Voilà. Nous y sommes.
La compétition dans la compétition : les PLAY-OFF de Nationale 1 à Saint Égrève, du 24 au 26 mai 2019 !
« J’aime l’odeur des play-off au petit matin »
Une épreuve, qui, comme tous les ans, n’aura d’intérêt que pour la Nationale 1. Déjà parce qu’Amiens y participe. Et ensuite, parce que c’est une raison suffisante.
Le vainqueur de ces play-off de Nationale 1 appuiera cette année encore sur la touche « proB » de l’ascenseur pour l’éternité. On a de la chance, encore UNE montée cette année. Car comme la commission pro de la fédé s’était votée l’an passé une ligue quasi-fermée, en n’autorisant qu’une seule descente (au lieu de deux jusqu’alors), on peut tout à fait imaginer qu’un jour, ça se transforme en zéro descente. Et donc zéro montée. Mais à priori, pas encore pour cette année : avec en 2019, encore un montant de Nationale 1 en proB, sur 40 équipes, après 1 an de fight, 2 phases, 14 rencontres, et plus de 3000 matchs... Oui, à côté le concours d’entrée à l’école Polytechnique, tu peux le passer en moon-walk ou en faisant des claquettes. La nationale 1 et ses play-off, c’est quand même un tout petit peu plus chaud. D’ailleurs ça a l’odeur explosive du mélange de naphtalène, de palmitate de sodium, de benzène et de phosphore blanc.
La carte de France des températures, du 24 au 26 mai 2019
* Donc, question numéro 1 : pourquoi avoir choisi Saint-Égrève, banlieue de Grenoble pour cet Ultimate fighting championship?
- Parce que c’est en terrain neutre (mais plutôt escarpé) ?
- Parce que ça donnera l’occaz à tous les clubs de casser leur PEL en frais de déplacements et d’hébergement ? Puis de filer ce qui reste à la reconstruction de Notre-Dame de Paris (et/ou du siège de la FFTT) ?
- Parce qu’à un moment, quelqu’un s’est écrié dans la grisaille de la rue Dieudonné-Costes «Hé, les gars, on a déjà fait un séminaire de coworking dans les Alpes, à l’approche de l’été ? »
- Parce que tout cet air pur, ça va forcément faire du bien aux tuberculeux, aux cirrhotiques, et autres silicotiques des Hauts de France ?
- Parce que, pourtant, que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol d’hirondelles, que l’automne va arriver ?
Non…
Pas uniquement pour toutes ces raisons…
« C’est loin ! Mais c’est beau... Mais c’est loin ! ».
Ça se déroule en fait cette année au pays du téléphérique, parce que sur ce territoire isérois s’élève l’hôpital Saint-Robert : le plus grand établissement psychiatrique français ! Qui va forcément faire le plein sur ces trois jours de compétition de tarés de ping…
Une convention a d’ailleurs été signée avec la FFTT. Et premier alinéa : dans le but de désengorger les tribunes et la buvette, un tirage au sort aléatoire a été instauré cette semaine par la fédé. Se basant sur le calendrier des fêtes et des prénoms. Et le résultat de cette loterie, c’est que, par ordre alphabétique, tous les licenciés prénommés : ADMIR, ANASTASIOS, DORIAN, ÉNIO, HUGO, JÉRÉMY, JULES, JULIEN, LUCIAN, MICHAEL, OMRY, OLIVIER, RÉMI, et SIMON feront l’objet d’un placement d’office. Et seront internés du jeudi 23 mai au lundi 27 mai au matin. C’est moche. Mais les lois du hasard et de l’aléatoire ont parlé. Et on s’y soumet.
Magnifique lieu de résidence! Les Niçois vont s’y plaire. Assurément.
* Passons à la question n°2 : quelles seront donc les équipes en présence ?
Il n’y aura pas l’Ajax d’Amsterdam, ni le Barça, ni le Real de Madrid. Mais des équipes bien plus costauds !
Les nominés sont :
Un gang de tueurs à gages. Le Borsalino enfoncé sur la tête. Les costards en alpaga. Les chaussures Forzieri cirées aux pieds. Du gros calibre dans les poches. La Patrick BALKANY’s touch ! Ils seront là pour mettre des têtes de chevaux ensanglantées dans les lits de tout le monde à l’hôtel. Et pour distribuer des baisers de la mort à foison !
La composition prévisionnelle : Lucian FILIMON n°90, Julien PIETROPAOLI n°96, Hugo BATOCCHI n°143, Jacobo VAHNISH n°165, Alexis GAGNOL n°332, Théophile DRAULT n°259
L’équipe de Cugnaux Villeneuve
Un groupe de combattants israélo-franco-bosniaques. Forcément des durs. Et des habitués de la guérilla, et du combat urbain. Mais, quand en 1967 tu plies l’affaire en six jours, en 2019, trois jours seront largement suffisants pour pulvériser et remballer des équipes de ping de Nationale 1 !
La composition prévisionnelle : Admir DURANSPAHIC n°77, Rémi BLANCHON n°94, Michael TAUBER n°127, Omry BENARI n°141, Jules CAVAILLE n°205
L’équipe de Nice (spoiler : Keyser SÖZE c’est le premier en partant de la droite)
Une équipe de tueurs en série. Les meilleurs spécialistes suédois, grec, portugais et français dans l’art d’éventrer, de découper, et de dépecer. Comme d’habitude Jérémy fera disparaître les corps dans la chaux-vive. Ou dans sa chaudière, vieille tradition des PETIOT. Le gourou Olivier MAERO explique pourtant depuis un an, sur les réseaux sociaux, que « Amiens, c’est injouable !», et « l’ASTT champions cette année, Nice aucune chance ! ». En se tenant le bras gauche… Puis en se mettant à boîter…Tout en partant boire une bière avec maître KOBAYASHI. Mais on a déjà vu le film !!! On sait qu’il nous mythonne, et qu’il raconte des craques ! Et qu’en fait,…mais oui, il repart à sa voiture en marchant normalement ! C’est sûr…c’est bien lui : Olivier MAERO, c’est KEYSER SÖZE !!!
A la fin, c’est écrit, il mettra une balle dans la nuque de tous les amiénois. Avant de cramer et de faire exploser leur bateau.
La composition prévisionnelle : Simon ARVIDSSON n°57, Jérémy PETIOT n° 61, Dorian NICOLLE n°106, Enio MENDES n°85, Anastasios RINIOTIS n°80
AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE
Une Dream team ! Ça va donc envoyer du coast to coast, du bras roulé, et du dunk ! Mais il faudra être très solide aux lancers francs. Et surtout dans le money time ! Et ne pas oublier, qu’au final, ce n’est pas Georges EDDY aux commentaires. Et qu’on est là surtout pour jouer au ping-pong et pas au basket…
La composition prévisionnelle : Eric JOUTI (n°12), Michal OBESLO (n°55), Yannick VOSTES (n°63), Viktor BRODD (n°79), Alexis MOMMESSIN (n°129), Clément CHOBEAU (n°139)
* Question numéro trois : quel sera le déroulement de l’épreuve ?
Ça commence dans 15 jours. Mais on ne sait toujours rien officiellement. C’est normal. On est encore large.
D’après le calendrier publié par la FFTT les journées finales des titres du championnat par équipes débuteront le vendredi 24 mai 2019, pour s’achever le dimanche 26 mai. Donc à priori ça continuera à jouer sur trois jours. Avec, pour la Nationale 1, on suppose, un match le vendredi, un le samedi et un dernier le dimanche (jurisprudence Damien ELOI 2018). Mais il est vrai que, par rapport à l’ancienne formule où ça ne fightait que sur deux jours, c’est mieux pour les organismes des joueurs. Et pour le business des hôteliers. Et de la buvette.
Les horaires de l’an dernier étaient moyens pour attirer le public (si on fait abstraction des parents des joueurs et des quelques supporters de chaque club) : 17h30 le vendredi, 17h30 le samedi et 13h le dimanche (juste pile au moment où tu termines l’apéro pour attaquer le poulet rôti). Mais bon, ça pourrait être pire : 6h30 et 23h30. C’est en tout cas ce qu’on avait proposé pour les matchs des autres équipes de N1 (Amiens restant, bien sûr, par dérogation, sur l’autre formule horaire).
Si le classement est celui du ratio matchs gagnés/matchs perdus comme l’an dernier : trois équipes sont invaincues en 2ème phase, 21 points et 56 matchs gagnés chacune. Mais Nice n’a perdu que 6 matchs (donc leader et n°1), Amiens 11 matchs (n°2), Cugnaux-Villeneuve 20 matchs (n°3) matchs et Levallois a 19 points avec 6 victoires et 1 nul (n°4).
Si le tableau de programmation de l’an dernier reste le même, on aurait alors :
- le vendredi 24 mai : les matchs de l’équipe classée n°1 contre n° 4 : NICE vs LEVALLOIS et n°2/n°3 : AMIENS vs CUGNAUX-VILLENEUVE
- le samedi 25 mai : les matchs des n°1 contre n°3 : NICE vs CUGNAUX-VILLENEUVE et n°2/n°4 : AMIENS vs LEVALLOIS
- et le dimanche 26 mai les matchs des n°1 contre n°2 : NICE vs AMIENS et n°3/n°4 : CUGNAUX-VILLENEUVE vs LEVALLOIS
Grosse trilogie en perspective pour le saigneur des anneaux, Yannick VOSTES, et ses hobbits amiénois !
Aragorn VOSTES s’en allant affronter les Orques et Uruk-hai niçois, parisiens, et toulousains
* Question numéro quatre : les enfants et les personnes psychologiquement vulnérables peuvent-ils assister à cette compétition ?
Les play-off ça peut se résumer à des cris, de la sueur, du sang, et des larmes. Beaucoup de hurlements de douleur. Un peu de chair arrachée. Et des tripes encore fumantes, éparpillées et dispersées aux quatre coins des aires de jeu... Donc, si tu as entre 5 et 10 ans et que tu as fait le choix d’une carrière de sociopathe, ou si tu as entre 10 et 20 ans et que tes profs et ton psychiatre t’orientent vers un destin de schizophrène ou de psychopathe, c’est assurément un évènement à ne pas louper !
« J’ai toujours adoré les play-off »
* Question numéro cinq : qui donc va remporter ces play-off de Nationale 1 ?
Pour toutes les personnes qui ne s’intéressent pas au ping-pong, soit 99.999% de la population française, et pour tous les pongistes qui ne s’intéressent pas à la Nationale 1 (soit le même pourcentage de pratiquants), ce sera : « Ta mère !!! »...
Pour les niçois du Cavigal : ce sera Nice !
Et pour les joueurs de l’Amiens Sport Tennis de Table (+ Olivier MAERO) : ce sera Amiens !
Certes, on pourrait créer un sondage sur un site de tennis de table. Mais bon, on connait déjà le résultat. Les votes se partageront entre :
- C/ Obi Wan KENOBI
- et D/ La réponse D….
« Le vainqueur des play off sera…Mais commence donc par nous filer ton numéro de carte bleue !».
* Question numéro six : dans quelle tribune seras-tu assis à Saint-Égrève ?
Mais oui ! Viens prendre ta place dans l’octogone de la halle Jean BALESTAS !
Ces play-off seront autrement plus sanglants qu’une petite bousculade entre rappeurs au Séphora d’Orly. Mais toujours dans le respect de la morale, de la dignité, et de l’éthique… Tout à fait Madame de Fontenay. C’est bien ça Stéphane BERN.
Mouhaha !!! (gros rires gras)
Car on le sait tous : la seule règle des play-off, c’est qu’il n’y en a aucune ! Juste une lutte à mort. Une compétition de hyènes, de fennecs, et de chacals... Pour preuve, c’est en rentrant des play-off, un lundi matin d’octobre 1306 que Alighieri DANTE prendra la plume pour écrire son célèbre opuscule « L’ENFER ».
Car « À la fin, il ne pourra en rester qu’un ! » (Connor MacLeod, Highlander des play off 1986).
Connor MacLeod, immortel vainqueur des play-off