Le blog amiénois du ping
Samedi 25 mai. Second match de la trilogie des play off 2019. Match contre Levallois.
Enorme association sportive au passé prestigieux. Et au présent, et bien toujours présent !
Leur qualification dans ces play-off confirme, et prouve, que décidément les grands clubs ne meurent jamais.
Mais ce soir, les parisiens auront pris de plein fouet la comète amiénoise. Après avoir déjà été percuté hier par la météorite niçoise, avec une lourde défaite 8/1.
Même tarif ce soir: 8/1 contre les amiénois. Mais la sévérité du score ne traduit pas l’âpreté des combats. Ni les litres de sueur amiénoise déversés pour neutraliser les joueurs de Paname.
Avec des conditions de jeu difficiles pour les deux équipes, au fond de la salle à gauche, la condensation, les balles G40 en osier... Des matchs placés le plus loin possible du public et des supporters (qui auront quand même fait 9 heures de route), des joueurs collés au mur, mais près des toilettes. Quelques arbitres zélés à la limite de créer des problèmes là où il n'y en a pas. Mais ça aurait pu être pire, au sacrosaint tirage au sort juge-arbitral: on aurait pu choper les tables sur le parking. Ou celles de la cellule sans oxygène de la proB féminine...On joue les finales nationales par classement du championnat amateur. Et c'est vrai. Ce qu'il faut surtout retenir au final, c'est le dernier mot.
Mais le kop amiénois était là pour pousser et donner de la voix. Merci à eux !
Donc après cette seconde victoire, la finale prévue, et attendue, demain contre Nice. A 13h30.
Si tu es communiste : la lutte finale.
Si tu es pongiste : la lutte à mort…
Car à la fin, il ne pourra en rester qu’un.
Les parisiens
Julien PIETROPAOLI n°96 (0 victoire): Le petit Catogan de samouraï noué sur la nuque, la raquette-katana dans la main gauche : c’est clair, les play-off sont sa compét ! Julien se sera bien échauffé la voix contre Yannick VOSTES (mais défaite 3/1), avant de se chauffer plus directement avec le kop amiénois, dans sa deuxième rencontre contre Eric JOUTI. Avec au final une défaite 3/2, 9 à la belle. Mais cette bonne odeur playoffienne de fight, de grinta, de testostérone, et de mauvaise foi,…C’est ça qui est bon !
Hugo BATOCCHI n°143 (0 victoire): Depuis hier, toujours de très bons débuts de rencontres : ça envoie fort et ça fait la course en tête, mais petit manque de réalisme. Et toujours du mal à conclure. Le Jean Claude DUSSE de Levallois. Peut-être l’effet de l’altitude et du manque d’oxygène, ici à Grenoble, à l’approche de la Haute Montagne. Avec encore deux défaites ce soir contre Eric JOUTI 3/1 et Yannick VOSTES 3/0.
Alexis GAGNOL n°332 (1 victoire): Aura gagnolé sa soirée après sa victoire et sa grosse perf 3/1 contre Michal OBESLO. Aura ainsi directement gagné le droit de s’asseoir sur le trône de fer. Mais transitoirement. Car très vite délogé par Viktor BRODD LANNISTER dès la rencontre suivante, et une défaite sèche, 3/0.
Théophile DRAULT n°259 (0 victoire) : Contre Viktor BRODD aura eu du mal à faire mouche : Drault so feel. Et défaite 3/0. Puis, à 9/9 à la belle contre Michal OBESLO aura finalement joué comme un chameau. Et défaite 3/2. A peu de chose près Michal aurait pu dire que DRAULT m’a daire. Même si ça ne veut rien dire en français. En tchèque... on n’est pas sûr non plus.
Les amiénois
Yannick VOSTES n°63 (2 victoires + double) : Seuls 13% des français ont rédigé leurs directives anticipées pour leur fin de vie. Quand tu joues Yannick VOSTES ça devrait te stimuler pour écrire et clore le dossier : encore deux victoires sans pitié ce jour contre Julien PIETROPAOLI 3/1 et Hugo BATOCCHI 3/0.
Viktor BRODD n°79 (2 victoires + double) : La fin du festival de Cannes ce samedi. Et la palme d’or de l’efficacité pour Viktor, avec deux victoires 3/0 contre Alexis GAGNOL et Théophile DRAULT.
Michal OBESLO n°55 (1 victoire + double) : Dur dur : 78 ans sur son premier match. Et Alexis GAGNOL l’aura reconduit à la porte de l’EHPAD, 3/1. Dans sa deuxième rencontre aura pu lâcher son déambulateur pour l’emporter 3/2, à l’arrache, 9 à la belle contre Théophile DRAULT, qui aura fait son match. Plus qu’à boire un double élixir de jeunesse cette nuit, en prévision du gros combat de demain.
Eric JOUTI n°12 (2 victoires + double) : La Bible se trompe en disant que la perfection n’est pas de ce monde. Elle est brésilienne ! Encore un sans faute pour le natif de Sao Paulo ce jour, avec deux victoires contre Hugo BATTOCHI 3/1, et contre Julien PIETROPAOLI 3/2.