie plus désormais que des petits pois et des haricots verts. A la vapeur. Aura donc trainé ce soir Gustavo TSUBOI à sa réunion Weight Watchers. Avec le résultat sur la balance : énorme victoire 3/1 ! Mais dès la fin de rencontre, les Tourangeaux avaient déjà commencé à préparer le match retour : c’était soirée raclette. Juste pour faire replonger Jesus : à la limite du fair-play. Mais ça joue !

Tamas LAKATOS (n°46) (1 victoire) : So british. Tout le flegme et la nonchalance britannique lors de son énorme match contre Enzo. En finesse, sensibilité, et puissance : Tomi aura joué le petit doigt en l’air, en trempant ses scones dans sa tasse de thé, dans laquelle flottait négligemment un nuage de lait... Et superbe victoire 3/2, 12/10 à la belle. Aura fait retoucher à Angles terre. Et forcément, anobli direct dans la foulée par Arnaud SELLIER et la Queen Elisabeth II.

Horacio CIFUENTES (n°59) (1 victoire) : Lionel MESSI, son compatriote, lui aura montré la voie cette semaine avec son ballon d’or. Mais notre orfèvre amiénois lui, aura travaillé une autre matière. Pour se fondre des nerfs d’acier et des testicules du même métal. Et une très belle victoire, à la mine et à la forge, sur Yehven PRYSCHEPA 3/2, 13/11 à la belle.

Grégoire JEAN (n°77) : Pas eu le temps de rentrer pour Grégoire. Mais stratégique : aura glissé de la place sur le banc de touche à celle à côté de l’appareil à raclette. On aura en tout cas pu apprécier son toucher de spatule et sa coupe de fromage fondu. Toujours le pur talent du joueur gaucher !

Arnaud SELLIER (coach) : Créateur de sujets pour le bac philo cette année : « Le ping-pong, c’est vraiment n’importe quoi ». Vous avez 4 heures.

Tours de magie

Tours de magie

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 05:59

Mardi 16 novembre 19h, 5ème match du championnat de proB, et réception d’ARGENTAN.

Le premier match de la saison à domicile : enfin ! Et avec du public !

Mais bon, malgré tout, pas un match en pantoufles : le Kop Labaume était là. En place. En feu !

Et les supporters de l'ASTT auront embrasé la salle Labaume et les Argentanais. Avec une belle victoire 3/1 !

Les Amiénois avec 10 points en 4 matchs se replacent dans le groupe de tête, et occupent désormais la 3ème place de la poule.

Avant la prochaine rencontre le 7 décembre à l’extérieur, avec le gros match contre TOURS.

 

Les Argentanais

Vildan GADIEV (n°66) (1 victoire) : Bien revenu de sa blessure à la main, en aura profité pour vacciner Grégoire.  Forcément au Sputnik. Mais à la russe : avec deux injections simultanées dans chaque bras, et le rappel en plein cœur.  Et belle victoire, sanitaire, 3/1.

Arseny GUSEV (n°82) (0 victoire) : Le système immunitaire défaillant ce soir. Avec les globules blancs en déroute et en panique dans sa première rencontre, contre Jesus CANTERO. Et moins immuno que déprimé, après une lourde défaite 3/0. Dans son deuxième match contre Tomi LAKATOS, régénéré, aura recommencé à fabriquer de l’anticorps. Mais épuisement de ses plasmocytes après avoir mené 2 sets à 0. Et défaite, immunologique, 3/2.

Maksim KISELEV (n°105) (0 victoire) : Encore un petit reliquat d’Halloween dans son match contre Tomi LAKATOS. Aura donc commencé par envoyer et distribuer quelques bonbons. Mais notre dentiste amiénois l’aura vite rappelé à l’ordre: examen bucco-dentaire énergique. Et gros détartrage. Pour une défaite, incisive, 3/0.

 

Les Amiénois

Jesus CANTERO (n°61) (1 victoire) : Match plein de Jesus, enfin ressuscité, dans la première rencontre de la soirée, contre le leader argentanais Arseny GUSEV. C’était opération portes ouvertes pour CANTERO. Qui sera rentré dans le jeu puis dans la tête de Arseny, comme dans une auberge. Forcément espagnole. Et victoire nette, service compris, 3/0.

Grégoire JEAN (n°77) (0 victoire) : Les Américains voulaient construire un mur à la frontière avec le Mexique;  les Polonais voudraient bien, eux, en ériger un devant la Biélorussie. Et donc Grégoire, dans le move actuel, aura commencé par monter quelques parpaings contre Valdin GUSEV. Mais manque de ciment. Et aura pris quelques coups de truelle. Avant que le maçon soviétique ne finisse par faire voler en éclat son début de construction. Et défaite 3/1.

Tamas LAKATOS (n°46) (2 victoires) : Enfin à la maison pour Tomi. Aura donc joué son premier match contre Maksim KISELEV en charentaises. Avec encore la marque de l’oreiller sur la joue. Et victoire tranquille, 3/0. Mais dans son deuxième match contre Arseny GUSEV, après un début les yeux collés et la bouche pâteuse, aura fini par faire sonner son réveil une fois mené 2 sets à 0. Pour le come back de la soirée. Et un beau succès, somnanbulique, 3/2 de l'Homme de la soirée. Offrant une superbe victoire aux Amiénois !

Le Kop Labaume (cœur sur vous) : Le chef Nathan aura fait monter la température à 1000 degrés salle Labaume. Avec forcément, direct une mise en demeure et une remontée de bretelles par la COP 26. Et la mise en PLS de l’activiste Greta THUNBERG qui avait déjà commencé à convulser. Mais ça valait le coup !

Merci aux supporters et à tous les bénévoles !

 

Mesdames et Messieurs, le KOP !

Mesdames et Messieurs, le KOP !

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 00:23

Vendredi 6 novembre 2021 et 4ème journée du championnat de proB.

Match à Thorigné Fouillard. En Bretonnie, à côté de Rennes.

L’équipe en forme du moment avec 3 matchs et déjà 3 victoires contre METZ (3/2), ISSY LES MOULINEAUX (3/0) et ROANNE (3/1). Une équipe thoréfoléeenne toujours invaincue et qui le restera encore ce soir. Car malheureusement défaite 3/1 des amiénois, malgré la présence du minikop.

Mais logique sur l’ensemble de la rencontre.

Plus qu’à faire mieux lors du prochain match le mardi 16 novembre contre ARGENTAN. Pour la première fois à la maison. Et pour se régénérer dans le cocon de la salle Labaume. Home sweet home….

 

Les thoréfoléens

Noshad ALAMIYAN (1 victoire): Le Austin POWERS thoréfoléen. Avait transitoirement perdu son mojo contre le docteur DENFER- JEAN (et défaite 3/1). Mais l’aura promptement retrouvé contre un Jesus CANTERO dépité (et triomphe 3/0). Pour donner la victoire à toute une salle et un peuple breton.

Léo DE NODREST (1 victoire) : Hésite encore pour sa reconversion : boucher en top coup droit. Ou charcutier en top revers... Aura entre-temps mené Tomi LAKATOS à l’abattoir ce soir. Et belle victoire 3/2, 9 à la belle.

Vincent PICARD (1 victoire) : Les mois d’octobre et novembre, distribution des prix Nobel. Vincent concourait pour celui de Poésie. Il aura donc passé la soirée à envoyer des Alexandrins, et aussi quelques missiles  à Horacio CIFUENTES. En hommage à Alfred NOBEL, inventeur de la dynamite, il aura en effet surtout balancé de la TNT en coup droit et en revers durant 4 sets. Et victoire 3/1.

 

Les Amiénois

Tomi LAKATOS (1 victoire) : Le triomphe des féministes : il est là l’homme déconstruit ! Avec le jeu et la confiance au service en mille morceaux à 9/9 à la belle. Et défaite frustrante 3/2 contre Léo DE NODREST.

Grégoire JEAN (1 victoire): Son jeu est indexé sur le prix de l’essence. Et donc pour cette soirée, il était au sommet du sommet. Avec une très belle prestation et une énorme victoire contre Noshad ALAMIYAN 3/1. Grégoire, le roi du pétrole ce soir.

Horacio CIFUENTES (0 victoire) : En hommage à ses deux injections de vaccin russe, le célèbre sputnik, Vincent PICARD aura envoyé notre Horacio sur orbite. Et défaite cosmique 3/1.

Jésus CANTERO (0 victoire) : Suite à sa blessure au premier doigt de la main, ne peut même plus dire pouce à son opposant quand ça va mal. Il est désormais obligé de brandir le majeur. Mais c’est mal interprété par l’adversaire. Et l’arbitre... Et défaite 3/0 contre Noshad ALAMIYAN.

Arnaud SELLIER et le minikop (Antoine, Thibaut et Arthur) : Dégoûtés par cette première défaite contre Thorigné-Fouillard, ils ont enfilé direct une chasuble jaune à la fin du match. Et ils bloquent actuellement toujours le premier rond-point à la sortie de Rennes.

Dure soirée pour les amiénois et le minikop. La photo avant le drame. A ce moment de la soirée ils avaient encore leurs chasubles noires. Ils n'avaient pas encore enfilé leurs gilets jaunes.

Dure soirée pour les amiénois et le minikop. La photo avant le drame. A ce moment de la soirée ils avaient encore leurs chasubles noires. Ils n'avaient pas encore enfilé leurs gilets jaunes.

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 23:48

Mercredi 3 novembre. Troisième journée du championnat de proB contre Lille. 

Et du coup (nous aussi on a des bases de chti) place au derby des Hauts de France, cher à coach SELLIER.

Car avec la fusion des Régions, le Nord Pas de Calais aura tout confisqué à la Picardie : le pouvoir politico-économico-culturel, le pôle espoir, nos derniers espoirs et désespoirs, et  la première place au classement de la cirrhose.

Mais pas la victoire au ping !  

Et beau triomphe 3/0 des amiénois ce soir. Avec le soutien de tout un peuple : le célèbre kop Labaume, qui aura fait le déplacement. Et recréé l’ambiance du Maracana. Bravo à tous.

 

Les Lillois

Romain LORENTZ  (0 victoire) : Grosse bataille tactique, de service/remise, et de petit jeu contre Tomi LAKATOS. Avec un Lorentz impérial, et de marbre, dans les 3 premiers sets. Mais qui aura cédé dans les 2 derniers : la chute de l’empereur Romain. Et défaite 3/2.

Jordy PICCOLIN (0 victoire): Aura découvert ce qu’était vraiment l’Enfer du Nord. Après le secteur pavé d’Arenberg, en aura pris trois sur la tête par Horacio CIFUENTES. Et défaite paris-roubaiesque, 3/0.

Bastien DUPONT  (0 victoire) : Pensait que Grégoire JEAN, son partenaire à Villeneuve sur Lot, allait jouer comme à l’entrainement. Et non, pas de bol : Greg aura, ce soir, joué de la main gauche ! Et défaite 3/0.

Les Lillois : très bon accueil, merci. Direct 3 glacières dans le green-book de coach SELLIER. Qui aura repris de tout, deux fois. Pour tous ceux qui se demandent pourquoi ils n’ont pas eu de fondant chocolat aux spéculos. Voilà. C’est simple.

Philippe STRICANE (Hérain for ever) : 40 ans après, l’ancien amiénois n’aura pas changé ! Le ping-pong ça conserve.

 

Les Amiénois

Tomi LAKATOS (1 victoire) : Le retour gagnant de l’enfant de Budapest. Hongrois que ça ne passera pas. Et erreur. Match plein, hyperconcentré et tactique de Tomi. Et très belle victoire, 3/2, contre un gros client, Romain LORENTZ.

Grégoire JEAN (1 victoire): Le mois dernier on fêtait les 40 ans de l’abolition de la peine de mort. Mais Grégoire JEAN, ce soir, l’aura remise à l’ordre du jour. En plaçant la tête de Bastien DUPONT sur le billot. Puis en activant sa guillotine revers. Avec une belle victoire, tranchante, 3/0.

Horacio CIFUENTES (1 victoire) : Ce mercredi aura vraiment gagné sa place, et son rond de serviette, à la table de John WICK et de Denzel WASHINGTON- the Equalizer. Dans un match brutal, impitoyable, et bourré d’ultraviolence, contre Jordy PICCOLIN. Enorme rencontre, et très belle victoire 3/0. Sans contestation aucune. L’inconscient qui aurait levé le doigt pour protester se serait de toute façon fait briser les os. Un par un.

Kop Labaume : gros cœur sur vous.

La famille amiénoise

La famille amiénoise

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 19:18

Le petit bras. El pequeno brazo. The short arm…Quiconque ne l’a jamais eu, n’est assurément pas un vrai joueur de ping-pong.  

Oui, à ton âge, moi aussi j'avais le petit bras

Oui, à ton âge, moi aussi j'avais le petit bras

Sarah BERNHARDT, non classée mais pleine de classe, affirmait que le trac, ça finissait par venir avec le talent.  Mais au tennis de table le petit bras ne s’observe que rarement chez les joueurs pros et brillants. Oui, le petit bras est surtout l’apanage des tocards. Mais des tocards magnifiques. Qui, un jour, ont tout perdu, en voulant tout gagner.

"Mon Dieu, comme vous n'avez pas de talent..."

"Mon Dieu, comme vous n'avez pas de talent..."

Le petit bras : c’est quoi ?

Le petit bras ça ne se verbalise pas. Ça ne se raconte pas.  Le petit bras, ça se ressent. Et ça se vit. Intensément.

"Ach, noch un klein Arm..."

"Ach, noch un klein Arm..."

Sigmud FREUD, célèbre préparateur mental autrichien du XIXème siècle, l’aurait caractérisé comme un malaise général, un engourdissement global. Avec un rythme cardiaque qui s’accélère. La bouche qui s’assèche (alors qu’on n’est qu’à trois pas de la buvette). Et l’impossibilité de déglutir, comme si il y avait deux balles de ping-pong au fond de la gorge…. Et un bourdonnement sourd, ou un sifflement strident, qui monte entre les deux oreilles. Le sang et les 25 mille milliards de globules rouges qui tapent comme des dingues aux tempes. Les neurones qui se déconnectent les uns après les autres. Puis qui convulsent. Avec les pensées qui se télescopent à deux mille à l’heure. Et à la clé plus aucune réflexion. Ni aucune suite d’idées logiques, raisonnables, ou raisonnées. A la place, un petit singe peut même se mettre à battre des cymbales dans la boîte crânienne…

Le joueur de Hérain à 10/8 à la belle

Le joueur de Hérain à 10/8 à la belle

Le petit bras c’est une attaque totale de panique. Mais en silence. Sidéré comme le petit lapin dans les lumières pleins phares d’une voiture.

On est ridicule quand on a le petit bras

On est ridicule quand on a le petit bras

Et cette sensation terrible d’évoluer au ralenti.  Avec des chaussures de skis aux pieds, et des jambes en coton. Pourtant la ligne d’arrivée a été entrevue, elle est à deux encablures. Mais plus on s’en approche, plus elle s’éloigne…

Tous les partenaires sont pourtant derrière, sur le banc, à encourager,  ou à se demander mais-punaise-qu’est-ce-qu’il-fout…Et pourtant l’Homme au petit bras vit un moment d’extrême solitude. Comme l’enfant abandonné par sa mère. Comme Mowgli dans la jungle. Comme Bambi après que le chasseur ait tué sa mère. Car quand on a la pétoche au ping-pong, on est tout seul. La très très grosse solitude du pongiste de fond.

Quand tu as mené 10/3 et que tu es mené 10/11

Quand tu as mené 10/3 et que tu es mené 10/11

Mais en fait, contrairement à sa dénomination, le bras n’est pas petit. Il ne se raccourcit pas du tout. Par contre, ce membre qui porte la raquette se met  à peser 2 tonnes. Chez certains il peut devenir tout flasque. Chez d’autres il est au contraire ultra-crispé, les muscles saillants et congestionnés, comme ceux de Sylvester STALLONE dans Over the Top (chef d’œuvre méconnu). Mais pour le même résultat : plus aucune sensation dans la balle. L’impression de top-spiner ou de bloquer une pelote de laine. Et ce bas du filet qui se met à attirer systématiquement toutes les balles. Quelle catastrophe…

Avec pour finir, l’apothéose : l’ultra-désagréable sensation de voir l’esprit se détacher de son enveloppe corporelle. Et flotter au plafond de la salle, entre les néons. Pour mieux se regarder jouer avec la dextérité d’une quiche lorraine et la vivacité d’une palourde. Et forcément perdre au final.

Car sans encore voir la grande lumière blanche au bout du tunnel, le joueur au petit bras vit quand même les préliminaires d’une petite mort.

On a aussi la possibilité de servir dans le filet  à 10/11

On a aussi la possibilité de servir dans le filet à 10/11

Le petit bras : c’est quand ?

Le petit bras est un habitué des extrêmes. Il aime bien le début de match. Mais plus encore la fin de set.  Au début de la rencontre, on peut mettre ça sur le compte de la mise en route : le traczir de début de combat. Mais au bout de quelques échanges, ou de quelques points pour les plus laborieux, une fois chaud, c’est bon, il disparaît. Pour nous permettre d’évoluer à notre meilleur niveau. Oui : 812 points.

Les filles, elles, n'ont pas le petit bras

Les filles, elles, n'ont pas le petit bras

Par contre, ce petit bras revient avec une grande appétence, et une réelle perversité, en fin de set.  Quand on est  à 9/9 ou qu’on mène 10-quelque chose. Ce quelque chose s’échelonnant entre 2 et 9. Le moment charnière c’est quand brutalement, l’Homme au petit bras, après avoir caracolé en tête toute la manche, réalise. Et commence à se dire que peut-être, éventuellement, il pourrait gagner ce set et ce match… Et là, boum patatra, c’est fini… La chute brutale de l'Olympe des Victorieux. Pour tomber dans les Abysses des Losers…

L’erreur absolue c’est justement quand le cerveau d’Homo Sapiens se met à refonctionner normalement, et logiquement. Juste pour faire le malin et témoigner de 7 millions d’années d’évolution... Mais putain, il choisit super mal son moment ! Reste en mode reptilien et dinosauresque ! Car en réalisant, que du point A où on se trouve (c’est-à-dire souvent près de 10), au point B de la victoire, et que le chemin qui reste à parcourir est en fait minime, et bien tout l’univers s’effondre… Résultat : on réfléchit, on cogite. Et on chope le petit bras ! On perd tous les points suivants. La manche, puis la rencontre... Merci, bon match…

Invaincu en Hérain

Invaincu en Hérain

Les matchs de ping-pong au niveau amateur, ça ne devrait se jouer qu’avec l’archéo-cortex, le cerveau du Néanderthal. Ne pas réfléchir. Ne surtout pas se poser de questions. Ne  pas tenter de faire une mise au point sur: où on en est dans le match, où on va, sur ce qu’on va regarder à la télé en rentrant ce soir, ou le ah-tiens- la-fille-dans-les-tribunes-a-vraiment-de-jolis-yeux… 

Et surtout, surtout ne pas se voir lever les bras au ciel en cas de victoire. Non. La seule issue est de ne surtout pas penser dans cette fin de set. Et de faire une absolue confiance au cerveau de l’être primitif toujours caché au plus profond de ton être.

En se  réfugiant derrière les automatismes, les coups sûrs: toutes ces limes, ces coupettes, ces poussettes, ou ces grosses tatanes à plat, mille fois répétés. Et qui sont si bien intégrés dans le rhinencéphale. Ne surtout penser qu’à envoyer de gros coups de massues dans la tronche de l’adversaire en face. Pour à la fin, mieux le traîner par les cheveux dans les vestiaires. Pour lui dévorer le cœur, puis jouer aux osselets avec  ses métacarpiens.

Car le ping-pong de fin de set, ça doit rester la Guerre du Feu. Et surtout pas une dissertation philosophique sur l’Etre et le Néant. Sinon on chope les fêlures d’un philosophe existentialiste. Et on se retrouve à payer la tournée du Fanny au bar.

ça c'est tennis de table !

ça c'est tennis de table !

Le petit bras : comment le faire disparaître ?

La bonne longueur des bras, tout le monde est d’accord, c’est quand ils peuvent attraper la canette sur le bar de la buvette. Et cacher la balle au service.

Car on l’a bien compris : le petit bras n’a pas de réalité anatomique. C’est dans la tête que cela se passe.

Alors pour tenter de le faire disparaître, il est possible de se payer des séances de psychothérapie, de sophrologie, de s’allonger sur le divan d’un psychiatre, de faire des retraites dans des monastères, de partir marcher dans le désert de Gobi, de gravir des sommets dans l’Himalaya, et de faire des trucs de fragiles en buvant du thé vert, en faissant du yoga, en écoutant Vincent DELERM, et en mangeant du kinoa et du boulgour. Il est aussi possible de lire des bouquins de préparation mentale, de bien-être, de lutte contre le stress, voire de philosophie. Mais attention aux effets indésirables : lire des livres, ça peut rendre intelligent. Et tu vas exiger de jouer en position forte. Et ça, ça n’était vraiment pas le but au départ.

Non, finalement on préfère rester avec le petit bras

Non, finalement on préfère rester avec le petit bras

Attention, pour remettre en perspective, on ne nie pas que quelques shoguns du tennis de table ne connaissent pas, ou peu, le petit bras. Dans les moments critiques, ils sont même très énervants : ils élèvent leur niveau de jeu. Et ils surjouent en sortant des points incroyables. Et pas de grosses tranches comme nous... Invraisemblable.

Mais, doucement : eux, ils ont deux qualités que les joueurs lambda n’ont pas :

1. déjà, ils s’entraînent…

Et 2. en plus ils ont été touchés par la Grâce…

Ils sont les élus. Il faut l’accepter. A la fin, eux seuls auront le droit d’entrer dans la Matrice.

La team des gros bras

La team des gros bras

Alors pourquoi vouloir supprimer le petit bras ?

Oui, pourquoi vouloir renoncer à ce petit tsunami émotionnel qui est de mener 10/2, puis de se faire remonter point par point, tétanisé comme le mime Marceau, pour se faire coiffer 12/10 à la belle ? La victoire est un soulagement. Mais la défaite est un déchirement psychologique. Brutal, sanglant, horrible. Niveau sensation, il n’y a clairement pas photo.

Une victoire ça s’oublie en 5 minutes. Alors qu’une bonne vieille défaite due au petit bras peut t’empêcher de dormir durant 48 heures. Et peut même te mettre la rage sur le reste de la semaine. Surtout quand Josy de la compta te demande le lendemain à la machine à café « Alors comment c’était la compétition de ping-pong ce week-end ? » : « Ta gueule connasse !!! »

Frimeur

Frimeur

Contrairement aux vrais joueurs de casino et de roulette, au ping-pong on ne joue pas vraiment pour perdre. Ou alors il faut vraiment avoir un esprit bien malade... Mais il est vrai que les sensations en cas de défaite outrepassent largement celles de la victoire. Et on joue aussi, quand même, et avant tout, pour éprouver des sensations.

Mais n’oublions pas qu’en face de l’Homme au petit bras, il y a aussi l’Homme-qui-a la-chatte-de-s’en-sortir-alors-qu’il-était-mené-10/2-à-la-belle. Et ça, ça n’a pas de prix. Surtout que sur des malentendus, on peut tous être l’un et l’autre, à tour de rôle. Ok, pour certains plus l’un que l’autre...

Car au final, nous sommes tous des Janus du tennis de table.

Des dieux aux deux visages.

Et aux deux bras :  le gros, et le petit.

Janus

Janus

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : LE BLOG DE TENNIS DE TABLE
  • : Le blog amiénois du ping
  • Contact

Recherche