AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE vs VILLENEUVE SUR LOT 3/1 : "OPERATION MAINTIEN" ASSUREE EN PROB.

Vendredi 7 mars 2025, AMIENS vs VILLENEUVE SUR LOT, quart de finale retour des play-down : LE GROS MATCH POUR LE MAINTIEN EN PROBAY !!!

En fait le vrai premier gros match avait déjà eu lieu 3 jours avant, le mardi 4 mars, sur les terres villeneuvoises, avec une incroyable victoire 3/0 des Amiénois. Mais on n’y était pas.

Là, sur place : dans le chaudron LABAUME, l’antre du terrible démon Nathan-au-micro.

Pour passer (oui, ça avait calculé pendant 3 jours), il fallait :

- un seul match remporté,

- ou 5 sets gagnés,

- ou 4 sets et 112 points,

 - ou 4 sets et 111 points et départage aux nombres de matchs et sets gagnés/perdus durant la saison,

- puis au nombre de cartons jaunes,

- puis à l’âge du capitaine,

- puis Chifoumi des coachs devant huissier,

- et enfin, départage ultime avec le combat des présidents des deux clubs dans une cage de MMA, jusqu’à ce que mort s’en suive. A l’ancienne quoi.

On peut dire que, pour une fois, c’est rare, la FFTT avait vraiment tout prévu.

Mais Santiago LORENZO n’était pas trop dans le calcul. Les maths, comme pour monsieur Lénaïc DEVAUCHELLE-SENE, et bien ça n’est pas trop son truc ; son dada c’est plus ping-pong. Et tant mieux ! Il aura réglé ça d’entrée, vite fait, bien fait, en 22 minutes, par une victoire expéditive 3/0.

La suite de la nuit aura été celle d’une soirée de gala.

Avec au final une belle victoire 3/1 des Amiénois. Et maintien mérité en proB. Devant une salle Labaume pleine à craquer : 300 spectateurs pour la police, 3000 pour les organisateurs, et 30 000 si Stéphane HUCLIEZ avait fait l’interview pour France Bleu Picardie.

Pensée pour les Villeneuvois qui descendent au purgatoire de la N1. Et qui seront pourtant restés un paquet d’années dans la division pro. lls y auront tout connu : des joies, des peines, alignant lors du séjour en proA l’équipe frenchy la plus romantique de tous les temps (OUAICHE, MATTENET, JEAN, RUIZ). Mais c’est le cycle de la vie : on naît, on fait ce qu’on peut sur cette terre, et puis on décède.  Sauf les grands clubs, qui eux, on le sait, ne meurent jamais.

Un jour on sera à la place des Villeneuvois. Nos anciens ont déjà connu.  Mais pas aujourd’hui.

Car ce vendredi 7 mars : C’ETAIT CHAMPAGNE !

L’aventure amiénoise continue. Partis pour une septième saison en proB. Et c’est bien.

Les Villeneuvois

Olajide OMOTAYO (n°91) (0 victoire) : Le lion nigérian n’aura pas pu rugir une seule fois ce soir. Dans le viseur du chasseur Santiago LORENZO pendant 3 sets. Qui aura fini  par l’exécuter froidement, et cliniquement, à la Henri SALVADOR : le lion est mort ce soir.

Damien LLORCA (n°104) (1 victoire) : Existe en 3 modèles : diésel en début de match, hybride au milieu, et tout électrique sur la fin. Et la pile Damien aura fini par électrocuter Benjamin FRUCHART, 3/1.

Gustavo GOMEZ (n°89) (0 victoire): Quand ce bon petit joueur chilien se sera procuré 2 balles de match à la belle contre Denis DORCESCU, il aura cru, et toute la salle aussi, qu’il avait fait le plus dur. Mais non. En face c’était Dénissssse ! Plus dur au mal que le mal lui-même. Quand tu as des ancêtres qui ont vécu dans le froid glacial des châteaux des Carpates, il t’en reste toujours quelque chose dans ton ADN, dans tes globules rouges, et dans tes canines. Et douloureuse défaite ensanglantée, 12/10 à la belle pour Gustavo.

Les Amiénois

Santiago LORENZO (n°103) (2 victoires) : Après une première partie de saison difficile, depuis quelques semaines il danse le tango, forcément argentin, avec tous ses adversaires. Et ce vendredi, c’était tenue des grands soirs : chemise en soie, pantalon noir cintré, et chaussures ripolinées et brillantes. En très grande forme, senor LORENZO aura fait l’amour à tous les Villeneuvois, puis à toute la salle Labaume. Sans lâcher un seul set. Deux victoires 3/0, éclatantes, contre OMOTAYO et LLORCA. Le Carlos GARDEL du tennis de table. Deux laboratoires pharmaceutiques sont déjà sur le coup pour synthétiser à partir de ses gouttes de sueur un nouvel aphrodisiaque.

Benjamin FRUCHART (n°97) (0 victoire) : Gros match contre Damien LLORCA, du rythme, de l’intensité. Mais finira dépassé par la vitesse du Speedy Gonzales Villeneuvois. Et défaite 3/1. Pas la soirée de notre petit gaucher, mais forcément coup de décompression après la victoire de Santiago. Pas grave. Il y aura d’autres victoires.

Denis DORCESCU (n°119) (1 victoire) : Les gros matchs, les grosses ambiances, les gros combats, il aime ça. Alors quand on lui a compté let un service qu’il avait vu gagnant à  8/10 à la belle contre Gustavo GOMEZ, il est passé dans l’ultra-rouge. Pour tout retourner : le marqueur, les sépas, et la tête de Gustavo. Pour l’emporter 12/10 dans un tourbillon effréné. Et pour finir par sauter et monter debout sur la table, pour célébrer sa victoire, à la Alexis LEBRUN. Bon, ça n’était pas les Frances, ni les Europes, ni le top16 : c’était bien plus que cela : oui monsieur, c’était la salle Labaume en ébullition en proB. Par contre Alexis LEBRUN, lui, ne baisse pas encore son short pour montrer ses fesses à l’arbitre.

Vincent BUIGNET (président réanimé) : Après 6 mois de dépression, après avoir testé l’entièreté de la nouvelle collection d’anxiolytiques et de neuroleptiques des laboratoires SANOFI, et après avoir survécu à 3 arrêts cardiaques cette semaine, enfin il va pouvoir reprendre une vie normale avec ce maintien en proB. Enfin, vie normale, pas vraiment. Car dés ce soir, de nouveaux projets : la proA, la Ligue des Champions, et vous l’aurez lu ici en premier, Amiens sera le premier club à envoyer des pongistes sur la planète Mars.

Arnaud SELLIER (coach rasséréné) : A 18h59, il avait tout calculé : l’équipe était à 49% de chances de se maintenir en proB. Car monsieur SELLIER avait mouliné toutes les statistiques, les équations à 3 inconnues, les coefficients de pondération de chattoune, et toutes les probabilités improbables. En sachant très bien que la seule logique du ping-pong en proB, et bien c’est qu’il n’y en a aucune...Et puis l'expérience, tellement de joies mais aussi de déconvenues déjà...

Gros soulagement donc à 19h22 et le taux de maintien remonté à 100%. La récompense d’un investissement titanesque pour l’équipe et le club. Après 6 mois de stress, il va enfin pouvoir faire une nuit complète, sans réveil en sueur ni terreur nocturne. Juste 3804 heures de sommeil à récupérer : faites de beaux rêves coach SELLIER.

Nathan SELLIER, le Kop Labaume, et toute la salle (avec nous !) : Le ping-pong ça sert à ça : passer de belles soirées, et fabriquer de beaux souvenirs.

Merci.

Ça continue les gars.   

Dream team, pour continuer à rêver.