Le blog amiénois du ping
L’EURO 2019 : la présentation
La semaine prochaine débuteront les championnats d’Europe de tennis de table par équipes. L’EURO 2019. Et en France ! A Nantes ! La très belle ville de naissance de Jules VERNE. Et de Pascal PRAUD. Oui, un seul génie par siècle.
Donc du 3 au 8 septembre, la groβe compétition.
Dans la salle sportive métropolitaine de Rezé : la méga-arêne pour les gladiateurs du ping. Le Colisée du zit. Pour 6 jours.
Et une belle organisation en perspective : plus de 200 bénévoles motivés, 10 000 repas programmés, 4 tables, 28 équipes, 24 pompes à bière, 3500 rouleaux de PQ.
On va en mettre plein la gueule à tout le monde !!!
Le seul bénéfice de la période d’occupation des deux dernières guerres mondiales, c’est que les Français ont quand même pu se germaniser un petit peu. Par capillarité et par diffusion osmotique.
Organiser, maintenant, on sait faire. C’est devenu notre truc. Notamment au ping-pong. Regarde la Coupe du Monde ou les championnats de France individuels: désormais plus rien à voir avec le tournoi de la Saucisse. Mais à chaque fois, un mélange explosif et spectaculaire du décollage d’une fusée de la NASA à Cap Canaveral et d’un week-end à IBIZA.
Les loges et le carré VIP nantais seront d’ailleurs exceptionnels ! François de RUGY, en inspection cette semaine, leur a même attribué un 5* ! Vraiment hâte de pousser le caviar dans la louche avec des pattes de homards. Et impatient de se faire arroser et shampouiner, au champagne par les filles du Crazy Horse.
Bon, c’est sûr, par contre : faire du bif et rentabiliser un évènement sportif c’est moins notre truc. On reste des Latins. Et c’est tant mieux comme ça : on se marrera toujours plus qu’en Teutonie. Bon ok, parfois avec l’argent du contribuable. Ou des licenciés. Qui sont souvent les mêmes. Mais comme on cotise deux fois, on reprendra deux fois du Bollinger 2001 !
Les délégations en présence
Pas de surprise, tous les gros sont là. Pas de surprise non plus, les allemands vont gagner.
Timo BOLL a d’ailleurs commandé des médailles de 45.5 mm de diamètre et une coupe de 52 cm. C’est juste la place qu’il lui reste dans sa dernière armoire à trophées.
Par contre, si on fait abstraction de ces chinois qui parlent allemand, pour les places sur le podium : c’est open !!!
Certes, les portugais très homogènes seront encore ultra-dangereux. Et ils ont sacrément pris l’habitude ces dernières années de bien nous martyriser, tant au ping-pong qu’au foot d’ailleurs. Les suédois emmenés par monsieur Picot seront également redoutables.
A domicile tout de même belle carte à jouer pour les Français. On leur enverra de l’Amour! Espérons que ça les galvanisera plus que ça ne les tétanisera. Et qu’ils ne se crisperont qu’à 10/3, mais pour eux, à la belle. Et pas à 0/0 au premier set. Mais on est confiant. Le groupe vit bien.
Petits regards attentifs dans ces matchs de poule sur deux nations qui se relancent avec du jeune : les roumains, avec PLETEA et SIPOS, et les russes avec SIDORENKO et KATSMAN. Et puis forcément sur la légende Vladimir, 1.92m de talent samsonovien. On aurait tant aimé également revoir jouer une dernière fois notre chouchou Michael MAZE. Mais vu son profil Instagram, il semble désormais plus se préparer pour son « DANSE AVEC LES STARS » danois qu'être concentré sur une dernière compétition de ping. Dommage....
Les matchs
Equipe de cinq, mais 4 joueurs maxi sur la feuille de match. On arrête au score acquis, la première équipe à 3 victoires. Deux joueurs jouent 2 simples au maximum, le troisième un seul simple.
Le déroulé : A1 vs B2, A2 vs B1, A3 vs B3, A1 vs B1, A2 vs B2
Après le deuxième match, et avant que ne débute la troisième rencontre, possibilité pour le capitaine d’équipe de faire entrer un quatrième joueur à la place de A1/2 (ou B1/2).
La FRANCE, dans le groupe C, affrontera donc l’Espagne le mercredi 4 septembre à 19h (avec le fier hidalgo ROBLES), mais même s’il nous fait suer, on devrait au final les taper.
Sur la SLOVAQUIE, le jeudi 5 septembre à 19h, (avec le casse-burnes PISTEJ encore capable de grosses performances, et le défenseur accrocheur WANG) on va souffrir. On pleurera des larmes de sang. Mais ça passera. Après quelques contractions, et au forceps.
C’est sur, au départ on voulait faire le tirage en amis. Et prendre la HOLLANDE et le LUXEMBOURG. Et dans la poule B. Mais punaise, ça s’est vu. La junte allemando-scandinave veillait au grain et nous a recollé dans la poule C. Avec l’Espagne et la Slovaquie. Des pénibles. Mais au final ça aurait pu être pire. Et ça reste jouable.
Seuls les premiers de poule iront directement en quart, les équipes 2 et 3 prendront les chemins des losers du retour à domicile. Les chatteux de Suédois (probables vainqueurs de la poule B) qui ont rédigé et tapé à la machine le règlement, ne pourront prendre les enfants de GÖETHE (vainqueurs de la poule A, c’est déjà écrit) qu’en finale. Les autres se répartiront au tirage au sort. La FRANCE dans la poule C sortira avec le numéro 4 ou le numéro 5.
Les favoris des poules
Poule A : Allemagne (boucherie sur la Tchéquie et la Roumanie)
Poule B : Suède (ballades programmées sur la Roumanie et la Hongrie, même si quelques faux pas en perspective)
Poule C : France
Poule D : Autriche (collectivement au dessus du Danemark et de l’Ukraine)
Poule E : Slovénie (PUCAR actuellement en feu pour la Croatie mais GACINA malheureusement un peu en dedans en ce moment, JORGIC/TOKIC toujours très solidic. Mais gros match CROATIE/SLOVENIE pour la sortie de poule : prends ton billet !).
Poule F : Angleterre (PITCHFORD dans une période de doute, mais on fait confiance aux anglais pour parvenir à se transcender dans les épreuves par équipes, et leur capacité à surjouer et à prendre en 2 minutes 150 places au classement mondial) ; ça passera facile sur le Luxembourg, et au fight sur la Biélorussie.
Poule G : Belgique (on aime bien les Belges, et on fait confiance à NUYTINCK/DEVOS/LAMBIET, plus homogènes que les polonais avec DYJAS ou les serbes avec KARAKASEVIC un peu esseulés).
Poule H : Portugal (forcément en mode Kebab-power sur les grecs et les turcs)
Le planning des rencontres de poule
L’équipe de France, revue de la troupe
Simon GAUZY : L’élu. Avec la confiance et l’amour de tout un peu peuple derrière lui. Mais il ne sera pas seul dans la matrice! On changera quand même le dénouement. Car on a toujours rien compris au film, mais on nous a dit qu’à la fin Keanu REAVES mourrait.
Emmanuel LEBESSON : Le Papet. L’expérience, mais attention aussi, parfois, les vertèbres lombaires de César SOUBEYRAN. Les adversaires ne pourront cependant rien faire contre la confiance retrouvée d’un champion d’Europe. Un titre qu’on garde pour toujours, et à jamais. Pour résumer, pour les siècles des siècles.
Tristan FLORE : Le phoenix. Donné plusieurs fois blessé. Puis mort. Pourtant il renaît à chaque fois de ses cendres. Finalement comme les chats, il a 9 vies. Et la même patte.
Can AKKUZU : Eminemment sympathique, souriant, enthousiaste, travailleur. Le gendre idéal ! On préfèrerait quand même qu’il entre en jeu plutôt qu’il ne marrie ta sœur. On sera à Nantes, mais on voudrait tant assister au festival de Can (désolé, la fatigue).
Andréa LANDRIEU : A joué toute son enfance avec un exo-squelette sur le bras droit. Mais l’acier qu’il avait sur son membre supérieur a diffusé sur ses nerfs, son moral, et on peut le dire maintenant, ses testicules. Il a mille fois mérité sa place de substitute. Et gare en face si jamais Colossus-Landrieu rentrait !
Patrick CHILA : A partir de mardi aura droit aux suggestions, critiques et remontrances de 100 000 sélectionneurs supplémentaires. Mais restera le seul captain on board avec les PNC aux portes, armement des toboggans et vérification de la porte opposée.
Bonne chance les gars !
On topsinera avec vous.