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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 12:32

Mardi 18 juin 2021, avant dernière journée du championnat de proB et déplacement à Nantes. Avec l’objectif d’une victoire pour rester sur le podium de la proB.

Mais il pleuvait sur Nantes ce jour là Barbara.

Donne moi la main,

Le ciel de Nantes, rend mon coeur chagrin.

Car il a plu aussi dans nos petits myocardes, et dans nos têtes : défaite 3/1.

Avec un Horacio resté dans les nuages argentins de sa qualification olympique. Et un Tomi comme encore souvent, dans la lune.

Bravo encore aux Nantais pour leur accueil, leur envie, et leur détermination. Ils iront chercher vendredi leur maintien à Issy Les Moulineaux. Le match de la peur, le match de l’honneur.

Côté amiénois, il va falloir se ressaisir très vite car vendredi déboulent à Amiens les tigres Roannais. Bien décidés à nous déchiqueter et à nous dévorer tout cru.

Les Nantais

Julien PIETROPAOLI  (1 victoire): Rebelle aux normes gouvernementales, aura rouvert sa terrasse avec un jour d’avance, le 18 mai au soir, au lieu du 19. Aura donc ce mardi servi de la prune, de la tatane, de la moujette, et surtout du rêve au public Nantais. Avec une belle victoire 3/1 sur Horacio CIFUENTES.

Paul GAUZY (1 victoire) : Passé par le purgatoire dans son premier match contre Grégoire JEAN, avec une défaite 3/0. Aura fait un retour gagnant d’anthologie dans sa deuxième rencontre contre Horacio CIFUENTES, avec une belle victoire 3/2. Le talent est toujours là : couché d’entrée sur la liste des 26 nantais. Il est là Karim Ben GAUZY !

Mathieu De SAINTILAN (1 victoire) : Plus scintillant que saintilan ce mardi soir. Avec de la chope en  diamant, du service argenté, et du top éblouissant. Et très belle victoire, étincelante, 3/0 contre un Tomi LAKATOS, irradié. Qui aurait mieux fait de porter des lunettes de soleil et une combinaison ignifugée.

Les Amiénois

Horacio CIFUENTES (0 victoire) : Depuis le mois dernier et sa qualification pour les JO marche à un mètre du sol, au son des harpes et des chants des anges. Son esprit et sa raquette déjà tournés vers Tokyo. Mais ce soir, très dur et très rude retour sur terres du milieu impitoyable de la proB. Avec deux défaites 3/1 contre Julien PIETROPAOLI et 3/2 contre Paul GAUZY. Gros mal de crâne ce mercredi matin pour Hori. Mais ça va remonter sur le trapèze dès ce soir pour recharbonner et rebalancer du gros top spin !

Tomi LAKATOS (0 victoire): Quelques petits problèmes digestifs, mais encore plus sur la défense acharnée de Mathieu De SAINTILAN ce mardi soir. Gros mal de bide pongiste. N’aura donc pu régurgiter qu’une petite bouillie de ping-pong. Et lourde défaite 3/0.

Grégoire JEAN (1 victoire): Réouverture des galeries d’art ce 19 mai. Aura donc fait visiter en avant première à Paul GAUZY la sienne, avant l’accueil de tous les publics. Avec du service rentrant sculpté dans du marbre, du top spin ciselé au fusain, et du toucher de balle soyeux d’aquarelliste. Et belle victoire 3/0. Grégoire JEAN, profession : artiste.

Arnaud SELLIER (dépité): Va profiter de la ré-ouverture des commerces essentiels ce mercredi pour se racheter une dizaine de slips et une paire d’ongles : indispensables pour juguler le stress du coaching des amiénois.

Le roi Grég et ses sujets

Le roi Grég et ses sujets

La feuille de match: 

NANTES vs AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE (3/1), J17 de la saison 2020/2021 de proB, le mardi 18 mai 2021
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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 21:24

Samedi 5 décembre 2020: 8ème journée du championnat de proB. Avant d’avoir joué la 5ème. Mais après avoir joué la 9ème journée. Ok, démasqués : on fait juste ça pour rendre dingues les Stakhanovistes de la Logique!

Un match en tout cas pour avoir l’occasion de remonter sur le trapèze. Car manque de magnésie la semaine dernière : les mains ont malencontreusement ripé. Et on s’est méchamment écrasés sur le ciment de la piste aux étoiles de la proBay. Avec une (très) lourde défaite 3/0 contre Roanne. Les os brisés, ça a fait mal partout. Surtout aux os des fesses. Et en plus, la double peine, avec ce 3/0, et le célèbre « Fanny au bar ! ». Alors qu’ils sont tous fermés !

Ce jour donc, il était important de bien remettre les choses dans le bon ordre, dans ce chaos ambiant. Et chose faite, et bien faite, avec une belle victoire 3/1 contre Nantes (après, il est vrai, avoir quand même frôlé le 0/2).

Le navire amiénois enfin remis à flot !

Essayons de ne pas resombrer de nouveau lors du prochain match. Dimanche prochain, le 13 décembre à Issy !

Les Nantais

Mathieu DE SAINTILAN (n°85) : l’un des derniers défenseurs. Avec des chops de mammouth, et de très belles défenses, forcément d’ivoire, contre Jesus CANTERO. Et superbe victoire 3/1. Ensuite se sera malheureusement fait braconner par l’intraitable chasseur, Horacio CIFUENTES, lors de son deuxième match. Et défaite 3/1. Avant de regagner, mortellement blessé, le cimetière des éléphants…

Paul GAUZY (n°69) : Contre Grégoire JEAN, la même sortie de route que Romain GROJEAN à Bahreïn. Sauf que Paul, lui, sera resté dans la voiture... Et donc brûlé vif. Défaite cuisante 3/0.

Julien PIETROPAOLI (n°96): En fait ce n’est pas de la lave en fusion qui coule dans ses veines. Mais du sang corse… Donc en fait beaucoup plus dangereux et explosif ! Et très belle prestation face à Tomi LAKATOS. Au fight, pour une courte défaite 3/2. Mais en n’ayant jamais pris le maquis: I MUVRINI likes this.

Les Amiénois

Tamas LAKATOS (n°36) (1 victoire) : Toujours les séquelles d’un syndrome post-traumatique après Roanne. Avec de petites périodes d’amnésie. Oublie ainsi parfois qu’arrivé à 9 il y a encore deux points à marquer... Mais flash de lucidité à la belle contre Julien PIETROPAOLI, pour l’emporter 11/8. Ouf !...Le coach Arnaud SELLIER aura juste perdu 10 ans d’espérance de vie rien qu’en suivant le dernier set.

Horacio CIFUENTES (n°48) ( 1 victoire): Fracture du crâne la semaine dernière. Mais sera vite sorti de réanimation. Même plus besoin d’un petit tuyau en plastique, ni pour respirer, ni pour uriner. Et match plein contre Mathieu De SAINTILAN. Spectaculaire et de haut niveau. Pour une belle victoire 3/1.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire) : Sur son match contre Paul GAUZY aura validé son CAP boulangerie. En envoyant des pains et du flan parfum vanille. Et belle victoire 3/0. Oui, maintenant on peut le dire : Bienvenue chez PAUL !

Jesus CANTERO (n°47) (0 victoire): Hommage à Valéry GISCARD D’ESTAING dans son match contre Mathieu De SAINTILAN. Dans le premier set, se sera invité à la table de Mathieu, mais aura trouvé porte close. Avant d’envoyer du diamant dans la seconde manche. Mais n’aura malheureusement investi que dans des avions renifleurs de lose dans les 3ème et 4ème sets. Pour s’incliner 3/1... Avant de devoir prononcer le désormais classique : « Au revoir»…

Arnaud SELLIER (coach) : Coulé au fond de la Loire la semaine dernière à Roanne. Sera courageusement remonté sur la péniche, à la force des bras. Puis aura emprunté le canal de la Seine, puis bifurcation vers le canal du Nord. Jusqu’à Amiens. Notre Christian BARBIER à nous. Définitivement, l’homme du Picardie. C'est sûr, ne se résoudra jamais à décrocher la banderole de l'ancienne région qui trône fièrement salle Labaume.

 

 

Arnaud SELLIER naviguant fièrement à la barre de la péniche amiénoise, sur le fleuve proBay

Arnaud SELLIER naviguant fièrement à la barre de la péniche amiénoise, sur le fleuve proBay

La feuille de match

La feuille de match

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12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 16:55

Le calendrier est sorti !

Le vendredi 16 octobre de l’an de grâce 2020 verra donc se dérouler le premier match de la première phase de la saison 2020-2021 de proBAY (ce sera le dimanche 18 octobre pour les amiénois). Une nouvelle aventure. Un nouveau voyage. Bref, une nouvelle saison. Et nous irons tous au paradis car, c’est confirmé, l’Enfer c'est bien ici...

La sortie du confinement pour la proB. On n’y croyait plus!

Le petit virus aura enterré la saison 2019/2020 dans son suaire blanc. Sans montée ni descente. Et donc sans tambour ni trompette. Et nous aura fait enchaîner avec une longue, très longue, quarantaine de 7 mois…

Mais c’est fini !!!! Back to the business ! Back to the office ! 

« Ah sah fé plézir !!!!”

Alors certes, des spécialistes glaçants et pisse-froids de BFM TV nous prédisent déjà une deuxième vague virale en octobre-novembre... Sans déc ?! …

La présentation de la saison 2020/2021 de proB

Déjà,… ça n’est pas possible. La saison sera commencée. A peine sortie de réa, la proBay se retrouverait de nouveau intubée et ventilée, avec des tuyaux partout. Et une petite sonde en plastique pour nous aider à faire pipi ? Mais sérieux ?!?!

On ne peut pas avoir une dérogation ? Dire qu’on se baignera dans de la solution hydro-alcoolique avant chaque match, puis qu’on la boira ? Se faire transfuser du sang de pangolin ? Demander au professeur Didier RAOULT qu’il appose ses mains sur nos fronts pour nous démarabouter ?...

Non. Ne pensons pas au pire. Fermons les yeux, et enterrons-nous la tête dans le sable.

Tout va bien se passer. Car tout doit bien se passer...

La proB, juillet 2020.

La proB, juillet 2020.

MAIS PUNAISE :  METTEZ DONC CES PUTAINS DE MASQUES !!!!

ET RESPECTEZ LA DISTANCIATION SOCIALE !!!

BORDAYL !!!

Voilà c'est ça qu'on veut ! (Et très beau masque, en toute impartialité)

Voilà c'est ça qu'on veut ! (Et très beau masque, en toute impartialité)

LES ÉQUIPES EN PRÉSENCE

En fait on prend les mêmes teams que l’an dernier et on recommence. Mais seulement dans l’intitulé. Car dans les effectifs cela aura pas mal bougé. Pour tous. Sauf pour Chartres.

CHARTRES :

L'équipe chartraise sur parking de la salle Rosskopf

L'équipe chartraise sur parking de la salle Rosskopf

On ne change pas une équipe qui gagne. Ils avaient déjà roulé sur tout le monde l’an dernier. Les quatre mêmes grosses, très grosses, cylindrées, seront réalignées sur la même ligne de départ pour cette saison (Bence MAJOROS/Florent LAMBIET/Vitor ISHYI/Irvin BERTRAND). Et pour sûr, ils ré-enclencheront la première, la marche avant, puis la surmultipliée, dès leur premier match contre Nantes. Et ils carbureront sans freins. Pas installés. Pas besoin. Car ils ne s’arrêteront qu’une fois le mur du son de la proA franchie.

ROANNE :

L'équipe Roannaise dans les douches

L'équipe Roannaise dans les douches

L’ambition retrouvée après une saison en demi-teinte. Et l’équipe s’est donnée plus que les moyens avec la resignature d'Iba DIAW, le recrutement de Martin ALLEGRO, transfuge d’Issy Les Moulineaux et l’un des meilleurs performers de proB l’an dernier, de l’autrichien Alexander CHEN muté de Tours, et surtout l’arrivée de l’indien Hameet DESAI. Le charme et le top spin de l’Orient. La perle du Bengale. Le tigre du Rajahstan !

TOURS :

L'équipe Tourangelle, partie pour charbonner

L'équipe Tourangelle, partie pour charbonner

Déçus par les performances de l’équipe l’an dernier, les dirigeants auront cette fois joué la sécurité. Avec  les arrivées du vétéran Daniel GORAK et le retour de Clément DEBRUYERES. La mission : forcément, en polonisant la team : ne pas avoir peur de se salir les mains, descendre dans la mine, carburer à la vodka. Et aller au charbon ! Na zdrowie !

THORIGNE-FOUILLARD :

Le double thoréfoléen cette saison

Le double thoréfoléen cette saison

 Encore mathématiquement dans la course l’an dernier pour la montée, et les seuls vainqueurs de l’équipe chartraise la saison précédente. Déjà une grosse équipe dans le monde d’avant-Covid. Mais l’essentiel pour les Thoréfoléens était déjà de conserver le meilleur joueur de proB de la saison avortée, l’iranien Noshad ALAMI-2points.  Accomplished mission ! Hyper-important, car avant même de taper la première balle ça part déjà à 2 zéros pour la Bretagne. Et avec l’arrivée de Damien PROVOST en joker de luxe, le recrutement judicieux de Léo 2-NODREST, petite pépite française, et avec un Jules ROLLAND en pleine poussée testostéronique, ayant musclé son jeu, avec la naissance d’un petit duvet sur sa lèvre supérieure, ça va de nouveau, assurément, lutter pour la montée en proA. Avec la conjugaison de la jeunesse et du talent.

ARGENTAN :

La lutte finale pour les Argentanais cette saison

La lutte finale pour les Argentanais cette saison

À la peine l’an dernier, et plutôt mal assis sur le strapontin proche de la descente, le coach a fait le ménage et rameuter la vieille garde rouge. Avec les retours de GADIEV et GUSEV, qui avaient déjà passé toute la proB à la Kalashnikov et au cocktail Molotov il y a quelques saisons. La confiance dans l’acier russe : gage de soliditov. Et une équipe qui, la saison prochaine, pourrait créer de sacrées surprisov.

MIRAMAS :

Dorian ZHENG accueilli par ses nouveaux partenaires

Dorian ZHENG accueilli par ses nouveaux partenaires

Le phénix est toujours là. Et comme chaque année, après une saison longue et éreintante, HE ZHIWEN renaît de ses cendres en septembre. Puis fesse toute la proB à partir d’octobre... Déjà bien épaulé jusqu’alors par Junge, il récupère un autre ZHENG en la personne de Dorian. Qui armé de son nouveau soft-baguette magique, avait fini la saison dernière en boulet de quiddich. Le nouvel Harry POTTER de la proB. C’est écrit :  les Moldus vont encore prendre bien cher en terre Miramassienne.

METZ :

"Metz que un club"

"Metz que un club"

A l’Est, rien de nouveau. Mais pareil que pour Chartres: pourquoi diable bouleverser une équipe jeune, sympathique et qui déboîte tout le monde ? Les trois mousquetaires de la saison passée CHEN-DORR-BOURRASSAUD toujours là, avec en plus l’arrivée de d’Artagnan LLORCA en numéro 4 : un pour tous, tous pour Metz !

ISSY LES MOULINEAUX :

La Bamba, le nouvel hymne des Isséens cette saison

La Bamba, le nouvel hymne des Isséens cette saison

Hémorragie de joueurs en fin de saison. Mais le mercato est passé par là et ça repart, avec un effectif remanié. Avec l’homme de base, l’inamovible Kevin RIVOAL et les arrivées des jeunes Rémi MENAND de Thorigné, d’Alexis DOUIN d’Argentan, et surtout de Marcos MADRID descendant de Caen et de proA. El mariachi mexicain qui fera danser toute la proB la saison prochaine au son de sa guitarron et de ses maracas. Vamos !

NANTES :

Bleu, blanc, rouge, les couleurs nantaises cette année

Bleu, blanc, rouge, les couleurs nantaises cette année

Idem qu’ISSY, départs en masse l’an dernier. Rapport à une saison difficile, l’équipe ayant flotté continuellement sur les dernières places du classement. Mais cette saison, la seule équipe 100% française avec les retours du jeune-vieux routard Paul GAUZY, du vieux-jeune routard (mais avec toujours la grinta) Julien PIETROPAOLI et l’arrivée de Mathieu DE SAINTILAN, spectaculaire défenseur en provenance de Boulogne. Et bien sûr l’inoxydable Dorin CALUS pour tenir la baraque. Au cas où.

AMIENS :

Los hombres de Amiens esta temporada

Los hombres de Amiens esta temporada

L’équipe la plus hispanisante. La plus caliente aussi, forcément, avec les recrutements d’Horacio CIFUENTES, n°1 argentin et de Jesus CANTERO n°2 espagnol. Avec toujours Tomi LAKATOS et Grégoire JEAN comme picadors. Une belle équipe de toréros qui devraient planter quelques banderilles : Olé !  Sans parler de Jesus qui, aux dernières nouvelles change toujours l’eau en vin :  Alleluïa !!!

LES JOUEURS

Toujours du prévisionnel pour le moment (avec ci-dessous une liste provisoire des joueurs pressentis dans chaque équipe).  Elle pourrait être modifiée d’ici au 15 août (date limite des mutations). Et d’autres joueurs pourraient l’intégrer.

La présentation de la saison 2020/2021 de proB

Au doigt mouillé, une moitié de joueurs français (avec 9 petites pépites de moins de 25 ans) et une moitié de joueurs étrangers, de 16 nationalités différentes (8 européens, 3 russes, 3 sud-américains, 3 asiatiques, 2 africains).

Les classements s’étaleront de n°15 à n°152 (moyenne n° 69 : oui, il n’y a jamais de hasard).

Avec 80% des joueurs classés dans les cent premiers du classement français : oui, le spectacle sera au rendez-vous !

Le calendrier des amiénois

Le calendrier des amiénois

Le calendrier de la première phase de proB

Le calendrier de la première phase de proB

LES PRONOSTICS

Compliqué. Car beaucoup de facteurs encore inconnus, entrent en ligne de compte : la programmation de la saison 2 de Covid-19, le retour ? Matchs repoussés/annulés/perdus sur tapis vert ? La re-fermeture des frontières (avec la moitié des joueurs de proB sur le carreau ) ? Un re-confinement à l’étranger, ou national,  ou départemental, ou par ville, à moins que ce ne soit par rue, par gymnase, par discipline sportive ? Les leaders seront-ils au rendez-vous ? Tous pourront-il échapper aux blessures ? Une mauvaise ambiance dans une équipe ? A contrario l’euphorie ou l’état de grâce dans d’autres groupes ? Y aura-t-il de la neige à Noël ? Qui était le masque de fer ? Qui a tiré sur le président JF Kennedy ? Qui sera le nouveau président de la fédé ?...

Beaucoup trop de questions sans réponses. Et difficile pour cela d’activer le logiciel de la win et celui de la lose pour avoir des prévisions ou estimations. Mais lançons-nous quand même. Car le sang de Pierre MENES et de Gilles FAVARD coule aussi dans nos veines. Oui, nous aussi on adore les pronostics pourris et enfoncer des portes ouvertes.

« En fait je m'y connais autant en ping-pong qu’en foot. Mais je vous ai déjà dit que j'étais ami avec Thierry Henry ? »

« En fait je m'y connais autant en ping-pong qu’en foot. Mais je vous ai déjà dit que j'étais ami avec Thierry Henry ? »

Tout le monde en convient, le système actuel permet de s’en sortir en alliant un très fort joueur (2 points) et un double performant (+ 1 point) pour enquiller les victoires.

Mais objectivement et indépendamment de cela, Chartres semble l’équipe la mieux armée, la plus homogène et la plus compacte, pour appuyer sur le bouton proA de l’ascenseur pour l’éternité. Attention toutefois car Roanne a de très solides arguments à faire valoir et a composé l’équipe pour rivaliser. Et il sera sans nul doute là, le grand choc, le GROS match de la saison.

Il faudra également plus que compter sur Thorigné et Tours si Rolland/De Nodrest et Gorak/Bardet se mettent à faire des étincelles.

AmiensArgentan, Miramas, Metz pourraient également créer la (des) surprises.

Issy Les Moulineaux et Nantes peut-être un peu plus en retrait ; mais un grand Marcos Madrid, et l’euphorie nantaise pourraient également renverser des montagnes.

Franchement, ce sera encore très serré, avec une saison encore passionnante en perspective.

Nous, on a hâte…

Et pourtant, certains s’ennuient, paraît-il, en proBay... Mais pas nous !  

Pour illustrer cela, ci-joint le photo-reportage d’une journée type de proBAY à Amiens:

Samedi 9h : Arrivée des joueurs sur le tarmac amiénois

Samedi 9h : Arrivée des joueurs sur le tarmac amiénois

Samedi 9h30 : Le trajet depuis l’aéroport sous les vivas d’une foule venue nombreuse

Samedi 9h30 : Le trajet depuis l’aéroport sous les vivas d’une foule venue nombreuse

Samedi 9h35 : Pas de perte de temps, business meeting dans la limousine avec le comité sportif, à base de power-point

Samedi 9h35 : Pas de perte de temps, business meeting dans la limousine avec le comité sportif, à base de power-point

Samedi 10h : Arrivée au Campanile Amiens Sud

Samedi 10h : Arrivée au Campanile Amiens Sud

Samedi 10h15 : Présentation de l’équipe logistique devant prendre en charge chaque joueur : le plieur de tee-shirt, le nettoyeur de plaques, le laceur de baskets, le porteur de sac.

Samedi 10h15 : Présentation de l’équipe logistique devant prendre en charge chaque joueur : le plieur de tee-shirt, le nettoyeur de plaques, le laceur de baskets, le porteur de sac.

Samedi 11h : Séance avec l’équipe technique pour l’analyse vidéo des adversaires du jour

Samedi 11h : Séance avec l’équipe technique pour l’analyse vidéo des adversaires du jour

Samedi 11h45 : Expertise de l’autopsie des adversaires de la semaine dernière. Enfin, ceux qui avaient un cerveau.

Samedi 11h45 : Expertise de l’autopsie des adversaires de la semaine dernière. Enfin, ceux qui avaient un cerveau.

Samedi 12h30 : Repas préparé par un chef étoilé : léger, fin, gracieux, mais calorique juste ce qu'il faut.

Samedi 12h30 : Repas préparé par un chef étoilé : léger, fin, gracieux, mais calorique juste ce qu'il faut.

Samedi 13h30 : La sieste réparatrice avant le gros match

Samedi 13h30 : La sieste réparatrice avant le gros match

Samedi 16h00 : Arrivée des joueurs salle Labaume

Samedi 16h00 : Arrivée des joueurs salle Labaume

Samedi 18h-20h30: Le match. Grâce, poésie et légèreté.

Samedi 18h-20h30: Le match. Grâce, poésie et légèreté.

Samedi 21h : Repas dans le club-house avec les partenaires

Samedi 21h : Repas dans le club-house avec les partenaires

Samedi 23h : Debrief de la rencontre (on gagne toujours !)

Samedi 23h : Debrief de la rencontre (on gagne toujours !)

Mais oui, on se tue à le dire depuis le début !

Mais oui, on se tue à le dire depuis le début !

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 05:38

La décision est tombée ce vendredi 10 avril au soir : arrêt du championnat de proB...

Un individu microscopique, du groupe des Orthocoranivirinae-enculado, circonscrit par une mince capside avec un tout petit génome à ARN, sans aucun neurone et incapable d’enchaîner deux tops (ne te moque pas, on connait des joueurs avec les mêmes caractéristiques), aura donc eu raison de la plus grande des divisions pongistes… La proBay, la plus belle ligue (mais seulement depuis cette année, depuis qu’on y évolue en fait; oui, tu auras noté que jusqu’à l’an dernier, le meilleur championnat c’était celui de Nationale 1).

Le coupable: petit mais costaud... Forcément, couvert de picots

Le coupable: petit mais costaud... Forcément, couvert de picots

I) PRELUDE

C’est le printemps d’après le calendrier : le soleil brille et les petits oiseaux chantent. Mais grosse et terrible annonce fédérale hier soir: un froid polaire vient brutalement de s’abattre sur la proB... Et le classement a été gelé. Chartres, premier du groupe, pris dans les glaces ne pourra pas monter en proA... Nantes, dernier, n’ira pas non plus descendre se réchauffer en N1.

C’est court et succint, réglé en 2 punchlines. Mais le message est clair.

C’est court et succint, réglé en 2 punchlines. Mais le message est clair.

Ce coup de froid, brutal, sur la proB, vraiment pas de saison !

Ce coup de froid, brutal, sur la proB, vraiment pas de saison !

Après avoir joué 12 matchs sur 18, soit 66.666% du championnat (le chiffre du diable !), la ligue s’arrête, essoufflée, et fébrile. Avec des quintes de toux débutantes.

Une saison blanche donc. Mais loin d’être sèche !

Car la lutte aura été en effet âpre durant 7 mois. Et les émotions humides. Et intenses.

Oui, ça c'était proBAY !

Oui, ça c'était proBAY !

Quelles leçons tirer de ce confinement forcé ?

Les pâtes cuisinées au PQ, c'était peut-être ça le véritable remède contre le virus. On n'écoute pas assez la sagesse populaire.

Les pâtes cuisinées au PQ, c'était peut-être ça le véritable remède contre le virus. On n'écoute pas assez la sagesse populaire.

On le pressentait, mais maintenant c’est validé : une partie des Français ne sont que des gros cons. A l’approche d’une pandémie sanitaire, ils pensent se protéger en s’abritant derrière des murs gigantesques de PQ ou sous des montagnes de pâtes... Et forcément, en plein confinement, ils se découvrent tous brutalement une âme de runners se préparant pour les JO du footing… Ou se précipitent pour traverser le pays pour une semaine de vacances en Bretagne ou en Normandie… Mais niquez-vous tous !!! Qu’on leur jette des centaines de litres de solution hydro-alcoolique. Mais dans les yeux... Et sur l'anus!

 

Quelles leçons tirer de ce championnat de proB tronqué ?

Un championnat reste un championnat. Même arrêté en pleine course... Même fauché comme un lapin en plein vol (analyse thierryrolandesque).

Cette saison 2019-2020, sidérée par le Coronavirus, aura pourtant tenu ses promesses. Avec, comme toujours, des confirmations (et des leaders pressentis au rendez-vous : CHARTRES, THORIGNE, et ISSY), de petites déceptions (avec TOURS et ROANNE), et des surprises (plutôt bonnes, mais oui, allez AMIENS !!!).

Mais comme au final tout le monde se maintient, sans montée, ni descente, on s’en fout un peu maintenant...

Toujours en phase croissante, le pic de l'épidémie toujours pas atteint en proB

Toujours en phase croissante, le pic de l'épidémie toujours pas atteint en proB

L’analyse évolutive du cumul des scores en fonction des journées (tu noteras que même à la bourse de New-York les graphiques ne sont pas si beaux) permet en fait de distinguer 4 agrégats de points, et donc d’équipes :

- CHARTRES, au dessus, depuis le début,

- puis THORIGNE-FOUILLARD (mais un match en moins) avec ISSY LES MOULINEAUX,

- un grupetto ensuite avec : AMIENS (un match en moins), TOURS, METZ, ROANNE et MIRAMAS,

- et pour terminer, dans la voiture balai : ARGENTAN et NANTES.          

Certes, rien n’était complètement joué pour la montée. Mais elle semblait difficilement pouvoir échapper à CHARTRES. A part incident industriel…Et maintenant on pourra même le remplacer par « pandémie virale » ! Méritaient-ils de monter ?... Oui, probablement... Mais en 6ème B on méritait aussi d’aller en classe de neige. Quand madame Pimbert s’est cassée le pied. Et on est resté au collège à faire des exercices de maths. La vie est, depuis, toujours aussi injuste

Pour la descente en N1, deux équipes étaient un poil décrochées : Argentan à la 9ème place et Nantes à la 10ème place. Mais rien n’était fait non plus pour personne. Car seulement 7 points séparaient le 4ème du 10ème, avec encore 6 matchs à jouer...

L'arrêt du championnat de proB: les réactions.

L'arrêt du championnat de proB: les réactions.

Fallait-il arrêter le championnat professionnel ?

On ne va tergiverser : au vue de la situation actuelle, ben oui… On n’est pas journaliste sur BFMTV, on n’est donc pas spécialiste mondial en virologie-pandémie-et santé publique. Mais bon, à partir du moment où l’ITTF arrêtait toute compétition jusqu’au 30 juin, qu’on sucrait le bac, qu’on annulait Wimbledon et qu’on décalait d’un an les JO de Tokyo…C’était quand même compliqué de faire autrement.

Alors certes, l’arrêt du championnat de ping créera un sacré souk, et un manque à gagner certain pour tous les clubs.

Mais, en plein confinement, ou au sortir de ce dernier, comment faire venir et voyager des joueurs de toute l’Europe ? Comment se déplacer aux quatre coins du territoire français ? Comment faire respecter les règles de distenciation sociale, de lavage de mains, de port de masques lors des rencontres ? Comment organiser des compétitions de haut niveau, accueillir du public? En faisant des matchs à huis clos ? …Mais quel intérêt ?...

Non, il n’y a avait malheureusement pas d’autres décisions à prendre. C’était la plus sage... Peut-être la plus triste et la plus navrante, notamment pour certaines équipes…Mais la plus sage.

Et la sentence est irrévocable...

Et la sentence est irrévocable...

II) LE BILAN PAR EQUIPES

Les Chartrains

Les Chartrains

CHARTRES 1er, 35 points: les Chartrains auront roulé sur le championnat depuis le début avec des jantes extra-larges : 11 victoires pour une seule défaite. Ils ne seront en effet descendus qu’une fois du Porsche-Cayenne des leaders, avec une défaite 3/2, contre le dauphin THORIGNE-FOUILLARD.

Une équipe de cadors (Vitor ISHIY titulaire de l’équipe du Brésil, Florent LAMBIET en équipe Belge, Bence MAJOROS en équipe Hongroise et en remplaçant la pépite française Irvin BERTAND), initialement composée pour jouer en proA, mais qui à la suite de péripéties (blessure d’Alexandre ROBINOT l’an dernier) s’était malencontreusement retrouvée en proB. Ils auront été accrochés sur quelques matchs lorsque le leader d’en face aura fait des étincelles : avec trois victoires 3/2 contre MIRAMAS (2 points d’He ZIWHEN), AMIENS (2 points de Tomi LAKATOS au match retour), THORIGNE (2 points de Noshad ALAMYIAN au match aller, avec encore 2 points pour lui au match retour lors de la seule défaite Chartraise de la saison 3/2). Mais leur homogénéité et leur compactitude (ce mot n’existe pas mais mériterait d’être créé) aura quasiment toujours fait la différence. Si leur effectif reste le même la saison prochaine, ils devraient ré-enclencher le rouleau compresseur, et de nouveau écraser la proB l’an prochain.

Les Thoréfoléens

Les Thoréfoléens

THORIGNE FOUILLARD, 2ème, 30 points (mais avec un match en moins) : L’équipe Bretonne, emmenée par un irrésistible Noshad ALAMYAN aura eu un parcours rectiligne et ascendant, avec de très solides lieutenants Tiago MONTEIRO et Julles ROLLAND. Mais avec quelques accrocs surprenants contre AMIENS et ARGENTAN (avec deux défaites 3/2). Ils s’étaient lancés depuis janvier dans un ultime rush et une dernière ligne droite de folie, presqu’au coude à coude avec CHARTRES, les battant même au match retour. Mais cinq points derrière (avec un match en moins), auraient-ils pu revenir ? No lo se…  Car malheureusement personne ne verra jamais le bout du tunnel cette saison…

Les Isséens

Les Isséens

ISSY LES MOULINEAUX, 3ème, 29 points : Une équipe homogène qui aura ronronné tranquillement, malgré les blessures à répétition de Léo De NODREST et Benjamin BROSSIER. Avec un leader très solide en la personne du jeune Belge Martin ALLEGRO. Et sans ces aléas thérapeutiques, une équipe qui aurait pu mieux faire. Passons rapidement sur le non match à THORIGNE, avec un déplacement à trois joueurs dont deux blessés avant la rencontre, et qui forcément ne joueront pas. Mais pas de forfait général sur cette rencontre, et même un point scoré grâce à la victoire d’ALLEGRO sur MONTEIRO. Masterclass ! Du grand art : la magie de la proB…

Les Tourangeaux

Les Tourangeaux

TOURS, 4ème ex aequo , 23 points : Belle équipe, mais vraie déception car elle devait, sur le papier, se mêler à la lutte pour la montée. L’absence de SHAN Meng sur quelques matchs aura été préjudiciable et ses compères, Romain LORENTZ et Alexander CHEN, malgré un excellent Lilian BARDET, auront parfois galéré. Ce qui explique cette quatrième place un peu décevante, au pied du podium.

Les Messins

Les Messins

METZ, 6ème ex aequo, 22 points : Une équipe adulescente, enthousiaste, sympathique. De jeunes athlètes (Diogo CHEN, Esteban DORR, Florian BOURRASSAUD, CHERNOV) avec de petits abdominaux bien fermes. Mais qui finissent quand même dans le ventre mou du championnat.

Les Roannais

Les Roannais

ROANNE, 6ème ex aequo, 22 points : Là aussi, deuxième petite déception de la saison, car l’équipe devait initialement participer au gros fight pour la montée. Et ils se sont retrouvés durant toute la première partie de saison, à lutter pour ne pas descendre. Malgré un très bon Ibrahima DIAW, ses compères (Paul GAUZY, Vladimir ZHMUDENKO, Dorian ZHENG) auront eu de petites sautes de forme ou d’humeur, et auront parfois joué sur du courant et du ping alternatifs. Ce qui explique cette sixième place, peu conforme avec leur rang et leur niveau, dans le gras du bide du classement.

Les gars de Miramas

Les gars de Miramas

MIRAMAS, 6ème ex aequo, 22 points : Toujours HE Zhiwen-dépendants. Mais à 94 ans il aura encore porté et tenu à bout de bras l’équipe sudiste. Avec ponctuellement un bon petit coup de main de ZHENG Junge en simple et un VILCHEZ performant en double.

Les gars d'Argentan

Les gars d'Argentan

ARGENTAN, 9ème, 17 points : Donnés pour mort en première partie de championnat, ils ont ressuscité, se sont relevés et ont commencé à remarcher sur tout le monde. Les LAZARE du tennis de table. Avec un Segun TORIOLA toujours vert. Et avec l’arrivée de Maksim KISELEV dans le groupe, après quelques tergiversations, ils avaient fini par trouver leur compo et leur rythme de croisière avec un KRIVOSHEEV qui avait repris la confiance. Preuve aussi que les grands clubs ne meurent jamais.

Les Nantais

Les Nantais

NANTES, 10ème, 16 points : Ça commençait à sentir le roussi pour les Nantais. Avec un Damien PROVOST à la peine cette saison, et un Dorian CALUS qui aura dû ressortir le bleu de chauffe (avec encore deux perfs à son actif !). Mais avec un Bastien REMBERT bien en jambes et  qui marchait sur l’eau depuis les Frances, et un Vincent PICARD bien revenu, ils pouvaient aussi espérer sortir la tête de l’eau, frapper très fort en fin de saison, et échapper à la descente fatidique dans le gouffre de la N1.

Les Amiénois

Les Amiénois

AMIENS, 4ème ex aequo, 23 points : Comme avec les desserts, on garde toujours le meilleur pour la fin. La vraie surprise du championnat. Annoncés comme une petite équipe de tocards « Cette saison on ne sait pas encore qui va monter, mais on sait déjà que ce sont les Amiénois qui descendront » (sic)... Bon, certes, tout le monde se maintient cette année, mais une belle quatrième place quand même.  Avec un Grégoire JEAN de gala en début de saison, jusqu’à sa blessure en décembre, et un Tomi LAKATOS qui une fois acclimaté et ayant pris ses marques, pliera tous ses adversaires un par un. Les deux leaders amiénois auront fait le boulot, bien aidés ponctuellement par un Denislav KODJABASHEV sous-côté, et un Alexis MOMMESSIN toujours combattant. Même si la fin de championnat s’annonçait tendue, un maintien bien mérité ! Et le droit, non usurpé, de repartir en proB l’an prochain, pour redisputer une nouvelle saison. Avec la ferme intention de continuer à jouer les trouble-fêtes !

III) LE RETOUR SUR LES RENCONTRES

Cette saison 59 rencontres auront été disputées (manquera le match Thorigné/Amiens pour clore la 12ème journée). Avec 18 rencontres qui se seront achevées sur le score de 3/0 (31%), 20 rencontres sur le score de 3/1 (34%) et 21 sur le score de 3/2 (36%). Quand on se déplace sur un match de proB, on a un risque sur trois d’assister à une raclée, une chance sur trois d’assister à une rencontre accrochée, et une extraordinaire chance sur trois d’assister à un très gros combat.

Mais quel que soit le score, la proB ça barde toujours!

Mais quel que soit le score, la proB ça barde toujours!

Les amateurs de suspens

Au classement des équipes qui auront joué le plus de matchs en 5 points, jusqu’au bout de la nuit, (victoires ou défaites 3/2), AMIENS arrive en tête avec 7 rencontres (64% de leurs matchs), suivi de THORIGNE (6 matchs, 55%), MIRAMAS (6 matchs, 50%), CHARTRES, ROANNE et ARGENTAN (4 matchs, 33%), puis TOURS, METZ et NANTES (3 matchs, 25%). Le 3/2 (ou 2/3, c’est selon l’humeur) ne branche pas trop ISSY, avec seulement deux rencontres disputées en cinq parties (17% des matchs). La conclusion, c’est qu’à Amiens en tout cas, on ne regrette pas sa soirée ! https://www.youtube.com/watch?v=XqhOTzgqHug

Fight-club

Fight-club

Les meilleurs bouchers de la poule (auteurs de victoires 3/0)

Florent-Irvin VITOR-BENCE, installé à Chartres

Florent-Irvin VITOR-BENCE, installé à Chartres

Ce classement reproduit en fait peu ou prou le classement final. Avec CHARTRES, le crayon sur l’oreille, les joues roses, rebondies, nous demandant « Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même ?». Oui, les charcutiers Chartrains auront découpé nombre de leurs adversaires, et remporté 5 rencontres sur le score de 3/0. Ils sont suivis de près par THORIGNE  avec 4 matchs gagnés 3/0, puis ISSY et TOURS (3 matchs gagnés 3/0) et enfin METZ, ROANNE et NANTES (1 victoire 3/0). Les 3z c’est pour les équipes de tueurs. AMIENS, MIRAMAS et ARGENTAN, trop sensibles et délicats, des esthètes ou des artistes, on ne sait pas, n’auront, eux, jamais osé gagner un match 3/0. Le respect de leurs adversaires poussé à l’extrême.

Les fragiles de la poule (victimes de défaites 3/0)

Quand tu joues à Nantes et Argentan

Quand tu joues à Nantes et Argentan

NANTES et ARGENTAN mènent la danse cette saison avec 4 défaites 3/0, puis TOURS avec 3 défaites 3/0, MIRAMAS et AMIENS avec deux défaites 3z et enfin ISSY, METZ et ROANNE avec une seule lose 3/0. CHARTRES et THORIGNE se sont auto-exclus de ce classement, aucune de ces deux équipes n’ayant jamais pris un UN, DEUX, ET TROIS ZERO ! Bravo à eux !

Les rois du double

Le double, c'est nul

Le double, c'est nul

Bon, on est tous d’accord (surtout celui qui écrit), pour dire que les doubles, c’est nul !!! Mais en proB on est obligé de les jouer. Les meilleurs dans l’exercice sont CHARTRES et ROANNE avec 75% de leurs doubles gagnés (3 gagnés pour 1 perdu), puis MIRAMAS et METZ avec 67% de doubles gagnés (4 gagnés pour 2 perdus pour Miramas et 2 gagnés pour un perdu pour Metz), ensuite THORIGNE avec 50% des doubles gagnés (3 gagnés, 3 perdus), puis AMIENS avec 47% de doubles gagnés (3 gagnés pour 4 perdus), TOURS et NANTES avec 33% des doubles gagnés (1 gagné pour 2 de perdus), puis ARGENTAN avec 25% de doubles gagnés (1 gagné pour 3 de perdus). Et enfin ISSY avec 0% et aucun double gagné sur les deux joués. A priori les Isséens ne feraient pas non plus trop d’histoires si, un jour prochain (qui sera forcément magnifique !), on supprimait les doubles en proBay !

IV) LES STATISTIQUES DES JOUEURS

 

41 joueurs auront été alignés cette saison par les dix équipes évoluant en proBay. Du jeune, et du vieux, de la catégorie juniore à vétéran.

Les deux équipes ayant utilisé, ou usé, c’est selon, le plus de joueurs, auront été ARGENTAN et ISSY (n=5 joueurs).

L’équipe ayant sollicité le moins de joueurs aura été MIRAMAS (n=3).

 

Les classements

Les classements des joueurs

Les classements des joueurs s’échelonnaient du n°15 au n°229 français. Les joueurs de proB étaient tous dans les 150 meilleurs joueurs français (si on excepte Hugo DESCHAMPS d’Issy n°229, n’ayant joué qu’un match en tant que remplaçant). Treize joueurs étaient classés dans les 50 meilleurs numérotés français (32% de l’effectif), 18 joueurs entre n°50 et n°100 (44%), et 10 joueurs entre n°100 et n°150 (24%). Le classement moyen en proB cette année était n°75, et les ¾ des joueurs sous les 100. Oui, on peut dire que ça joue plutôt pas mal…

Les classements moyens par équipes

Chartres: élevage de champions

Chartres: élevage de champions

CHARTRES (4 joueurs) : moyenne globale n°43, et moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°26

THORIGNE (4 joueurs) : moyenne globale n°57 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°41

ISSY (5 joueurs) : moyenne globale n°97 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°44

TOURS (4 joueurs) : moyenne globale n°68 et moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°55

AMIENS (4 joueurs) : moyenne globale n°86 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°71

ROANNE (4 joueurs) : moyenne globale  n°78 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°54

MIRAMAS (3 joueurs) : moyenne globale n°61 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°61

METZ (4 joueurs) : moyenne globale n° 86 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°71

ARGENTAN (5 joueurs) : moyenne globale n°87 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°72

NANTES (4 joueurs) : moyenne globale n°76 moyenne des 3 meilleurs joueurs: n°69

Notre meilleur analyste, monsieur de La PALICE, a ainsi mis en évidence un lien de cause à effet entre le fait que, mieux les joueurs sont classés, et meilleure est la place de l’équipe au classement final.

Le niveau global des joueurs explique ainsi la présence sur le podium de CHARTRES (montés sur la boîte dès le premier match, et jamais redescendus), THORIGNE et ISSY, talonnés par TOURS et ROANNE. Les moyennes proches permettent également d’expliquer le caractère resserré du classement entre la 4ème et la 10ème place. Amiens avec l’avant-dernière moyenne (n°71) s’en tire plutôt bien avec une belle (et surprenante), quatrième place.

Nombre de matchs joués

239 matchs auront été disputés cette année dans les 59 rencontres de proB.

Les joueurs qui auront le plus joué de matchs sont :

- HE Zhiwen (Miramas, 22 matchs),

- suivi de Tamas LAKATOS (Amiens), Ibrahima DIAW (Roanne) et Bastien REMBERT (Nantes) 17 matchs chacun,

- viennent ensuite Noshad ALAMIYAN (Thorigné), Benjamin BROSSIER (Issy), Diogo CHEN (Metz), Segun TORIOLA et Vyacheslav KRIVOSHEEV (Argentan) avec 16 matchs.

Deux vétérans (HE Zhiwen et TORIOLA) dans le top 10 des joueurs les plus sollicités... C’est ça la proBay : plus tu es vieux, et plus tu bosses. Le système capitaliste pongistique poussé à son extrême !

Les marathoniens de la poule

Les marathoniens de la poule

Les meilleurs performeurs

Il est là le meilleur joueur de proB: Noshad ALAMIYAN !

Il est là le meilleur joueur de proB: Noshad ALAMIYAN !

Les joueurs qui auront enquillé le plus de victoires auront été :

- Noshad ALAMIYAN (Thorigné) avec 14 victoires,

- HE Zhiwen (Miramas) avec 12 victoires,

- Vitor ISHIY (Chartres), Martin ALLEGRO (Issy), Tamas LAKATOS (Amiens), Ibrahima DIAW (Roanne) avec chacun 11 victoires,

- Florent LAMBIET (Chartres), SHAN Meng (Tours), Diogo CHEN (Metz) avec 10 victoires,

- Bence MAJOROS (Chartres), Bastien REMBERT (Nantes) avec 9 victoires,

- Léo DE NODREST (Issy), Esteban DORR (Metz), Vyacheslav KRIVOSHEEV avec 8 victoires.

Si l’on se réfère au pourcentage de victoires par rapport au nombre de matchs joués, le podium est alors :

- Noshad ALAMIYAN (n°23, Thorigné) 88% de matchs gagnés par rapport aux matchs joués,

- Florent LAMBIET (n°15, Chartres) 83%

- Vitor ISHIY (n°48, Chartres) 79%

- Martin ALLEGRO (n°25, Issy) 79%

Carré magique

Carré magique

Pas de secret, les meilleurs performeurs sont les joueurs qui composent les meilleures équipes du groupe, avec une très forte représentativité de Chartres, qui glisse 3 joueurs dans le top 7 (Florent LAMBIET, Vitor ISHIY et Bence MAJOROS (69% de victoires)).

On voit également tout l’intérêt dans le mode de championnat actuel, où tous les points comptent, d’avoir un très solide leader qui tire, à lui seul, ou en grande partie, l’équipe : Noshad ALAMIYAN à Thorigné, Martin ALLEGRO à Issy, SHAN Meng à Tours, Ibrahima DIAW à Roanne, Tamas LAKATOS à Amiens, Esteban DORR et Diogo CHEN à Metz, Bastien REMBERT à Nantes.

Ceci se traduit d’ailleurs dans une statistique intéressante, le pourcentage des points de l’équipe dans lesquels le joueur est directement impliqué quand il a participé aux rencontres :

- 56% des points de l’équipe pour Bastien REMBERT (Nantes)

- implication dans 55% des points de l’équipe pour HE Zhiwen (Miramas) et Ibrahima DIAW (Roanne),

- 53% pour SHAN Meng (Tours),

- 52% pour Noshad ALAMIYAN (Thorigné),

- 48% pour Tamas LAKATOS (Amiens),

- 47% pour Viacheslav KRIVOSHEEV (Argentan),

- 45% pour Diogo CHEN (Metz),

- 42% pour Martin ALLEGRO (Issy)

- 38% pour Vitor ISHYI (Chartres)

- 36% pour Esteban DORR (Metz)

- 35% pour Grégoire JEAN (Amiens) et Segun TORIOLA (Argentan)

Cinq joueurs sont ainsi impliqués dans plus de la moitié des points de leurs équipes lorsqu’ils ont joué les rencontres : Bastien REMBERT (Nantes), HE Zhiwen (Miramas), Ibrahima DIAW (Roanne), SHAN Meng (Tours) et Noshad ALAMIYAN (Thorigné). Bravo à tous ces Misters plus !

PRO-B 2019-2020 : UNE SAISON AU COVIDISTHAN

Les perfs et contres

68 performances (et donc forcément autant de contres) cette saison, soit survenant lors de 28% des matchs. A 0/0 au premier set, tu as donc une chance sur 3 que le match se transforme en une perf ou une contre….

Les rois des perfs :

Les gros performeurs

Les gros performeurs

Cinq performances chacun pour : Lilian BARDET (Tours), Diogo CHEN (Metz), Esteban DORR (Metz), Viacheslav KRIVOSHEEV (Argentan), 4 perfs pour Vitor ISHYI (Chartres), et 3 perfs pour Léo DE NODREST (Issy), Grégoire JEAN (Amiens), CHENG Jung (Miramas), et Bastien REMBERT (Nantes).

Intéressant de voir que les jeunes français (BARDET, DORR, DE NODREST, REMBERT, et JEAN toujours jeune car il joue à Amiens)  profitent de leurs rencontres en proB pour accumuler les belles performances. Et belle présence du centre d'entrainement messin!

Les contreurs

Au palmarès des contres : HE Zhiwen (Miramas) avec 9 contres, Tamas LAKATOS (Amiens) avec 6 contres et Viacheslav KRIVOSHEEV (Argentan) avec 5 contres. Forcément, ceux qui jouent le plus sont plus exposés aux contre-performances. Ces loseries peuvent aussi traduire un sur-classement lorsque le joueur est arrivé en France (pour Tomi LAKATOS, mais les frais de mutation sont ainsi largement majorés, bien joué la fédé). Ces défaites peuvent également discrètement souligner le poids des ans (pour HE Zhiwen, mais n’oublions pas que dans le même temps il aura été le joueur le plus utilisé, et encore auteur de 2 performances !). Ces contres peuvent également témoigner parfois de petites baisses de forme ou de motivation, mais soulignent souvent les différences de niveau fréquemment minimes entre les joueurs (notamment pour KRIVOSHEEV qui trouve le moyen d’être à la fois dans les deux top 5 des meilleurs performeurs et contreurs !).

V) CONCLUSION

 

Voilà, c’est tout pour le bilan de la saison 2019-2020 de proB. On s'excuse par avance pour les quelques erreurs de saisie des résultats du stagiaire de 3ème sur Excel, ainsi que pour les quelques approximations ou formules à l'emporte-pièce....  Une saison 2019-2020 qui restera assurément dans les annales, par sa tournure et son évolution... Mais un championnat au final bien sympathique et intéressant. Et qui donne envie de reparticiper !

Nous repartirons donc la saison prochaine avec les mêmes équipes, dans la même poule.

Avec certes du mouvement en perspective dans certains clubs : ça fera les délices du mercato, des spéculations, et des pronostics farfelus en tous genres pendant le confinement forcé sur les réseaux sociaux.

En espérant que tout roulera quand même, comme sur des roulettes, dés septembre…et pourvu que ce soit 2020...

A la saison prochaine !

Portez-vous bien,

Covidement votre,

Bisous,  (à 1 mètre de distance).

Franchement, c’était trop bien ! A la saison prochaine !

Franchement, c’était trop bien ! A la saison prochaine !

Annexe 1 (le détail des stats par joueur, et par équipe)

PRO-B 2019-2020 : UNE SAISON AU COVIDISTHAN
PRO-B 2019-2020 : UNE SAISON AU COVIDISTHAN
PRO-B 2019-2020 : UNE SAISON AU COVIDISTHAN

Annexe 2 (le classement de proB arrêté au 10 avril 2020)

PRO-B 2019-2020 : UNE SAISON AU COVIDISTHAN
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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 15:03

Mardi 22 octobre 2019: 4ème journée du championnat de proB. Et déplacement à Nantes.

Quand l’équipe de la ville dans laquelle le créateur du Nautilus a fermé les yeux, se rend chez celle où il les a ouverts... Mais oui, c’est Le JULESVERNICO !!!

Mais pendant que Julio naissait à Nantes et mourrait à Amiens, punaise, …on était parti pour faire exactement l’inverse !

Menés 2/1 après la pause, le médecin légiste Nantais, qui avait rendez-vous en boîte avec deux mannequins suédoises, qui avait encore du travail à la maison, avait commencé à signer et antidater les certificats de décès des amiénois, à 21h30. Mais c’est alors que Grégoire JEAN entrait dans l’arène contre Damien PROVOST pour effectuer un remake du tour du Monde en 80 top-spins (victoire 3/0 et égalité 2/2).  Et avant que Denislav et Tomi, associés en double, ne renvoient Bastien REMBERT et Vincent PICARD 20 000 lieux sous les Mers : victoire 3/2 ! 

Et incroyable victoire finale des amiénois, toujours 3/2, et encore au bout du suspens. A 23 heures.

On a d’ailleurs perdu nos derniers supporters coronariens. Plutôt que le classique tapis roulant, l’Organisation Mondiale de la Santé vient d’ailleurs de valider les matchs de l’ASTT comme ultime épreuve d’effort. C’est ça le ping-pong : un esprit sain dans un muscle cardiaque sain.

Mais cessons cette digression cardiologique…Revenons à cette troisième victoire d’affilée !

En reconnaissant que toutes les séries sont faîtes pour s’arrêter. Sinon on va finir par faire croire à tout le monde qu’on est arrogant (c’est pas faux !), et qu’on joue la montée en proAh Ah Ah (Stéphane HUCLIEZ et l’équipe du SPO Rouen ont d’ailleurs commencé à trembler).

Il va juste falloir continuer à se faire la cerise, ou plutôt la mirabelle (pour rester dans la thématique lorraine), en prévision du prochain gros match contre Metz, à domicile le dimanche 3 novembre, à 15h.

Annule ton repas de famille, ou ton rendez-vous Tinder, c’est salle Labaume qu’il y aura de l’ambiance et du spectacle !!!

 

Les Nantais

Bastien REMBERT n°71 (1 victoire): Nantes, célèbre pour son île des machines. On en aura joué une ce soir. Terminatorembert, qui aura laminé, malaxé et pulvérisé Tomi LAKATOS 3/0, au talent, en vitesse, et surtout,… avec classe.

Damien PROVOST n°59 (1 victoire) : PROVOST cateur dans son premier match contre Denislav KODJABASHEV, et victoire au fight mais logique (3/1). Le regard fier, le menton relevé, en envoyant du gros top-spin coup droit ! Puis PROVOST lone piccante dans sa deuxième rencontre, pasteurisé par notre fromager italien Gregorio JEAN, 3/0.

Vincent PICARD n°103 (0 victoire) : Resté sur le match de rugby de dimanche matin avec Kiki JEANPIERRE aux commentaires. En hommage à France-Galles, aura commencé par prendre un gros raffut dans le premier set contre Grégoire JEAN. Avant de se faire marcher dessus dans le ruck de la seconde manche. Finira par une énorme manchette dans la jugulaire dans la troisième. Avec une défaite 3/0 contre le brutalissime Greg VAHAAMAHINA-JEAN.

 

Les amiénois

Tomi LAKATOS (n°23) (victoire en double) : Dans sa rencontre contre Bastien, se sera penché rapidement, lors de son premier set, sur le cas REMBERT. De Normandie ? Non, de Nantes. Puis dans le deuxième set, pas de place pour la blagounette contre le cas RAMBART. Pour finir par un accident industriel dans la troisième manche, explosé, par le cas RAMBOLAGE. Et lourde défaite 3/0.

Denislav KODJABASHEV (n°137) (victoire en double) : En fier Bulgare, et en hommage au yogourt, aura légèrement brassé dans son premier set contre Damien PROVOST, un peu stressé. Sera bien monté à ébullition dans le second, et aura juste manqué de pot dans le troisième. Avant de finir fermenté dans le 4èmeset.  Défaite 3/1 mais très bons débuts sous le maillot amiénois. Il enverra d’ailleurs de la crème fouettée, puis Chantilly, dans le double associé à Tomi (belle victoire 3/2).

Grégoire JEAN (n°63) (2 victoires) : Du Taraflex rouge au sol, des écrans télés aux quatre coins de l’aire de jeu, la table et les sépas noires des championnats d’Europe par équipes (livrées directement de la salle de la Trocardière) autour de son antre du soir, plus de la retransmission en direct en Eurovision... Tu mets l’environnement, c’est simple, Grégoire s’étalonne direct. Ça jouait donc niveau européen ce soir. Avec deux victoires énormissimes contre Vincent PICARD et Damien PROVOST 3/0... De grâce, ne dîtes plus que c’est le Taraflex nantais sur lequel avait joué Timo BOLL, Dimitri OVCHTAROV, Vladimir SAMSONOV et consorts, en septembre 2019... Dîtes plus simplement que c’est le revêtement sur lequel Grégoire JEAN a évolué ce mardi 22 octobre au soir, et qu’il a délicatement, et magistralement, foulé pour sa master-class !!!

Alexis MOMMESSIN (n°132) (coaching) : Il n’a bu que de l’eau (entre 19h30 et 19h35). Il a refusé l’alcool (entre 19h30 et 19h35). Il s’est absenté aux heures de prières (pour aller fumer sa clope). Il portait un pantalon dont les jambes s’arrêtaient à mi-mollets (un short quoi). Il a arrêté de consommer de la nourriture à base de porc (à partir de 19h30 pour se consacrer pleinement aux barres de céréales et aux petits écoliers). Il s’est laissé pousser intentionnellement la barbe. Il prête ses babouches à Denislav (qui avait oublié ses baskets)…Mais oui, ça ne t’a pas échappé : des signaux faibles de radicalisation !!! L’Université de Cergy Pontoise l’a dénoncé direct à la préfecture en fin de rencontre. On a débuté les démarches pour le faire libérer de GUANTANAMO. En espérant qu'il sera de retour pour le prochain match.

Arnaud SELLIER (coaching) : Penser à lui acheter un défibrillateur portatif pour le prochain match. Et à lui faire débuter un traitement par TRANXENE 20mg, 1 comprimé le soir, trois jours avant.

Nathan SELLIER- Arthur REVAUX- Antoine-tambourine-man HUON : Il était là le mini-kop climatiseur de salle nantaise ! Tant pis pour les tympans délicats de la salle Beaulieu. Mais tant mieux pour l’ambiance ! Et joli battle avec Thomas LEMANSEC à l'animation du camp adverse. Mais qui aura dû s'incliner. Avec les honneurs!

Pour finir, un grand merci aux bénévoles Nantais pour l’accueil et le repas de fin de rencontre. Très sympa, très bon.

Grégoire JEAN aura particulièrement apprécié la confiture de lait qui accompagnait les crêpes.

C’était du caramel au beurre salé ?

Tu as fait deux sur deux, sans perdre un set ce soir ? Non ?  

C’était donc de la confiture de lait...

 

La famille

La famille

La feuille de match:

ProB J4: NANTES vs AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE: 2/3. Le mardi 22 octobre 2019
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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 20:56

Voilà c’est fini…

On va pas se dire au revoir comme sur le quai d’une gare…

Je te dis seulement bonjour, et fais gaffe à l’amour,

C’est fini…

Oui JL AUBERT, non classé et sans téléphone, les 35ème championnats d’Europe ont tiré ce dimanche leur révérence.

OUF de soulagement pour les organisateurs nantais : l’énorme navire de l’ETTU sera arrivé à bon port !

OUF de satisfaction pour les cadres de la fédé : les résultats attendus et souhaités des équipes nationales sont là. Et ça tombe super bien, des élections approchent !

OUF de plaisir pour les pongistes français : les équipes filles et garçons auront fait vibrer les murs  du gymnase de Rezé. Ils nous auront mis des paillettes dans les yeux, et des moulures au plafond de la salle de la Trocardière !

Et enfin OUF d’épuisement pour la mascotte NAOPING : il se sera bien donné, avec  50 degrés sous le costume pendant une semaine. Et en ce dimanche il sentait définitivement plus le petit fennec que le chimpanzé.

Merci à Johannes Gohlke photography / Fotografie pour la majeure partie des images qui figurent dans ce bilan, chopées sur son facebook, + quelques-unes sur la page des championnats d’Europe, réalisées par Rémy GROS.

C'était super bien !

C'était super bien !

Les vainqueurs

Sans conteste, et sans surprise : la ROUMANIE l’emporte en filles (contre le Portugal)  et l’ALLEMAGNE en garçons (contre le Portugal également).

Avec un sans faute impressionnant des germaniques : 3Z à tout le monde ! (République Tchèque et Russie en poule, Slovénie en quart, France en demi et Portugal en finale).

Presque pareil pour les filles de Bucarest : 3/0 contre la Slovaquie et l’Espagne en poule, contre la France en quart et le Portugal en finale ; elles n’auront laissé échapper qu’un point contre la Pologne, victoire 3/1 (avec une défaite de Daniela DODEAN MONTEIRO contre la polonaise Qian LI 3/0).

On envoie même des Elfes interviewer les joueuses roumaines

On envoie même des Elfes interviewer les joueuses roumaines

Les Roumaines, ça joue ! Et en plus ça rajoute du glamour, avec le look et la détermination de femmes fatales, le gloss aux lèvres, le chignon nickel. Elizabeta SAMARA, Bernardette SZOCS et Daniela MONTEIRO DODEAN auront d’ailleurs joué toute la semaine en talons aiguilles.

Quand tu entends le tintement de l'or tomber sur ton compte en banque

Quand tu entends le tintement de l'or tomber sur ton compte en banque

Côté allemand, la routine : inaltérables, inamovibles, pour résumer imbattables. Conjuguant durant 6 jours la puissance d’un panzer, la précision d’un scalpel, et l’implacabilité d’un contrôleur URSSAF, qui en plus exerce au Bade Wurtemberg….  Pendant que Timo BOLL topspinait des balles de velours, Dimitri OVTCHAROV et Patrick FRANZISKA frappaient des balles de bowling.  Les Chinois européens.

L’organisation

Franchement, c’était bien.

Pas de trop grosse galère, et les bénévoles auront assuré, dans une bonne humeur sympathique.

La salle était parfaite pour les spectateurs. Certes un peu loin du centre de Nantes, dans une zone et un No Man’s Land sans rien autour. Mais on était là pour jouer au ping ! Et l’écran géant au centre, le petit plus.

La fouille à l’entrée était rapide. Certains auront regretté l’absence de toucher rectal. Petite preuve d’amateurisme.

Le prix des billets était excessif pour certains…Franchement 10€ du mardi au jeudi (avec même des places bradées à 5 puis 2€), puis 25€ du vendredi au dimanche… Pour voir évoluer de 10 heures du matin à 23 heures les meilleurs joueurs européens, et pour certains du monde, avec un spectacle et des échanges incroyables ! A peine 1€ de l’heure ! Avec un placement libre, et la possibilité, en tendant la main de checker la main de Timo BOLL, ou d’éponger (ou de lécher pour les plus fans) la sueur sur son front. A ce prix là c’était cadeau ! Mais ceux qui gueulent sont les mêmes qui vont mettre 70€ pour voir jouer, ou pas, NEYMAR pendant 1h30 sur un stade de foot, ou 120€ pour écouter  du JUL durant 1h au Zénith de Boulzicourt. Tant que les pongistes français ne réaliseront pas que tout ne peut pas, et ne doit pas, toujours être gratuit, on restera un petit sport. Définitivement.

Les exposants étaient parfois cantonnés à de petits espaces exigus ou obscurs, et c’est vrai que la géographie de la salle n’étaient pour eux pas celle de LAS VEGAS.

Les animateurs au micro étaient un petit peu relous. Mais c’est pour ça qu’on leur file le micro. Et on a bien senti qu’ils avaient pris espagnol en première langue. Et qu’ils avaient bien séché les cours d’anglais au collège !

La buvette était correcte, les barmans sympas, et il y avait même des paninis ! On en a chialé... Probablement comme celui qui gueulait pour le prix des places, on imagine, mais lui quand il a vu que les canettes étaient  à 2 euros.

Les loges et salons VIP : punaise, pas d’avis. Malgré nos relations immenses et notre entregent, on n’a pas pu y mettre les pieds. Le physionomiste nous a recalés à l’entrée. On est donc resté assis dans les tribunes avec les gueux.

Des membres de délégations étrangères auront quand même râlé sur la qualité de l’hébergement, de la nourriture, l’exiguité de la salle d’entrainement, l’éclairage éblouissant de la salle principale... C’est bon ça, l’intégration. Après seulement 6 jours ces étrangers se comportent et gueulent maintenant comme de vrais Français !

L'arêne des jeux du cirque nantais

L'arêne des jeux du cirque nantais

Le public

Des pongistes à 95%. Et si on retire les 5% de scolaires restants, un public donc plutôt exigeant de connaisseurs, et d’amateurs, au propre et au figuré. Des spectateurs au spectacle le plus souvent, peu expansifs, mais qui se seront bien enflammés quand leurs équipes nationales évoluaient. Avec quelques épisodes de sueurs froides, de tachycardie puis d’euphorie lors du match pour la sortie de poule des filles, gagné au bout du suspens 3/2 contre le Luxembourg, et le quart de finale des garçons menés 2/0 contre la POLOGNE pour l’emporter au final 3/2.

Bleu Blanc Bouge, la France du ping

Bleu Blanc Bouge, la France du ping

Plaisir également de voir au milieu du public français quelques poignées d’Allemands, et de rares Suédois, Danois et Portugais. Dans une ambiance chaleureuse. Sans une seule échauffourée. Sans même une seule banderole homophobe brandie en tribunes. Et pourtant Patrick CHILA en avait préparé une pour les Teutons.  Le ping-pong c’est quand même le sport tellement au dessus. Et c’est plutôt là que la ministre des sports devrait passer ses après-midis plutôt que des les perdre au foot.

Mais la prochaine fois, on vous nique les allemands !

Mais la prochaine fois, on vous nique les allemands !

Les françaises

Elles auront fait leur compèt en atteignant les ¼ de finale, et le top 8 des équipes européennes après 2 victoires 3/1 sur la Grèce et 3/2 sur le Luxembourg, pour tomber avec les honneurs 3/0 sur les terribles Roumaines. C’est beau, c’est bien. Avec de la fraîcheur, du peps, et de l’enthousiasme. Et une belle disponibilité en tribune, aux selfies et aux autographes : double petit pouce bleu !

Nous aussi on était joie ce soir là !

Nous aussi on était joie ce soir là !

Les français

Pareil, objectif atteint, avec une belle médaille de bronze. On prend ! Après une poule pas trop compliquée et bien négociée, avec deux victoires 3/1 contre l’Espagne puis 3/0 contre la Slovaquie. L’équipe se sera mise dans le rouge en quart après le faux pas de Simon GAUZY contre Madek BADOWSKI. Mais les Français auront fini avec la même couleur sur les joues et dans les globes oculaires après un incroyable come-back, mené 2/0 pour l’emporter 3/2. Ensuite en demi, on se forçait à y croire contre les Allemands. Mais non. Massacrés 3/0…

Une médaille de bronze qui vaut de l'or

Une médaille de bronze qui vaut de l'or

Nos chouchous

Christian PLETEA

Christian PLETEA

L’équipe de Roumanie a lancé dans le grand bain les jeunes Christian PLETEA (2 victoires contre les hongrois MAJOROS 3/1 et LAKATOS 3/0, et une défaite 3/2 à l’arrache contre le suédois Kristian KARLSSON)

Rares SIPOS

Rares SIPOS

et Rares SIPOS (victoire 3/2 sur le hongrois SZUDI et défaite 3/2 contre le vice-champion du monde Mathias FALK 3/2, 12/10 à la belle !). De l’orgueil, de la suffisance, de l’arrogance, on adore ! On va les revoir !

Vladimir SIDORENKO

Vladimir SIDORENKO

L’équipe Russe a également fait débuter le junior Vladimir SIDORENKO (victoire contre le tchèque Tomas POLANSKY 3/1 et défaite 3/1 contre Patrick FRANZISKA après avoir joué crânement sa chance).

Truls MOREGARD

Truls MOREGARD

Que dire également du junior Truls MOREGARD, qui aura aligné des perfs de niveau mondial,  victorieux 3/1 du hongrois LAKATOS, de l’anglais Samuel WALKER 3/1 en quart, et surtout du portugais Joao MONTEIRO 3/1 en demi  dans une tension extrême!

Can AKKUZU

Can AKKUZU

Mention très bien également à Can AKKUZU qui en poule aura bien maîtrisé un client, le défenseur slovaque Yang WANG 3/0 (oui monsieur !), puis le polonais Maciej KUBIK 3/0, dans un contexte difficile en quart, quand l’équipe était menée 2/0. Il se fera  enfin dérouiller en quart par l’intraitable Patrick FRANZISKA 3/1. Mais ça y est, l’équipe de France tient son joueur n°3. Et il pourrait encore monter dans le classement interne. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

Marek BADOWSKI

Marek BADOWSKI

Mais celui qui aura fait sa compétition c’est bien le polonais Marek BADOWSKI. Avec deux victoires contre les serbes Aleksandar KARASEVIC 3/0 et Zsolt PETO 3/1, puis deux autres succès contre les belges Cédric NUYTINCK 3/0 et Florent LAMBIET 3/2. Après sa victoire 3/1 contre Simon GAUZY en quart de finale sa valeur marchande a été multipliée par 5, et il pourra exiger une limou avec chauffeur si d’aventures il venait signer en proA l’an prochain ! Seul Emmanuel LEBESSON aura stoppé son incroyable série, avec une victoire difficile et étriquée 3/1.

Les belles et beaux gosses

Tiago

Tiago

Désolé pour la cinquième année consécutive c’est encore le portugais Tiago APPOLONIA qui l’emporte. Plébiscité par les ménagères de moins de 50 ans. Il aura encore mis enceinte 14 adolescentes dans la salle rien qu’en croisant leurs regards. Et maintenant les pongistes du Marais votent également pour lui.... Donc hors catégorie, définitivement.

Adina

Adina

Grosse lutte chez les filles, mais cette fois c’est une remplaçante, la roumaine Adina Mihaela DIACONU qui décroche la timbale, après avoir mis dans tous leurs états les collégiens et lycéens acnéiformes venus assister à la compétition, ainsi que la majeure partie des prostatiques des loges VIP.

Naoping

La vraie star de cette semaine européenne. Au four, au moulin, dans l’aire de jeu, dans les tribunes. Il aura checké les mains de tous les joueurs et joueuses, échangé quelques pas de danse avec les pom-pom girs (gros chatteux !), puis le préparateur physique de l’équipe de Pologne (il y a une justice !). Il aura déclenché moults clapping, ola, aura twerké et smurfé avec les ramasseurs de balles, et aura fait 2500 fois le tour de la salle avec sa trottinette. Un vrai métier. Avec une formation difficile et un bac+5 avec stage obligatoire chez Eurodisney. Dans un costume de PLUTO.

Petite pensée à lui quand il ira pointer lundi au pôle emploi des mascottes. Dans l’attente des prochains championnats d’Europe.

Il sera encore là.

Nous aussi.

Et quand madame Naoping va tomber sur cette photo....

Et quand madame Naoping va tomber sur cette photo....

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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 20:58

L’EURO 2019 : la présentation

La semaine prochaine débuteront les championnats d’Europe de tennis de table par équipes. L’EURO 2019. Et en France ! A Nantes ! La très belle ville de naissance de Jules VERNE. Et de Pascal PRAUD. Oui, un seul génie par siècle.

Donc du 3 au 8 septembre, la groβe compétition.

Dans la  salle sportive métropolitaine de Rezé : la méga-arêne pour les gladiateurs du ping. Le Colisée du zit. Pour 6 jours.

Et une belle organisation en perspective : plus de 200 bénévoles motivés, 10 000 repas programmés, 4 tables, 28 équipes, 24 pompes à bière, 3500 rouleaux de PQ.

On va en mettre plein la gueule à tout le monde !!!

Le seul bénéfice de la période d’occupation des deux dernières guerres mondiales, c’est que les Français ont quand même pu se germaniser un petit peu. Par capillarité et par diffusion osmotique.

Organiser, maintenant, on sait faire. C’est devenu notre truc. Notamment au ping-pong. Regarde la Coupe du Monde ou les championnats de France individuels: désormais plus rien à voir avec le tournoi de la Saucisse. Mais à chaque fois, un mélange explosif et spectaculaire du décollage d’une fusée de la NASA à Cap Canaveral et d’un week-end à IBIZA.

Les loges et le carré VIP nantais seront d’ailleurs exceptionnels ! François de RUGY, en inspection cette semaine, leur a même attribué un 5* ! Vraiment hâte de pousser le caviar dans la louche avec des pattes de homards. Et impatient de se faire arroser et shampouiner,  au champagne par les filles du Crazy Horse.

Bon, c’est sûr,  par contre : faire du bif et rentabiliser un évènement sportif c’est moins notre truc. On reste des Latins. Et c’est tant mieux comme ça : on se marrera toujours plus qu’en Teutonie. Bon ok, parfois avec l’argent du contribuable. Ou des licenciés. Qui sont souvent les mêmes. Mais comme on cotise deux fois, on reprendra deux fois du Bollinger 2001 !

Nous on aime beaucoup cette affiche. Mais on est né en 1947.

Nous on aime beaucoup cette affiche. Mais on est né en 1947.

Les délégations en présence

Pas de surprise, tous les gros sont là. Pas de surprise non plus, les allemands vont gagner.

Timo BOLL a d’ailleurs commandé des médailles de 45.5 mm de diamètre et une coupe de 52 cm. C’est juste la place qu’il lui reste dans sa dernière armoire à trophées.

Par contre, si on fait abstraction de ces chinois qui parlent allemand, pour les places sur le podium : c’est open !!!

Certes, les portugais très homogènes seront encore ultra-dangereux. Et ils ont sacrément pris l’habitude ces dernières années de bien nous martyriser, tant au ping-pong qu’au foot d’ailleurs. Les suédois emmenés par monsieur Picot seront également redoutables.

A domicile tout de même belle carte à jouer pour les Français. On leur enverra de l’Amour! Espérons que ça les galvanisera plus que ça ne les tétanisera. Et qu’ils ne se crisperont qu’à 10/3, mais pour eux, à la belle. Et pas à 0/0 au premier set. Mais on est confiant. Le groupe vit bien.

Petits regards attentifs dans ces matchs de poule sur deux nations qui se relancent avec du jeune : les roumains, avec PLETEA et SIPOS, et les russes avec SIDORENKO et KATSMAN. Et puis forcément sur la légende Vladimir, 1.92m de talent samsonovien. On aurait tant aimé également revoir jouer une dernière fois notre chouchou Michael MAZE. Mais vu son profil Instagram, il semble désormais plus se préparer pour son « DANSE AVEC LES STARS » danois qu'être concentré sur une dernière compétition de ping. Dommage....

Photo prise sur la première marche du podium à Nantes le mois dernier

Photo prise sur la première marche du podium à Nantes le mois dernier

Les matchs

Equipe de cinq, mais 4 joueurs maxi sur la feuille de match. On arrête au score acquis, la première équipe à 3 victoires. Deux joueurs jouent 2 simples au maximum, le troisième un seul simple.

Le déroulé :  A1 vs B2, A2 vs B1, A3 vs B3, A1 vs B1, A2  vs B2

Après le deuxième match, et avant que ne débute la troisième rencontre, possibilité pour le capitaine d’équipe de faire entrer un quatrième joueur à la place de A1/2 (ou B1/2).

La FRANCE, dans le groupe C, affrontera donc l’Espagne le mercredi 4 septembre à  19h (avec le fier hidalgo ROBLES), mais même s’il nous fait suer, on devrait au final les taper.

Sur la SLOVAQUIE, le jeudi 5 septembre à 19h, (avec le casse-burnes PISTEJ encore capable de grosses performances, et le défenseur accrocheur WANG) on va souffrir. On pleurera des larmes de sang. Mais ça passera. Après quelques contractions, et au forceps.

C’est sur, au départ on voulait faire le tirage en amis. Et prendre la HOLLANDE et le LUXEMBOURG. Et dans la poule B. Mais punaise, ça s’est vu. La junte allemando-scandinave veillait au grain et nous a recollé dans la poule C. Avec l’Espagne et la Slovaquie. Des pénibles. Mais au final ça aurait pu être pire. Et ça reste jouable.

Seuls les premiers de poule iront directement en quart, les équipes 2 et 3 prendront les chemins des losers du retour à domicile. Les chatteux de Suédois (probables vainqueurs de la poule B) qui ont rédigé et tapé à la machine le règlement, ne pourront prendre les enfants de GÖETHE (vainqueurs de la poule A, c’est déjà écrit) qu’en finale. Les autres se répartiront au tirage au sort. La FRANCE dans la poule C sortira avec le numéro 4 ou le numéro 5.

Le tableau final que tu dessines quand tu es suédois

Le tableau final que tu dessines quand tu es suédois

Les favoris des poules

Poule A : Allemagne (boucherie sur la Tchéquie et la Roumanie)

Poule B : Suède (ballades programmées sur la Roumanie et la Hongrie, même si quelques faux pas en perspective)

Poule C : France

Poule D : Autriche (collectivement au dessus du Danemark et de l’Ukraine)

Poule E : Slovénie (PUCAR actuellement en feu pour la Croatie mais GACINA malheureusement un peu en dedans en ce moment, JORGIC/TOKIC toujours très solidic. Mais gros match CROATIE/SLOVENIE pour la sortie de poule : prends ton billet !).

Poule F : Angleterre (PITCHFORD dans une période de doute, mais on fait confiance aux anglais pour parvenir à se transcender dans les épreuves par équipes, et leur capacité à surjouer et à prendre en 2 minutes 150 places au classement mondial) ; ça passera facile sur le Luxembourg, et au fight sur la Biélorussie.

Poule G : Belgique (on aime bien les Belges, et on fait confiance à NUYTINCK/DEVOS/LAMBIET, plus homogènes que les polonais avec DYJAS ou les serbes avec KARAKASEVIC un peu esseulés).

Poule H : Portugal (forcément en mode Kebab-power sur les grecs et les turcs)

Les championnats d’Europe de tennis de table par équipes à Nantes 2019 (Liebherr Euro 2019)

Le planning des rencontres de poule

Les championnats d’Europe de tennis de table par équipes à Nantes 2019 (Liebherr Euro 2019)

L’équipe de France, revue de la troupe

Simon

Simon

Simon GAUZY : L’élu. Avec la confiance et l’amour de tout un peu peuple derrière lui. Mais il ne sera pas seul dans la matrice! On changera quand même le dénouement. Car on a toujours rien compris au film, mais on nous a dit qu’à la fin Keanu REAVES mourrait.

Emmanuel

Emmanuel

Emmanuel LEBESSON : Le Papet. L’expérience, mais attention aussi, parfois, les vertèbres lombaires de César SOUBEYRAN. Les adversaires ne pourront cependant rien faire contre la confiance retrouvée d’un champion d’Europe. Un titre qu’on garde pour toujours, et à jamais. Pour résumer, pour les siècles des siècles.

Tristan

Tristan

Tristan FLORE : Le phoenix. Donné plusieurs fois blessé. Puis mort. Pourtant il renaît à chaque fois de ses cendres. Finalement comme les chats,  il a 9 vies. Et la même patte.

Can à Cannes

Can à Cannes

Can AKKUZU : Eminemment sympathique, souriant, enthousiaste, travailleur. Le gendre idéal ! On préfèrerait quand même qu’il entre en jeu plutôt qu’il ne marrie ta sœur. On sera à Nantes, mais on voudrait tant assister au festival de Can (désolé, la fatigue).

Andréa

Andréa

Andréa LANDRIEU : A joué toute son enfance avec un exo-squelette sur le bras droit. Mais l’acier qu’il avait sur son membre supérieur a diffusé sur ses nerfs, son moral, et on peut le dire maintenant, ses testicules. Il a mille fois mérité sa place de substitute. Et gare en face si jamais Colossus-Landrieu rentrait !

Patrick

Patrick

Patrick CHILA : A partir de mardi aura droit aux suggestions, critiques et remontrances de 100 000 sélectionneurs supplémentaires. Mais restera le seul captain on board avec les PNC aux portes, armement des toboggans et vérification de la porte opposée.

Bonne chance les gars !

On topsinera avec vous.

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