Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog amiénois du ping

Amiens STT III 17 / BRETEUIL II 3

A la poursuite d’Octobre rouge

 

Samedi 22 octobre, Match contre Breteuil 2.

Rencontre pour le maintien, vaut mieux que deux tu l’auras. Un proverbe probablement piqué à notre maître Cany. Mais il a généreusement abandonné tous ses droits sur le copyright.

Breteuil, sûr de son fait, avait décidé de mettre au repos deux joueurs majeurs : les sieurs HERSENT et ROBINET. C’eût pu être considéré comme de l’arrogance. Oui Monsieur. Le subjonctif plus-que-parfait dans un résumé de R1. Alexandre GOUPIL est en train de convulser… Mais en fait, non, aucune suffisance. La routine : Breteuil règne actuellement sur la Picardie pongiste. Et bientôt sur le Monde.

Regardons objectivement les faits. En championnat : deux équipes en R1 ; l’une d’entre elles déjà dans l’ascenseur, le doigt appuyé sur le bouton « N3 ». Avec une participation programmée l’an prochain en Champion’s League. Et le week-end dernier, en individuels : deux montées de Régionale en Nationale : Arnaud Ma Long DAMAY en sénior, et Aurélien Wang LiQin ROBINET en junior. J’oubliais, la 3ème place de Bruno Poulidor CRNIC. Mais on oublie toujours les loosers.

Le secret de cette réussite insolente ? Certes, l’argent... La découverte d’un gisement phénoménal de méthane dans les toilettes du complexe sportif britulien a ainsi vu débouler Gazprom, les oligarques soviétiques, et la mafia russe. Les euros coulent à flot, on prend des douches à la vodka, et l’on se fait frotter le dos par des ukrainiennes lascives, aux longs cheveux blonds, et au regard clair. J’ignore pourquoi mais le jeune ROBINET cherche absolument à intégrer l’équipe 1…

Les contres-parties : jouer avec un maillot rouge, période Brejnev/Spartak Moscou. Et soviétiser le nom des capitaines : Etienne Vladislav Brochov et Laurent Dimitri Duroyonski.  Acceptable… L’achat de joueurs et d’entraîneurs de renommée internationale (Cyprien Samsonov-BORGHOO et Fabien Mourinhov-AMBEZA), et des pressions amicales exercées par des poètes kazakhs, à coups de battes de base-ball dans les genoux des joueurs adverses, n’expliquent cependant qu’en partie ces résultats ahurissants. Le Petit-plus réside probablement dans l’état d’esprit ouavignio-britulien : l’душа… Mais cessons les digressions sur l’âme slave. Pour les acharnés, vous pouvez toujours vous reporter à la thèse de 3ème cycle de François FELDMAN, soutenue en 1988: http://www.youtube.com/watch?v=ybj2APwndu4

Nullement impressionnée, l’OTAN-en-emporte-le-vent amiénois, jouait son ticket pour la deuxième phase en R1, ce samedi. Contre les forces du Pacte de Varsovie Bret-Wavigniennes. Quelques agents-doubles, sous-mariniers brituliens, s’étaient infiltrés dans nos lignes lors des entraînements pour nous superviser. Mais ils ont tout de même été torpillés. A grands coups de grenades, de barre à mine, et de bar à vin. Leur sous-marin atomique, le Breteuil II, éventré, gît désormais par 200 mètres de fond, juste à côté du Koursk. C’est triste pour la marine soviétique.

Mais maintenant, avec au moins 3 équipes dans le dos au classement, on est normalement maintenu. Avant d’attaquer la première vodka avec DUDU (un peu abattu par une défaite sèche 11/2 contre Mondeville en N3), j’ai envie de dire : Za Vachè zdarovié !

 

Les torpilleurs

Jean TAQUET (3 victoires en A): A fait le boulot avec 3 victoires. Spassiba Jean. A alors lentement tourné le regard vers la table A pour apercevoir son fils spirituel, Cédric. Puis vers la table B, pour admirer son petit-fils spiritueux, Antoine. Un sourire éclaira alors son visage et lui frisa la moustache : Defense will never die…

Denis CHATELAIN (3 victoires + double en A) : Des rafales de kalashnikov contre Guillaume MENARD (victoire 3/0). A tout de même pris quelques coups de knout contre Fabien KAPELA (victoire 3/0). A terminé en faisant donner les orgues de Staline contre Olivier DESCAMPEAUX (victoire 3/0).

Cédric HERMANT (3 victoires + double en A) : Taillade et coupe avec une précision chirurgicale. A commencé par amputer de 3 sets et des deux jambes Olivier DESCAMPAUX. Puis a greffé le foie de la loose à Guillaume MENARD (victoire 3/0).  Et a fini par suturer les paupières de Fabien KAPELA, avec 2 softs, pour qu’il ne voit plus son malheur (victoire 3/0).

Christian HENON (3 victoires en B) : N’a jamais aussi bien joué que depuis qu’il ne joue plus. Peut-être le fait de regarder Benito VAQUERO s’entraîner tous les après-midis. Avec une possible diffusion osmotique, par capillarité, du talent. Une équipe de neurophysiciens est déjà sur le coup. Ils envisagent d’ouvrir la boîte crânienne de Benito pour analyser sa matière cérébrale. Super intéressant. Mais il y aura probablement de l’écho. Ou alors on entendra le bruit de la mer.

Pierre LE GALLOUDEC (2 victoires en B) : Pierre qui roule sur Laurent DUROYON (victoire 3/0). Pierre qui coule sur Aymeric SAGNIER (défaite 3/2). Et Pierre qui amasse la mousse et quelques embrouilles sur Fabien AMBEZA (victoire 3/1). De bonnes primaires, mais une gauche un peu molle contre Aymeric. Comme un symbole de François HOLLANDE.

Antoine HUON (2 victoires en B): Jouer dans des équipes de vieux c’est pas mal. On écoute de vieilles histoires de guerre. On les entend se plaindre de leurs douleurs arthrosiques. On les pousse dans les escaliers… Et au final, 2 perfs, et on se dit qu’on a de la chance d’être jeune.

Philippe L’HOTE (touriste) : Prend ce jour la tête du « challenge Florian GAY », jeune joueur trop tôt disparu. Avec un forfait pour un lumbago-double axel-triple loop. A en plus grossièrement imité la signature de sa mère sur le mot d’excuse. Dudu pense lui coller 4 heures de colle. Thibault FORRET likes this.

Les torpillés

Fabien KAPELA (0 victoire en A) : A commencé la rencontre en mode Kapela tarte sur Jean TAQUET. Mais après sa première défaite, étriquée, sur le score de 3/0, est passé en mode Kapela creuser sa tombe (2 défaites supplémentaires sur Cédric et Denis).

Olivier DESCAMPAUX (0 victoire en A): Olivier porte bien le maillot écarlate de Breteuil. Et manie sa raquette comme un tomahawk. Ne dites plus : « Des assemblées de tentes et de tipis dans lesquels Olivier, l’indien, porte le tee-shirt de Breteuil » mais « DESCAMPEAUX rouge ». Un peu tiré par les cheveux... D’ailleurs son scalp pendait à la ceinture de Cédric à l’issue du premier match.

Guillaume MENARD (0 victoire en A) : Un match magique et féérique contre Jean TAQUET, menant 2 sets à 1. Mais Jeannot brisa le rêve à coups de claquettes du revers. Guillaume dut alors, à regret, quitter le monde de MENARD nia, pour retrouver la dure réalité (défaite 3/2).

Fabien AMBEZA (1 victoire en B + double): Sortis du terrier coudunois, les AMBEZA ont essaimé à travers toute la campagne picarde. Ces petits mammifères léporidés, à grandes oreilles et petite queue blanche (ah non, mille excuses, c’est en fait l’inverse), ont souvent les yeux rouges. Mais pas à cause de la myxomatose. Une victoire facile sur le jeune renardeau Antoine HUON (3 sets à 0).

Laurent DUROYON (0 victoire en B): Son altesse sérénissime Laurent du ROYON de la frappe au rebond. Mais des placements aussi hasardeux que ceux de la banque DEXIA ou du trader CRNC (par souci de confidentialité, et afin qu’on ne puisse identifier ce grand escroc, les voyelles ont été effacées de son nom par l’éditeur). A vu sa note dégradée par l’agence Moody’s, passant du triple A à la triple bulle en l’espace d’une après-midi.

Aymeric SAGNIER (1 victoire en B) : Présent dans les regroupements. Premier dans les zones de rucks. A gratté quelques balles au sol contre Pierre LE GALLOUDEC pour le plier 3 sets à 2. Good game Aymeric.

Christophe LEFAIT (au repos) : LEFAIT maison ce jour. Préservé comme joker pour l’équipe 1. En fait plutôt LEFAIT tiche.

Aurélien ROBINET (mode Titi): Z’ai cru voir un ROBINET. Mais non d’un chat de nom d’un chat, il s’agissait juste d’une illusion.

Christophe HERSENT (convalescent): Sa greffe de la main droite n’ayant pas complètement prise après l’amputation subie l’an dernier, les grands professeurs américains ont préféré qu’il ne recroise pas l’ignoble CHATELAIN devant une table de ping-pong. A ainsi pu participer au goûter d’anniversaire de madame HERSENT, et s’empiffrer de crêpes Nutella et de Chamallow. Veinard.

Le détail

En A

Denis CHATELAIN (2070 points) bat Olivier DESCAMPAUX (1707 points) (7,2,6), Guillaume MENARD (1641 points) (3,1,2) et Fabien KAPELA (1668 points) (2,8,6).

Jean TAQUET (2026 points) bat Olivier DESCAMPAUX (1707 points) (7,5,7), Guillaume MENARD (1641 points) (4,-8,-9,6,3) et Fabien KAPELA (1668 points) (7,9,12).

Cédric HERMANT (1998 points) bat Olivier DESCAMPAUX (1707 points) (4,-4,7,5), Guillaume MENARD (1641 points) (9,-9,6,5) et Fabien KAPELA (1668 points) (10,8,-8,5).

Denis et Cédric battent Fabien et Olivier (4,4,2).

En B

Christian HENON (1876 points) bat Laurent DUROYON (1518 points) (9,9,7), Aymeric SAGNIER (1491 points) (7,11,6) et Fabien AMBEZA (1641 points) (6,6,5).

Pierre LE GALLOUDEC (1814 point) bat Laurent DUROYON (1518 points) (12,8,7), et Fabien AMBEZA (1641 points) (6,-3,5,5) et perd Aymeric SAGNIER (1491 points) (-4,6,10,-8,-6)

Antoine HUON (1225 points) bat Laurent DUROYON (1518 points) (6,7,5), Aymeric SAGNIER (1491 points) (-13,2,9,6) et perd Fabien AMBEZA (1641 points) (-6,-5,-8).

Christian et Pierre perdent Aymeric et Fabien (12,-4,-8,-9).

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article