Dimanche 26 mai. Denier match des play off, contre Nice. Le gros combat attendu par tout un peuple depuis un an : The final ! En français, la finale…
L’avenir se jouant sur un match de 3 heures. Une sacrée partie de roulette russe.
Nice aura joué avec 4 balles dans le barillet. Et Amiens avec 8.
Et au final superbe victoire amiénoise : 8/4.
Un vrai bon gros match. Avec de l’intensité, de la grinta, du petit bras, du gros bras, de la chique, du molard, de l’embrouille, dans une ambiance de kermesse et de saucisses/frites. Du vrai ping quoi !
La rencontre aura basculé sur deux matchs : Viktor BRODD sauvant balle de match sur Dorian NICOLLE, et Eric JOUTI effectuant une remontada sur Anastasios RINIOTIS, mené 2 sets à 1 et 5/0. Deux rencontres gagnées simultanément, et à la belle. Madame CHATTOUNE avait choisi le camp amiénois cette année…
La porte de la proB s’est alors enfin ouverte. Comme celle du Paradis.
Entre les cris du Kop amiénois, ses roulements de tambour et coups de trompette, on aura même entendu fugacement un petit solo de harpe et les anges chanter…
Une nouvelle aventure, cette fois en PROBEY commencera dès septembre !
Un grand merci en tout cas à tous les supporters qui nous auront soutenu de près, dans la salle, ou de loin, derrière leurs ordi ou leurs smartphones.
Forcément un immense merci aux joueurs (Yannick VOSTES, Viktor BRODD, Eric JOUTI, Michal OBESLO, Alexis MOMMESSIN, Clément CHOBEAU), et aux anciens membres de l’équipe (Raphaël CHATELAIN, Stéphane HUCLIEZ, Julien INDEHERBERG, Arthur BILAS, Jesper HEDLUND, Arnaud SELLIER, Christophe HARLE et Benoît VAQUIER) qui auront tant œuvré pour en arriver là. Pour cette apothéose à Saint Egrève.
Nous sommes AMIS. Nous sommes AMIENS !
Les Niçois
Simon ARVIDSSON n°57 (1 victoire + double) : Le calme et la froideur d’un lac suédois contre Yannick VOSTES (et victoire 3/1). Mais Eric JOUTI, insupportable, commencera à y jeter des galets et à y faire des ricochets en surface (et défaite 3/0). Avant que Viktor BRODD ne finisse par y jeter de grosses briques (et défaite 3/2).
Jérémy PETIOT n° 61 (1 victoire) : Une rencontre à la Vincent LAMBERT. En mode courant alternatif. D’entrée les réanimateurs amiénois l’auront débranché. Et défaite 3/1 contre Viktor BRODD. Puis le professeur MAERO l’aura reconnecté. Et victoire 3/1 contre Michal OBESLO. Puis nouvel arrêt de la nutrition parentérale et de la ventilation artificielle par Eric JOUTI. Et défaite 3/0.
Dorian NICOLLE n°106 (1 victoire) : Dimanche 26 mai, jour des élections européennes. Son bulletin pour les écolos : et forcément tous les signaux au vert contre Michal OBESLO. Et victoire 3/1. Dans son deuxième match : bourrage des urnes. En ballotage favorable à 2 sets partout, 11/10 contre le politricard Viktor BRODD. Mais Dorian finira par s’incliner de deux petites voix. Et défaite 3/2.
Anastasios RINIOTIS n°80 (0 victoire + double) : La température corporelle du pongiste moyen est de 37°C. Mais pas celle d’Anastasios. Elle oscille entre 70°C et 1600°C. Oui, il a le sang toujours chaud. Hyperchaud même. Le métabolisme grec… Il aura commencé à monter en degré Celsius et Fahrenheit contre Yannick VOSTES, avec au final une défaite 3/1. Mais dans sa deuxième rencontre contre Eric JOUTI ses globules rouges et son plasma seront entrés en ébullition. Le couvercle de la cocotte-minute aura même explosé dans le 4ème set, à 5/0 sur un petit service qu’il avait jugé net. Et défaite 3/2.
Les amiénois
Yannick VOSTES n°63 (1 victoire + double) : Le Serge KARAMAZOV amiénois. Entré dans cette finale comme dans la Cité de la Peur. La main tremblante, aura commencé par manger des gencives de porc, sur leur lit de moussaka, contre Anastasios RINIOTIS. Mais victoire finale 3/1. Puis, après avoir tenté de tromper une fois mille PERSSON, aura essayé de tromper mille fois ARVIDSSON. Mais en vain. Et défaite 3/1... Mais il restera à jamais notre capitaine et notre leader emblématique. Il finira d’ailleurs la soirée en dansant la Carioca. Avec tous les supporters amiénois. Puis finira sur le chemin du retour par un émouvant pas de deux, sur une aire d’autoroute, au milieu de la nuit, avec son partenaire de toujours, Julien INDEHERBERG.
Viktor BRODD n°79 (3 victoires + double) : Ce soir aurait pu jouer John WICK et Denzel WASHINGTON, The Equalizer. Il aurait mis la branlée à tout le monde ! La convention de Genève n’a d’ailleurs pas validé son après-midi. D’ailleurs, après ses trois victoires sanglantes contre Jérémy PETIOT 3/1, Dorian NICOLLE 3/2 et Simon ARVIDSSON 3/2, la Ligue des Droits de l’Homme a posé une réserve. Mais Viktor restera dans la Légende des Siècles comme le joueur qui aura scoré le dernier point, le plus important de ces 15 dernières années, nous propulsant en proB !
Michal OBESLO n°55 (0 victoire) : Encore plus carbo que tes pâtes, et défaite 3/1 contre Dorian NICOLLE. Encore plus rôti que ton poulet, et défaite 3/1 contre Jérémy PETIOT. Est entré direct en dépression quand à 16 heures a appris que la firme LU arrêtait en plus la fabrication de ses BN adorés. Ça n’était vraiment pas ses play-off ! Un peu perdu et dans le mal tout le week-end à St Egrève. Mais pour l’ensemble de son œuvre et de ses saisons passées à Amiens, merci Michal !
Eric JOUTI n°12 (3 victoires + double) : On connaissait la grippe espagnole et le SRAS asiatique. Mais ce dimanche après-midi on a découvert la rage brésilienne. La nouvelle pandémie du XXIème siècle pongiste. Les symptômes ? L’écume aux lèvres, les yeux exorbités, tachycardie, et on se met à toper comme un fou, en courant comme un dératé dans toute l’aire de jeu. Pour finir par trois victoires fiévreuses et virales contre Simon ARVIDSSON 3/0, Anastasios RINIOTIS 3/2 et Jérémy PETIOT 3/0. Par crainte de la contagion et de la contamination, Anastasios n’aura d’ailleurs pas voulu lui serrer la main à la fin du match. Alors que tous les amiénois, ces inconscients, auront tous embrassé Eric sur la bouche à la fin de la rencontre !
Alexis MOMMESSIN (n°129) et Clément CHOBEAU (n°139) : Irréprochables sur le banc nos coachs du week-end. Mais encore plus de stress et d'angoisses à regarder et à conseiller, qu'à jouer. Après ce week-end de dingues, auront bien mérité leur ricard-détox et leur whisky-vegan du dimanche soir!
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