Le blog amiénois du ping
Et c’est parti pour une année en proBay !
Oui, tu as bien lu : la DIVISION PROFESSIONNELLE !!!
Certes la Ligue 2, la deuxième classe de la SNCF, l’entresol, ton deuxième choix sur Parcoursup… Mais quand même, la proBay ! Fini le Moyen-Âge. Terminé les gymnases de gueux, couverts d’amiante et de moisissures, infestés de punaises, de puces, et de rats !
Surtout, fini la bière chaude à la fin des matchs. Ou pas de bière du tout !!!
Place à l’ère Renaissance, au stupre et à la luxure. Et aux salles toutes en stuc et en enluminures . Place aux Arena de 80 000 spectateurs !
L’équipe amiénoise ne voyagera plus que dans de grosses limous blanches. De 12 mètres de long. Avec jacuzzi et bain bouillonnant intégrés, chauffés à 37°C. Et un minibar contenant des bouteilles de Byrrh et de Suze. Encore non entamées !!!
Mais pour les matchs à plus de 50 km de la maison : déplacement en Concorde. Il ne vole plus ? Et bien Air France va devoir en ré-affréter un.
Ça ne jouera pas sur du Taraflex. Mais encore mieux : sur un sol jonché de pétales de roses, jetés par de jeunes vierges, non effarouchées. En robe de vestales blanches, pieds nus, avec une couronne de fleurs ou d’or, tressé dans les cheveux... Mais on le sait, dans certaines régions de France elles seront difficiles à trouver. Et on ne parle pas des roses.
Les maillots seront taillés par Giorgio ARMANI. Ou Jean-Paul GAUTHIER. En tout cas, un styliste qui touche sa bille au ping.
Entre les rencontres les joueurs n’attendront pas assis sur un banc. Mais sur des trônes en marbre. Confectionnés sur mesure, épousant parfaitement la rondeur de leurs fesses rebondies. Assis sur des coussins en soie et en duvet de casoar, ils seront éventés par de jeunes éphèbes musculeux, vêtus d’un simple pagne, et agitant, lentement, mais fermement, de grandes feuilles de palmes.
Les athlètes ne boiront ni eau d’Evian, ni Cristalline. Mais de l’eau pure d’icebergs de l’Antarctique. Acheminée toute spécialement par jets privés. Pour les coachs, de petites coupettes de champagne Bollinger, cuvée 1961, feront l’affaire. A la bonne franquette.
Un chef étoilé élaborera de petites mignardises et de petits encas pour la renutrition entre chaque match. Servis, forcément, sur des plateaux d’argent. Oui, c’est exactement ça : « Bonne continuation ! ». A la pause, du caviar, forcément à la louche, et du homard thermidor arrosé d’un petit château Yquem, millésimé 2001. Oui, un nouvel expert-consultant, rejoint notre executive board. Bienvenue François de RUGY !
La retransmission de chaque match s’effectuera en direct, et en mondiovision, avec une équipe télé de 12 personnes, deux drones dans la salle, un car-régie sur le parking et un satellite-relais. Avec à la réalisation James CAMERON ou Georges LUCAS. Quelques minimes points de détails encore à finaliser. On ne va quand même pas chipoter sur deux ou trois zéros de plus sur leurs rémunérations.
A la pause, pas de musique enregistrée. Les groupes et artistes viendront se produire en direct. Et tant pis si RIHANNA ne peut pas blairer BEYONCE. Il faudra bien qu’elles apprennent à chanter l’une après l’autre.
Pas de désidératas particuliers pour les kinés. Hormis le fait qu’elles devront être ukrainiennes, blondes, mesurer 1.75m, et avoir fait au moins deux fois la page centrale de Newlook.
L’hébergement d’après match ? Forcément des hôtels 5*minimum, ou au pire, et en dernier recours, des Relais et Châteaux. Réservés dans leur intégralité. Pour ne pas gêner de potentiels autres clients. L’essentiel c’est qu’ils puissent proposer quatre suites présidentielles contiguës. Et une piscine à débordement.
Alors oui, on entend déjà les rageux :
- « N’importe quoi, ça va coûter une fortune !!! »,
- « Gros mythos !!! »
- « Il est hors de question que l’argent de la collectivité et de nos impôts servent à financer ces matchs de nababs !!! »…
On les excuse.
Car ils ne connaissent décidément rien au tennis de table.
Donc cette année, en proBay, toujours 10 équipes, pour 9 matchs à domicile, et 9 matchs à l’extérieur.
De bien belles cylindrées cette saison. Comme le niveau des océans, celui de la proBay remonte. L’effet du réchauffement climatique également ?
En tout cas, celui qui nous dit que tout ça « C’est for-mi-dable et c’est bien grâce à la suppression de la multi-appartenance ! » : on commencera par lui briser les os un par un à grands coups de bois Hinotec. Puis on lui limera la peau des testicules avec des raquettes Sandpaper. Non sans au préalable, lui avoir planté des pouces de bambous enflammées sous les ongles, et lui avoir enfoncé deux balles Butterfly G40 dans les globes oculaires. Et on finira par lui balancer sur le crâne des tables Cornilleau Wood 850, jetées du 6ème étage. Le tout en lui faisant écouter du Lara FABIAN. A fond. Sinon le supplice resterait encore trop doux.
Objectivement, le niveau remonte en proBay, car il ne peut que remonter ! Justement après avoir chuté après la suppression de la double-appartenance et coulé après le départ de moult bons joueurs étrangers. Car une fois au fond du trou, tout corps plongé dans un liquide au repos, subit une force verticale de bas en haut, opposée au poids du volume de fluide déplacé. La théorie d’Archimède appliquée au championnat professionnel en fait.
Certaines équipes pourraient également anticiper, et se renforcer en vue d’une potentielle nouvelle réforme, suggérant une fusion de la proA et de la proB masculine, à l’image du regroupement réalisé cette année chez les filles. Avec les meilleurs clubs de proB aspirés vers le haut, dans une unique division professionnelle élargie, et les plus mauvais, rejetés en N1. Chasse d’eau pour les médiocres. Du ping fiction ? La théorie du complot ? A voir. Mais ce serait quand même incroyable, et pour sûr, la première fois, que l’avenir du championnat se jouerait dans des antichambres obscures, entre amis, seulement éclairés à la lueur de petites bougies (^^). Le tout dans des milieux autorisés, dans lesquels les videurs et physionomistes ne nous laissent jamais entrer…Notre faute aussi : il suffirait peut-être qu’on arrête de porter des baskets, une casquette « I ♥ Maître GIMS », et des survêts Tacchini.
Les équipes engagées et leurs compositions prévisionnelles :
AMIENS stt1 : LAKATOS (n°23), JEAN (n°63), MOMMESSIN (n°132), KODJABASHEV (n°137),
BAYARD ARGENTAN TT 1 : KRIVOSHEEV (n°53), KISELEV (n°76), YARUSHIN (n°112), DOUIN (n°115)
CHARTRES TT1 : LAMBIET (n°96 mondial, classement français en attente), MAJOROS (n°100 mondial, classement français en attente), ISHIY (N°54), BERTRAND (n°127)
ISSY LES MOULINEAUX EP 1 : ALLEGRO (n°22), BROSSIER (n°38), DE NODREST (n°73), LE GUEN (n°76)
METZ TT 1 : JIAHONG CHEN (n°48), DORR (n°96), BOURRASSAUD (n°120), CHERNOV (n°120)
MIRAMAS AS 1 : HE CHENG (n°31), ZHENG (n°67), VILCHEZ IGLESIAS (n°78), DURAND (n°159)
NANTES TT 1 : PROVOST (n°59), REMBERT (n°71), CALUS (n°81), PICARD (n°103)
ROANNE TT1 : ZHMUDENKO (n°170 mondial, classement français en attente), GAUZY (n°49), DIAW (n°56), ZHENG (n°143)
THORIGNE FOUILLARD TT 1 : ALAMIYAN (n°21), MONTEIRO (n°41), ROLLAND (n°66), MENAND (n°102)
TOURS 4S TT 1 : LORENTZ (n°33), SHAN MENG (n°45), BARDET (n°82), CHEN (n°99)
Les nationalités des joueurs: 21 français, 5 russes, 4 chinois, 2 belges, 2 hongrois, 2 brésiliens, 1 bulgare, 1 autrichien, 1 espagnol, 1 iranien, avec des classements s’échelonnant de n°22 (mais certains joueurs restent à classer et seront dans le top20) à n°143.
Un nombre notable de français (50% de l’effectif), certes souvent cantonnés aux places de numéros 3 ou 4. Mais halte au protectionnisme et à ce nombrilisme franchouillard et réjouissons nous plutôt de l’attractivité européenne, et même internationale, du championnat. Au final, ce qui compte quand même pour le public, c’est que le niveau de jeu, et surtout le spectacle produit, soient au rendez-vous.
Pronostics : Difficile. Mais l’équipe de CHARTRES (descendue de proA après leur dernier match de la saison contre Istres, avec un effectif déjà composé pour évoluer dans la plus haute division) se détache du lot. Elle sera certainement marquée à la culotte et talonnée par les équipes de ISSY LES MOULINEAUX, TOURS, ROANNE, et THORIGNE-FOUILLARD. Les autres formations ARGENTAN, MIRAMAS, NANTES, METZ et AMIENS évolueront dans le gras du bide ou dans la partie basse du ventre mou de la poule, et se battront pour le maintien. Surtout pour les équipes dont le nom commence par A et finit par MIENS.
L’équipe amiénoise effectivement loin des favoris. Les bizus de la phase et de la division. Le lot de toutes les équipes montantes après des play-off de N1 placés à la fin du mois de mai, quand la plupart des joueurs sont déjà casés, et avec forcément un recrutement compliqué. Et sans vouloir faire pleurer dans les chaumières, ni faire du Maéro-dynamique, ou du Maéro-spatial : oui, on va souffrir, grave.
A priori tous ceux qui ont l’habitude de se mettre du verre pilé, du gravier, et du Tabasco dans l’anus, vont passer une bien meilleure année que nous.
Mais c’est ça qui est bon !!!
Et pour se donner du courage, n’oublions pas les paroles de l’ancien DTN, Pierre DAC : « L’Homme est d’autant plus fort devant l’adversité, que celle-ci est plus faible ».
Bonne saison à tous, en proB !
Avec un « B ».
Pour « BASTON ! »
LE PLANNING DES AMIENOIS
1ère phase
Mardi 17 septembre 2019 19h : Déplacement à Chartres
Dimanche 22 septembre 2019 15h : Réception de Roanne
Samedi 28 septembre 2019 19h : Réception de Thorigné-Fouillard
Mardi 22 octobre 2019 19h30 : Déplacement à Nantes
Dimanche 3 novembre 2019 15h : Réception de Metz
Dimanche 10 novembre 2019 16h: Déplacement à Miramas
Dimanche 17 novembre 2019 15h: Réception d’Argentan
Dimanche 1er décembre 2019 16h: Déplacement à Issy-les-Moulineaux
Dimanche 12 janvier 2020 15h: Réception de Tours
2ème phase
Dimanche 2 février 2019 15h : Réception de Chartres
Dimanche 16 février 16h30 : Déplacement à Roanne
Mardi 10 mars 19h30 : Déplacement à Thorigné-Fouillard
Mardi 7 avril 19h00 : Réception de Nantes
Mardi 14 avril 2019 19h30: Déplacement à Metz
Dimanche 26 avril 2019 15h: Réception de Miramas
Mardi 19 mai 2019 19h: Déplacement à Argentan
Mardi 2 juin 2019 19h30: Réception de Issy-les-Moulineaux
Mardi 9 juin 2020 19h30: Déplacement à Tours