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Le blog amiénois du ping

Le bilan de la première phase en Nationale 3 (poule G)

Nous êtions au bord du précipice. Nous avons fait un grand pas en avant.

Avec des amiénois dans le remake d’Abyss en seconde phase. Dans les profondeurs de la régionale…

Les co-locataires de la poule

Berck : 1er. Les Berckois auront outrageusement dominé la poule (6 victoires, 1 défaite). Une équipe jeune, sympa, kinenveut. N’auront chuté qu’à l’ultime match, contre Valenciennes. Mais sans leur leader, le roi Li Yong. Oui, Asimbonanga ! ou « Bonne chance en N2 ! » en swahili. Plus personne ne désire se faire dérouiller par eux en N3.

Boulogne Billancourt : 2ème (5 victoires, 2 défaites contre Berck et Grand Quevilly). Auront joué, sans le savoir, la rencontre décisive pour la montée, contre Berck, lors du premier match. Font confiance à 4 jeunes joueurs prometteurs. C’est bieng. Pourraient en deuxième phase s’envoler loin de cette fatalité qui leur colle à la peau, pour remplir leur tête d’autres horizons d’autres mots. Jean-Jacques GOLDMAN & Serge LETHOREL approve this.

Valenciennes : 3ème (4 victoires, 1 nul contre Amiens, 2 défaites contre Berck et Boulogne Billancourt). Une équipe solide et consistante comme un potjevleesch. Avec quatre joueurs numérotés, plutôt costauds. Si les 4 fantastiques arrivent à en débaucher un 5ème… Justement il paraît que le surfer d’argent glande un peu en ce moment.

Grand Quevilly : 4ème(4 victoires, 2 défaites contre Berck et Valenciennes, un nul contre Amiens). Auraient pu écraser la poule si Si TANG et Quentin PRADELLE avaient pu être alignés à chaque match. Ou tout au moins lors des rencontres décisives. Foutront encore les miquettes à leurs adversaires lors de la deuxième phase lorsqu’ils découvriront avec effroi que les grand-quevillais sont dans leur poule.

Montigny les Metz : 5ème (4 victoires, 3 défaites contre Berck, Grand-Quevilly et Boulogne-Billancourt). Une équipe très homogène. Vont désormais plutôt servir leur picon-mirabelle à l’échauffement, lors de l’arrivée de l’équipe adverse. Une tactique qui devrait leur faciliter le boulot en deuxième phase.

Villers Bretonneux : 6ème (1 victoire contre Amiens, 1 nul contre Strasbourg et 5 défaites). Pas trop d’envie, mais un maintien au goal-average, pour nous avoir châtiés lors du premier match. Auront quand même eu le mérite d’être les plus brillants des médiocres.

Amiens: 7ème (3 nuls contre Grand-Quevilly, Strasbourg, et Valenciennes, 2 défaites contre Villers-Bretonneux et Montigny Les Metz, et 2 branlées contre Berck et Boulogne-Billancourt). Losers, nous redescendons dans les Enfers de la Hérain. Alors soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien.

Strasbourg : 8ème (2 nuls contre Amiens et Villers-Bretonneux et 6 défaites). Les strasbourgeois auront passé la première phase près du poêle, au fond de la classe. Ils n’auront arraché que la moyenne sur Villers Bretonneux (10/10), à un point du 11/9 qui les aurait maintenus en Nationale. Après une phase à l’échelon du dessous, passée à se baigner dans le sang de leurs adversaires (vieille tradition wisigoth), ils reviendront ressourcés, et plus forts en N3.

Les brêlos amiénois

Yohan  LECOMTE [7 victoires, 6 défaites (54% de victoires), 5 perfs (38% de perf)]: Après sa blessure, est revenu d'entre les morts, du château d’If. Déterminé. Pour se venger de tous ses adversaires pongistes. Notre Edmond Dantès à nous : LECOMTE de Monte-Cristo.

Denis CHATELAIN [6 victoires, 6 défaites (50% de victoires), 3 perfs (25% de perf), 1 contre (8% de contre)] : Aura eu dans la raquette la balle du maintien en N3 quand il aura mené 2 sets à 1 et 10/9 contre monsieur QUAINT de Valenciennes. Ses co-équipiers le cherchent toujours. Ils peuvent : s’est fait refaire le visage et est parti vivre en Urugay, avec d’autres criminels de guerre nazis.

Pierre LE GALLOUDEC [5 victoires, 14 défaites (26% de victoires), 4 perfs (21% de perf), 1 contre (5% de contre), 1 carton jaune]: « Galloudec » : nom breton ; sobriquet désignant un homme puissant. Punaise mais qu’est-ce qu’on fout en Régionale alors ?

Benoît VAQUIER [10 victoires, 9 défaites (53% de victoires), 5 perfs (26% de perf), 1 carton jaune]: Le bras d’un 200, les fesses d’un tractopelle et les connections neuronales d’un ornithorynque. Encore une approche un peu schizophrénique des rencontres, pouvant le faire passer d’un état de Vaqhéros à un Vaqzéro, en l’espace d’un set. Mais une très belle phase de Bénito. Notre Michael Maze de la B.

Lucas DUBOIS [4 victoires, 11 défaites (27% de victoires), 3 perfs (20% de perf)]: Le Dubois aura eu du mal à s’embraser lors de cette première phase. Ses feuilles auront même jaunies et ses nervures auront craqué. On n’a jamais pu lui passer la deuxième couche de lazure.

Louis VANDEWOESTYNE [5 victoires, 10 défaites (33% de victoires), 3 perfs (20% de perf), 1 carton jaune]: Aura réalisé une performance exceptionnelle mais seulement contre Strasbourg. Lorsque ses copines sont venues le voir jouer. En deuxième phase pour que le miracle se reproduise, on n’a plus qu’à ouvrir une boutique Zara dans la salle. Ou un restaurant bio.

Antoine HUON [3 victoires, 9 défaites (25% de victoires), 2 perfs (17% de perf)]: Ne sait toujours pas s’il doit attaquer ou défendre. Mais ne lâche jamais. Pas de  capitulathuon. Un mot étranger pour le jeune Antoine. Qui n’était pas né en juin 1940. C’est dommage, car les Allemands seraient restés moins longtemps en France

Philippe RIQUART [0 victoires, 2 défaites (0% de victoires)]: Le joueur sur lequel on peut toujours compter, le remplaçant de la dernière heure. Celui qui en 14 aurait été tous nous chercher sous le feu de l’ennemi, sur son dos, un par un. Bravant la mitraille. Merci Philippe. Mais tu me ramèneras en premier quand même. Au cas où.

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