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12 novembre 2022 6 12 /11 /novembre /2022 00:10

Vendredi 11 novembre 2022. J5 du championnat de proBay et accueil de MIRAMAS.

Une équipe contre laquelle, par le passé, on aura souvent bu la tasse. Et là encore, on n’aura pas été loin de la noyade. A un set en fait de la défaite, 3/1.

Quand à l’approche de la troisième manche, pour conclure la rencontre, Paul LAVERGNE, on fire jusque là, se sera déchiré le dos. Contraint à l’abandon… Egalisation à 2/2 de ces fourbes d’amiénois opportunistes (mais qui lui souhaitent honnêtement, et franchement,  un prompt rétablissement). Puis victoire finale 3/2 lorsque Tobias RASMUSSEN finira par plier ZHENG Junge. « Ouf »…

Coup du sort/de chance/de bol/de chatte/de Q…Bref, tous les coups à la fois. Et on reste invaincu. Probablement pas mérité... Petite escroquerie. Mais on prend... Ça aussi c’est tennis de table.

Pour le prochain match, à Montpellier le dimanche 20 novembre, on descendra à pied, pieds nus, et en robe de bure. En faisant un crochet par Saint Jacques de Compostelle et en continuant de prier la sainte CHATTOUNE. Mais pas sûr que ce sera suffisant...

Les MIRAMASSIENS

HE Zhiwen (n°50) (1 victoire) : Pour lui l’âge n’est vraiment qu’un chiffre : 61...Soit le nombre de tatanes coup droit qu’il aura passé ce soir. Et aussi le nombre de sets qu’il aurait gagné d’affilée avant que Jesus CANTERO ne lui en pique un… Et encore une belle victoire 3/0. Quelle carrière... Quelle légende…

ZHENG Junge (n°83) (0 victoire): La stratégie de la métropole amiénoise pour le neutraliser : ne pas chauffer la salle…. En voie de congélation et engourdi par les 13°C à Labaume, le diesel de ZHENG Junge n’aura pas atteint son plein régime. Et deux défaites 3/2 contre Eric JOUTI, puis 3/1 contre Tobias RASMUSSEN dans le match décisif… Inconvénient : les 200 spectateurs venus en nombre ce soir, auront caillé comme des singes. Résultat, la moitié aura une angine lundi. L’autre moitié une bronchopneumonie. Mais bon, quand ça gagne…

Paul LAVERGNE (n°104) (1 victoire) : Ce soir, il se sera arraché le cul. Au propre, et au figuré. Avec un premier match incroyable contre Tobias RASMUSSEN, où mené 2 sets à 1 et 6/2 il aura alors envoyé la foudre côté revers. Au rebond du rebond. Et jusqu’à la fin de la belle. Ça jouait numéro 3 mondial… Puis retour contre Eric JOUTI sur le même rythme. Et là, menant 2 sets à 0, dans le deuxième point du troisième set, son muscle lombaire droit aura lâché. Et obligé de laisser la victoire qui lui tendait les bras, sur abandon. Plein le dos. Mais quelle partie… Et quel joueur… Bon rétablissement MONSIEUR Lavergne !

Les AMIENOIS

Eric JOUTI (n°40) (2 victoires) : Jouer le jour de l’Armistice ? Pas un problème pour le grenadier Eric JOUTI. Au coup de sifflet, comme d’hab, il sera sorti de la tranchée, la baïonnette au canon. Pour en découdre avec ZHENG Junge (victoire difficile 3/2). Puis Paul LAVERGNE (et nouvelle victoire, mais sur abandon). C’est ça la guerre... Pas de pitié.

Jesus CANTERO (n°67) (0 victoire) : Ils ont fait tout un cirque dans la Vienne avec les bassines. Tout ça parce qu’on allait pomper dans les nappes phréatiques pour les approvisionner…Alors qu’il suffisait juste de les remplir avec les larmes de Jesus chaque fois qu’il joue sur HE ZHIWEN... Et défaite honorable mais lacrymale, 3/0.

Tobias RASMUSSEN (n°60) (1 victoire) : Une première rencontre presque parfaite jusqu’à 2 sets à 1 et 6/2. Il croyait jouer Paul LAVERGNE. Mais en fait c’était FAN Zhendong ! Et défaite 3/2, normale… Puis remonté sur le trapèze, gros match contre ZHENG Junge. Et là, c’est Tobias le conquérant qui nous apportera la victoire 3/2. Merci TOBI !

Arnaud SELLIER (coach chanceux, coach heureux) : Le Didier DESCHAMPS du tennis de table.

La chatte à Nono

La chatte à Nono

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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 23:28

Jeudi 28 janvier 2021, 11ème journée du championnat, et second match retour, contre METZ.

Un match encore au couteau, avec un BOURASSAUD de gala qui aura claqué deux belles performances contre Tomi et Jesus.

Mais au final une belle victoire amiénoise 3/2, avec encore un double décisif (le 6ème cette saison).

En fait cette année, pour les amiénois l’objectif est d’arriver au double. Avec des adversaires par avance écoeurés, qui font leur sac et partent prendre leur douche avant même la fin du premier set…

Amiens remonte second au classement avec un match d’avance sur Roanne, Chartres et Thorigné. Et donc, forcément, finalement si monsieur CASTEX nous arrête le championnat demain matin, on serait maintenant tout à fait OK, et vraiment vraiment partant pour qu’il y ait absolument DEUX montées en proA la saison prochaine! A suivre. L’oreille collée sur le transistor.

Les messins

Florian BOURRASSAUD (n°95) (2 victoires): Pour la campagne de vaccination anti COVID, Metz sera la seule ville au Monde dans laquelle ils n’auront pas besoin d’injections. Là-bas Florian trempe directement ses balles dans la solution anti-Coronavirus. Puis envoie du gros top et de la grosse seringue des deux côtés. Directement dans les cuisses ou les bras des convoqués. Le réactif pénètre alors, avec les particules de plastique, directement dans les chairs des adversaires. Tomi LAKATOS a ainsi reçu ce mardi soir son premier rappel 3/2. Puis Jesus CANTERO le second, 3/0.

Damien LLORCA (n°147) (0 victoire) : Comme aurait pu le dire le président MACRON, dans son match contre Grégoire JEAN : « Ce n’est pas un échec. C’est juste que ça n’a pas marché ». Aura beaucoup tenté. Mais contre un super-GREG, ne pourra au final que s’incliner 3/1.

Esteban DORR (n°67) (0 victoire) : Dans son duel face à Horacio CIFUENTES, la même réflexion que Raoul VOLFONI dans les tontons flingueurs : « C’est du brutal !». Et un match à très haute intensité, mais avec une implosion dans le dernier set, et une défaite 3/1.

Les amiénois

Tamas LAKATOS (n°36) (0 victoire + double) : Sur courant alternatif contre Florian BOURRASSAUD. Mais aura disjoncté à la belle sur une balle que seul Florian, (et probablement Philippe LHOTE), auraient vu « net ». Dommage que ce petit court- et coupe-circuit ait un peu terni un match de doute beauté. Et défaite sur un black-out lakatossien 3/2.

Jesus CANTERO (n°47) (0 victoire) : Toujours en plein doute et le bras crispé. Aura malheureusement ce soir plus joué comme la chèvre que comme monsieur SEGUIN. Le Alphonse DAUDET de l’équipe amiénoise. Mais sévèrement éreinté par Florian BOURRASSAUD 3/0, qui lui aura arraché une à une toutes les pages de son ouvrage, et de sa confiance.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire + double) : Toujours ce petit look à la Keanu REEVES. Et effectivement toujours dans la Matrice. Avec une belle victoire, informatique, 3/1 contre Damien LLORCA. Puis de nouveau 3/1 dans le double, associé à monsieur SMITH-LAKATOS. Un grand bravo au Thomas ANDERSON/Néo Amiénois.

Horacio CIFUENTES (n°48) (1 victoire) : The Punisher. Jouer Horacio c’est comme ces monsieurs couverts de mousse qui excitent des pitbulls avec de petits bâtons. Une fois que Hori a ouvert la machoîre et fermé ses crocs, c’est mort. Il ne lâche plus rien. Jamais. Jusqu’à infliger un 11/0 au dernier set. Ultime marque de respect envers l’adversaire, saigné à vif. Esteban DORR en aura fait les frais. Avec une très belle victoire de l’extraordinaire dogue argentin 3/1.

Benoît SPIELBERG-VAQUIER (réalisateur) : Venu filmer la rencontre, aura surtout pris une énorme avoinée par l’arbitre, sur le banc, pour avoir retiré 12 secondes son masque. Sera ainsi directement entré dans la légende du ping comme le premier non joueur amiénois à deux doigts de prendre carton jaune, dans les tribunes. Bravo Benoît. Encore une fois, magique.

 

Grégoire JEAN bloquant toutes les balles de Damien LLORCA

Grégoire JEAN bloquant toutes les balles de Damien LLORCA

La feuille de match: 

AMIENS vs METZ 3/2. J11 de la seconde phase de proB 2020-2021, le jeudi 28 janvier 2021.
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13 décembre 2020 7 13 /12 /décembre /2020 22:38

Dimanche 13 décembre 2020, et 5ème journée du championnat de proB : déplacement à Issy Les Moulineaux. Descente des Hauts de France vers les Hauts de Seine, mais pour, toujours, du Haut niveau. Et belle victoire amiénoise, 3/2, encore au double décisif !

Plus que deux matchs pour terminer la saison : dimanche prochain contre les seconds Chartres ; puis le mardi suivant contre les premiers, Thorigné.

Deux finales en deux jours : ça risque de piquer. Et pas seulement à cause du froid de décembre.

Les Isséens

Rémi MENAND (n°120) (1 victoire) : Déconfinement light par Jean CASTEIX : pas plus de 6 à Noël. Rémi aura donc parfaitement rempli les consignes en n’invitant à sa table que Jesus CANTERO. Pour lui dévorer le foie, et le cerveau. Forcément arrosés d’une petite bouteille de chianti. Et victoire 3/1.

Marcos MADRID (n°54) (1 victoire): Couvre feu à partir de 20 heures. Aura donc fait un test ce dimanche, dès 15h45 contre Grégoire JEAN. En lui fermant les lumières, et en lui coupant le son, pour une belle victoire autoritaire, 3/1. Dans la foulée, par contre, Horacio CIFUENTES lui aura ré-allumé toutes les rampes, en mettant la musique de la Liga de Campeones à fond. Gros match, et défaite de Marcos 3/0.

Kevin RIVOAL (n°118) (0 victoire) : Fermeture des remontées mécaniques. Kevin se sera adapté en se mettant au ping de fond, et en faisant la godille durant 4 sets contre Tomi LAKATOS. Mais malheureusement à l’issue, glissade et chute dans le ravin. Avec une défaite 3/1.

Les amiénois

Grégoire JEAN (n°65) (victoire en double) : Le premier ministre aura annoncé des déplacements libres, en France, à partir du mardi 15 décembre. Grégoire aura déjà anticipé et parcouru 25 km dans l’aire de jeu ce dimanche: de long en large, et en travers contre Marcos MADRID. Mais ça n’aura pas suffit. Point de côté, et défaite 3/1. Mais bonne récup ensuite, en soufflant et en expirant, avec une belle victoire dans le double, associé à Jesus, 3/1.

Tamas LAKATOS (n°36) (1 victoire) : L’anesthésiste Kevin RIVOAL lui aura fait respirer du protoxyde d’azote à pleins poumons durant 4 sets. Heureusement Tomi aura fini par arracher sa perf. Et ouvrir un œil pour l’emporter, mais forcément dans la douleur. Et à l’arrache, 3/1.

Jesus CANTERO (n°47) (victoire en double): Comme son alter ego sur le mont Golgotha, juste avant sa crucifixion par le centurion MENAND, Jesus aura bien douté : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (apôtre Matthieu 27, 46). Précédé du « Mais pourquoi donc as-tu mis toutes tes claquettes softées dans le filet et dans les bâches ? » (coach Arnaud SELLIER, 18h30). Heureusement notre Christ amiénois n’aura pas attendu le 3ème jour pour ressusciter. Et de retour, avec difficulté, mentalement, et physiquement, dans le double pour l’emporter 3/1 avec Grégoire.

Horacio CIFUENTES (n°48) (1 victoire): Aujourd’hui son hommage à Diego MARADONA. La mano de Dios, c’était celle qui tenait sa raquette ce dimanche. Un match plein, complet et de niveau mondial contre Marcos MADRID. Pour une très belle victoire 3/0.

Issy tout commence

Issy tout commence

La feuille de match

La feuille de match

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10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 23:02

Dimanche 10 novembre 2019. 6ème journée du championnat de proBay et déplacement à MIRAMAS.

A une heure d’Avignon et de Marseille, et à 10 minutes de Salon de Provence.  

Même si tu es aussi calé en géo que Donald TRUMP, tu te dis que c’est quand même très très loin. Là bas,… au pays des cigales... Mais qui ne chantent plus quand il fait 7°C ! On est quand même bon, on trouve le moyen de faire 900 km et de descendre dans le Sud quand il fait la même température que dans le Nord !

Pour ce gros match contre Miramas, et pour ce déplacement de la muerte pour les amiénois.

Mais en cette veille d’Armistice, ils n’auront pas fait de quartier : victoire 3/1 !

Incroyable... Quel match, quelle tension… Et que d’émotions à chaque fois…

C’est simple, ça gagne 3 points de plus, mais à chaque rencontre on perd 8 années d’espérance de vie. Et on ne pourra donc probablement voir la fin de saison que du bout du couloir d’un EHPAD. Ou alors allongé sur le lit d’une chambre de réanimation.

Mais tant pis... On s’en fout...

L’important c’est les 3 points !!!

 

Les sudistes

HE CHENG Zhiwen (n°31) (1 victoire): Le vétéran des vétérans de la proBay. Et toujours aucune date de péremption ! Aura donc commencé par planter ses canines dans le cou d’Alexis MOMMESSIN. Pour boire son âme et aspirer sa jeunesse. Et victoire 3/0… Dans sa deuxième rencontre Tomi LAKATOS aura sacrément dû agiter ses gousses d’ail, avant de finir par lui planter un pieu en bois, en plein cœur, à la belle. Et défaite 3/2.

ZHENG Junge (n°67) (0 victoire): Il y a 30 ans, sous les coups de boutoir et de masses de milliers d’allemands de l’Est et l’Ouest pour une fois réunis, tombait le mur de Berlin... Mais ce soir c’est Denislav KODJABASHEV, et tout seul, qui a pulvérisé la grande muraille de Chine. A mains nus. C’est vrai, très légèrement aidé par du Tenergy 2mm. Et défaite 3/1 de Junge.

IGLESIAS VILCHEZ Miguel Angel (n°78) (0 victoire) : Si tu as fait espagnol en première langue, comme nous, tu as pu traduire : oui, le Michel-Ange des églises. Mais c’est notre peintre de la renaissance Hongroise à nous, Tomi LAKATOS, qui lui aura repeint au final son plafond de chapelle Sixtine. Avec quelques gribouillis, ses tripes, et son propre sang. Et défaite 3/1.

Accueil: 3* dans le tripadvisor Lakatossien: les pizzas et la convivialité auront fait la différence!

Les nordistes

Les BG amiénois

Les BG amiénois

Denislav KODJABASHEV (n°137) (1 victoire) : En l’honneur de Movember, dans son premier match contre ZHENG Junge, et pour sensibiliser le grand public au dépistage du cancer de la prostate et des testicules, aura commencé par se laisser pousser la moustache. A l’autopalpation, en se rendant compte qu’elles étaient énormes, il finira par se les friser (note de l’éditeur : on parle bien évidemment des moustaches). Et immense victoire 3/1.

Alexis MOMMESSIN (n°130) (0 victoire) : Chauffé par sa prestation de DJ aux platines de la Peugeot 2008 de location, dans sa rencontre contre HE Zhiwen, sera entré dans le premier set avec la même détermination que Toni MANERO sur la piste de danse de la Fièvre du samedi soir. Mais dans le second set, HE Zhiwen l’aura soulevé avec la même énergie que Patrick SWAYZE portant Jennifer GREY dans Dirty Dancing. Il finira donc le 3ème set en secouant le bas des reins, en faisant couin-couin, et en remuant du popotin... Terrible danse des canards pour Moms, dans un 3/0 de fête foraine.

Tomi LAKATOS (n°23) (2 victoires) : Aura lubrizolé ses deux adversaires du soir. Mais proprement. En commençant par couvrir de goudron Miguel Angel VILCHEZ IGLESIAS 3/1. Puis, dans les vapeurs d’hydrocarbures, en ajoutant des plumes au 5ème set contre HE Zhiwen. Pour mieux finir par lui voler dedans. Et victoire 3/2.

Grégoire JEAN (n°63) : Aura fini de cicatriser en se délectant de regarder ses camarades ouvrir les plaies des Miramasséens. Le ping-pong, parfois, c’est quand même vraiment horrible.

 

La feuille de match: 

ProB J6: MIRAMAS vs AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE 1/3. Le dimanche 10 novembre 2019.

Le classement: 

ProB J6: MIRAMAS vs AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE 1/3. Le dimanche 10 novembre 2019.
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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 10:35

Un match de ping ça reste le dernier terrain de jeu des aventuriers des temps modernes. Le débuter, c'est avancer dans l'inconnu. Sauter dans le vide à l'élastique. Mais sans élastique.

En guise de repères, et pour diminuer toute angoisse, les spécialistes de la Hérain est mon Royaume te proposent quelques tutos.

Bon match  wink

Punaise, ça y est... Ils ont appelé mon nom !

Punaise, ça y est... Ils ont appelé mon nom !

L'adversaire

Tutos pour bien débuter un match de ping-pong

L'arbitre

Tutos pour bien débuter un match de ping-pong

Le tirage au sort

Tutos pour bien débuter un match de ping-pong

Le premier échange

Tutos pour bien débuter un match de ping-pong

Monsieur Picot

Tutos pour bien débuter un match de ping-pong
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28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 19:42

Dimanche 26 mai. Denier match des play off, contre Nice. Le gros combat attendu par tout un peuple depuis un an : The final ! En français, la finale…

L’avenir se jouant sur un match de 3 heures.  Une sacrée partie de roulette russe.

Nice aura joué avec 4 balles dans le barillet. Et Amiens avec 8.

Et au final superbe victoire amiénoise :  8/4.

Les play off, c'était chaud quand même !

Les play off, c'était chaud quand même !

Un vrai bon gros match. Avec de l’intensité, de la grinta, du petit bras, du gros bras, de la chique, du molard, de l’embrouille, dans une ambiance de kermesse et de saucisses/frites. Du vrai ping quoi !

La rencontre aura basculé sur deux matchs : Viktor BRODD sauvant balle de match sur Dorian NICOLLE, et Eric JOUTI effectuant une remontada sur Anastasios RINIOTIS, mené 2 sets à 1 et 5/0. Deux rencontres gagnées simultanément, et à la belle. Madame CHATTOUNE avait choisi le camp amiénois cette année…

La porte de la proB s’est alors enfin ouverte. Comme celle du Paradis.

Punaise, la proB c'est quand même magnifique !

Punaise, la proB c'est quand même magnifique !

Entre les cris du Kop amiénois, ses roulements de tambour et coups de trompette, on aura même entendu fugacement un petit solo de harpe et les anges chanter…

Une nouvelle aventure, cette fois en PROBEY commencera dès septembre !

Un grand merci en tout cas à tous les supporters qui nous auront soutenu de près, dans la salle, ou de loin, derrière leurs ordi ou leurs smartphones.

Forcément un immense merci aux joueurs (Yannick VOSTES, Viktor BRODD, Eric JOUTI, Michal OBESLO, Alexis MOMMESSIN, Clément CHOBEAU), et aux anciens membres de l’équipe (Raphaël CHATELAIN, Stéphane HUCLIEZ, Julien INDEHERBERG, Arthur BILAS, Jesper HEDLUND, Arnaud SELLIER, Christophe HARLE et Benoît VAQUIER) qui auront tant œuvré pour en arriver là. Pour cette apothéose à Saint Egrève.

Nous sommes AMIS. Nous sommes AMIENS !

Ils sont tous là !

Ils sont tous là !

Les Niçois

Plus les adversaires sont grands, plus la victoire est immense

Plus les adversaires sont grands, plus la victoire est immense

Simon ARVIDSSON  n°57 (1 victoire + double) : Le calme et la froideur d’un lac suédois contre Yannick VOSTES (et victoire 3/1). Mais Eric JOUTI, insupportable, commencera à y jeter des galets et à y faire des ricochets en surface (et défaite 3/0). Avant que Viktor BRODD ne finisse par y jeter de grosses briques (et défaite 3/2).

Jérémy PETIOT n° 61 (1 victoire) : Une rencontre à la Vincent LAMBERT. En mode courant alternatif. D’entrée les réanimateurs amiénois l’auront débranché. Et défaite 3/1 contre Viktor BRODD. Puis le professeur MAERO l’aura reconnecté. Et victoire 3/1 contre Michal OBESLO. Puis nouvel arrêt de la nutrition parentérale et de la ventilation artificielle par Eric JOUTI. Et défaite 3/0.

Dorian NICOLLE n°106 (1 victoire) : Dimanche 26 mai, jour des élections européennes. Son bulletin pour les écolos : et forcément tous les signaux au vert contre Michal OBESLO. Et victoire 3/1. Dans son deuxième match : bourrage des urnes. En ballotage favorable à 2 sets partout, 11/10 contre le politricard Viktor BRODD. Mais Dorian finira par s’incliner de deux petites voix. Et défaite 3/2.

Anastasios RINIOTIS n°80 (0 victoire + double) : La température corporelle du pongiste moyen est de 37°C. Mais pas celle d’Anastasios. Elle oscille entre 70°C et 1600°C. Oui, il a le sang toujours chaud. Hyperchaud même. Le métabolisme grec… Il aura commencé à monter en degré Celsius et Fahrenheit contre Yannick VOSTES, avec au final une défaite 3/1. Mais dans sa deuxième rencontre contre Eric JOUTI ses globules rouges et son plasma seront entrés en ébullition. Le couvercle de la cocotte-minute aura même explosé dans le 4ème set, à 5/0 sur un petit service qu’il avait jugé net. Et défaite 3/2.

Les amiénois

Yannick KARA

Yannick KARA

Yannick VOSTES n°63 (1 victoire + double) : Le Serge KARAMAZOV amiénois. Entré dans cette finale comme dans la Cité de la Peur. La main tremblante, aura commencé par manger des gencives de porc, sur leur lit de moussaka, contre Anastasios RINIOTIS. Mais victoire finale 3/1. Puis, après avoir tenté de tromper une fois mille PERSSON, aura essayé de tromper mille fois ARVIDSSON. Mais en vain. Et défaite 3/1... Mais il restera à jamais notre capitaine et notre leader emblématique. Il finira d’ailleurs la soirée en dansant la Carioca. Avec tous les supporters amiénois. Puis finira sur le chemin du retour par un émouvant pas de deux, sur une aire d’autoroute, au milieu de la nuit, avec son partenaire de toujours, Julien INDEHERBERG.

Viktor Playoffator

Viktor Playoffator

Viktor BRODD n°79 (3 victoires + double) : Ce soir aurait pu jouer John WICK et Denzel WASHINGTON, The Equalizer. Il aurait mis la branlée à tout le monde ! La convention de Genève n’a d’ailleurs pas validé son après-midi. D’ailleurs, après ses trois victoires sanglantes contre Jérémy PETIOT 3/1, Dorian NICOLLE 3/2 et Simon ARVIDSSON 3/2, la Ligue des Droits de l’Homme a posé une réserve. Mais Viktor restera dans la Légende des Siècles comme le joueur qui aura scoré le dernier point, le plus important de ces 15 dernières années, nous propulsant en proB !

Le sourire retrouvé de Michal !

Le sourire retrouvé de Michal !

Michal OBESLO n°55 (0 victoire) : Encore plus carbo que tes pâtes, et défaite 3/1 contre Dorian NICOLLE. Encore plus rôti que ton poulet, et défaite 3/1 contre Jérémy PETIOT. Est entré direct en dépression quand à 16 heures a appris que la firme LU arrêtait en plus la fabrication de ses BN adorés. Ça n’était vraiment pas ses play-off ! Un peu perdu et dans le mal tout le week-end à St Egrève. Mais pour l’ensemble de son œuvre et de ses saisons passées à Amiens, merci Michal !

Escherichia JOUTI

Escherichia JOUTI

Eric JOUTI n°12 (3 victoires + double) : On connaissait la grippe espagnole et le SRAS asiatique. Mais ce dimanche après-midi on a découvert la rage brésilienne. La nouvelle pandémie du XXIème siècle pongiste. Les symptômes ? L’écume aux lèvres, les yeux exorbités, tachycardie, et on se met à toper comme un fou, en courant comme un dératé dans toute l’aire de jeu. Pour finir par trois victoires fiévreuses et virales contre Simon ARVIDSSON 3/0, Anastasios RINIOTIS 3/2 et Jérémy PETIOT 3/0. Par crainte de la contagion et de la contamination, Anastasios n’aura d’ailleurs pas voulu lui serrer la main à la fin du match. Alors que tous les amiénois, ces inconscients, auront tous embrassé Eric sur la bouche à la fin de la rencontre !

Les amigos d'amiens

Les amigos d'amiens

Alexis MOMMESSIN (n°129) et Clément CHOBEAU (n°139) : Irréprochables sur le banc nos coachs du week-end. Mais encore plus de stress et d'angoisses à regarder et à conseiller, qu'à jouer. Après ce week-end de dingues, auront bien mérité leur ricard-détox et leur whisky-vegan du dimanche soir!

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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 07:45

Samedi 9 mars : 3ème journée de la seconde phase 2018/2019 et destination METZ. Pour un grand test dans le grand Est.  Avec moult QCM. Mais avec toujours une réponse simple de la part du professeur VOSTES : de grands top-spins frappés dans la face à tout le monde !

Courte délibération et carton plein pour les étudiants amiénois : victoire 8/1. Reçus avec les félicitations du jury, et de son président es hardbat Francis LEIBENGUTH, invité à la soutenance.

Dans 15 jours derby contre Saint Quentin : le picardico. A suivre !

Les messins

Alejandro TORANZOS n°111 (0 victoire) : Le seul féministe de l’après-midi. En hommage à la journée de la femme aura donc commencé par laver les tee-shirts de Viktor BRODD. Avant de passer l’aspirateur sous la table de Yannick VOSTES. Mais pas récompensé: avec au final deux défaites 3/0 et 3/1.

Corentin MAZAUD n°283 (1 victoire) : Coco MAZE sur Alexis MOMMESSIN : avec une victoire brillante, 3/0. Que n’aurait pas renié Michael, son alter égo, mais gaucher, et Danois. Puis Kiki MASO sur Michal OBESLO : aura tellement aimé se faire mal par deux fois, à deux points du match, au 4ème puis au 5ème set. Mais défaite fouettée, 3/2. Gardera sa tenue en latex noir, et cloutée, encore quelques temps.

Jasper MERCKX n°278 (0 victoire) : Comme son homologue Eddy, à fond et en mode cannibale. Mais aura déraillé dans la descente contre Alexis MOMMESSIN (défaite 3/1). Puis aura fini dans le décor contre Michal OBESLO (défaite 3/0).

Damien LLORCA n°162 (0 victoire): Pas de revanche de Damien contre d’Amiens ce jour. Aura pourtant envoyé autant de rimes et d’alexandrins que son homonyme Frederico Garcia. Mais finira comme lui. Tristement exécuté par les miliciens franquistes VOSTES et BRODD, 3/1 et 3/0. Des poètes aussi pourtant. Mais dans un autre style.

Arbitrage : Grand honneur que d’avoir derrière les marqueurs cet après-midi Carole GRUNDISCH championne de France 2005, 2007 et 2011. Et Esteban DORR champion de France 2020, 2021 et 2022 (oui, divination: on ne lit pas l'avenir dans les boules de cristal mais dans les balles butterfly. Vous l'aurez lu ici pour la première fois). Merci à eux !

Les amiénois

Viktor BRODD (N°79) (2 victoires + double) : Grosse polémique : l’heure d’été ou l’heure d’hiver pour Viktor ? Aucune importance. Lui est toujours à l’heure du fight. Et le seul moment qui importe vraiment, c’est l’heure de manger. Aura donc dévoré Alejandro TORANZOS et Damien LLORCA 3/0. Sans laisser de miettes.

Alexis MOMMESSIN n°129 (1 victoire + double) : Fier titi parisien. Et forcément en mode PSG cet après-midi. S’imposera donc avec autorité lors de la première rencontre, 3/1 contre Jasper MERCKX. Puis la cata au match retour. Remontadé et déculotté 3/0 par Corentin MAZAUD.

Yannick VOSTES n°63 (2 victoires + double) : Après ses deux victoires du jour contre Damien LLORCA et Alejandro TORANZOS, 3/1, aura pris son clairon. Et aura entonné la sonnerie aux morts. Pour bien faire comprendre à ses adversaires du jour qu’il était temps de rendre les armes, de reprendre leurs déambulateurs, et de rejoindre leur EPHAD. Oui, c'est ça le METZ son de retraite.

Michal OBESLO n°55 (2 victoires + double) : Une après-midi au Giléjaunistan. Aura commencé par difficilement gazer l’anarchiste Corentin MAZAUD, 3/2. Et ses yeux, mal protégés, auront bien piqué, par deux fois à 9/9 au 4ème puis au 5ème set. Mais le street medics VOSTES lui apportera un peu de sérum physiologique, pour s’imposer au final 11/9. Dans sa deuxième manifestation de l'après-midi, bien chauffé, enverra du flashball à foison contre le Black Bloc Jasper MERCKX. Pour l’emporter 3/0.

 

Les sorciers amiénois avec au moins deux adeptes de Metz noir.

Les sorciers amiénois avec au moins deux adeptes de Metz noir.

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 13:08
LA ROMAGNE vs AMIENS SPORT TENNIS DE TABLE: 2/8. La feuille de match

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 12:36

Une saison en Hénain. Tome 2, chapitre 1.

Avec pour commencer cette deuxième phase, un déplacement à La Romagne, pays de la Loire : 500 km pour les bleus de l’Amiens Sport Tennis de Table.

Et à l’issue de cette petite guerre de Vendée improvisée : victoire 8/2 contre les chouans du ping. Avec deux petites sorties de route, et de la colonne infernale, pour Alexis MOMMESSIN et notre capitaine Yannick VOSTES.

Dans 15 jours enchaînement avec un gros week-end de tennis de table et une double confrontation :  le samedi 2 février la réception de BELFORT à 17h. Enchaînée avec  l’accueil de CHARTRES, en match avancé le dimanche 3 février à 15h.

Si c’est le week-end durant lequel maman souhaitait t’emmener dans la belle famille, où qu’elle avait décidé que tu rangerais le grenier et le garage : tu as une excuse toute trouvée!!!

Merci l’Amiens Sport Tennis de Table.

Les Romagnons

Johan DERIT n°189 (1 victoire): Aura un peu derit jaune sur son premier match, avec une défaite 3/1 contre Alexis MOMMESSIN. Mais aura ensuite rigolé à gorge déployée, avec une très belle victoire contre Yannick VOSTES 3/1. Ce dernier aura d’ailleurs confié que ce Johan avait vraiment des airs de Timo. Et qu’il avait joué avec le même niveau de jeu que BOLL, DERIT.

Marius PANTELIMON n°256  (0 victoire): Deux défaites contre Viktor BRODD 3/1 et contre Clément CHOBEAU 3/1. Avec ses cris et encouragements aura quand même fait un peu peur aux néanderthaliens amiénois, l’homme de Romagnon. Mais peuchère, ce samedi, Marius aura quand même fini Fanny (Marcel PAGNOL likes this).

Benjamin BROCHARD n°235 (1 victoire) : Sera descendu à la mine sur sa première rencontre contre Yannick VOSTES. Et sera remonté le visage couvert de suie, mais avec une défaite méritoire 3/2 : le BROCHARD bon. Très bon même. Puis contre Alexis MOMMESSIN aura tout pulvérisé sur son passage : le BROCHARD d’assaut. Et  victoire explosive 3/1.

Joris BRYAND n°542 (0 victoire) : Etincelant sur quelques points. Arrivé au firmament, aura tutoyé quelques étoiles. Avant que la sienne ne pâlisse progressivement, puis ne s’éteigne définitivement contre Clément CHOBEAU et Viktor BRODD (défaites 3/0).

Les amiénois

Viktor BRODD (N°79) (2 victoires + double) : Nul besoin d’aller à Dubaï chez SALT BAE, pour se faire dorer des steaks à la feuille d’or. Viktor, notre nouveau cuistot suédois, l’aura fait sur place ce samedi, tranquille. En emballant les corps des vendéens Marius PANTELIMON et Jorys BRYAND, en papillote, dans des feuilles de papier alu. Avant de les cuire à point, et de les déguster par petites bouchées, 3/1 et 3/0. Arrosés d’un petit verre d’aquavit.

Alexis MOMMESSIN n°129 (1 victoire + double) : Toujours fidèle aux paroles de son président Emmanuel MACRON, n’aura pas oublié le sens de l’effort. Pour s’imposer 3/1 contre Johan DERIT, avec du panache (et la discrète participation, bénévole, de madame Chattoune sur son dernier set). Mais après avoir pété un DERIT, aura ensuite été victime d’une grosse panne d’essence et d’une rupture du joint de culasse. Et sera malheureusement parti dans le décor contre Benjamin BROCHARD, avec une défaite 3/1.

Yannick VOSTES n°63 (1 victoire + double) : Aura mal digéré son pentathlon : match en Belgique le vendredi soir / coucher à 4 heures du matin / réveil 8h / 16 heures de voiture-2000km dans le week-end / 12 coca-8 redbull-4 paquets de petits écoliers... Notre arme fatale aura eu l’impression, mais très fugace, comme Roger MURTAUGH, que ces conneries n’étaient plus de son âge...  Et aura effectivement été victime d’une petite poussée d’obsolescence programmée contre Johan DERIT, avec  une défaite 3/1. Mais sera vite repassé en mode Mel GIBSON avec une victoire à l’arrache et au fight contre Benjamin BROCHARD, 3/2. A déjà signifié à Stéphane BERN, et sa mission patrimoine, que ce n’est pas demain la veille que son nom figurerait dans le listing des monuments historiques à restaurer!

Clément CHOBEAU n°139 (2 victoires + double): Sans pitié ce samedi. Une cagnotte Leetchi a d'ailleurs été ouverte dès ce soir pour ses deux victimes du jour : Joris BRYAND défait 3/0, et Marius PANTELIMON 3/1.

 

La bonne pêche pour les amiénois ce samedi en Vendée

La bonne pêche pour les amiénois ce samedi en Vendée

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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 17:52

INTRODUCTION:

PETIT GUIDE A L’USAGE DES MALOTRUS ET DES MALPOLIS DU TENNIS DE TABLE

Tout d’abord, en guise de préambule: un match de ping-pong, c’est un combat. Une lutte à mort.

On n’y peut rien, c’est comme ça : le tennis de table c’est l’affrontement de deux volontés. Mais avec parfois des esprits retors, et psychopathes. Donc si tu joues « pour le plaisir », pour le souhait « de rencontrer et de te faire de nouveaux amis », pour « passer un bon moment en présence d’adversaires sympathiques », arrêtes tout de suite cette lecture. Au mieux tu vas faire une crise d’asthme. Au pire tu vas convulser…

C’est tout à fait louable d’aborder la discipline sur un mode convivial et fraternel. Mais là, mieux vaut jouer sur WOODSTOCK. Contre des amis chevelus, pas lavés, aux pieds nus et aux fleurs dans les cheveux. Ou alors, (mais seulement après l’avoir aidé à rentrer son bois), fais le 2/2 avec Charles INGALLS. Après avoir déplié une table derrière sa petite maison dans la prairie. Sa femme Caroline aura en plus préparé une bonne petite tourte pour la pause.

Non, en fait le vrai ping-pong, en compétition, c’est la rencontre de deux chiens galeux.

Et tous les coups sont permis dans cette guerre technico-tactique. Mais surtout, et avant tout, psychologique.

Alors certes tu peux faire montre de fair-play. Saluer tes adversaires, plaisanter sur ta frappe qui finit dans les bâches, et même dire « C’est rien, c’est le jeu !» lorsque ton opposant vient de te faire un coin de table. C’est bien, c’est sport... Mais à la fin tu prends 3/0.

Non, ci-joint un florilège de gestes bas, de situations et d’attitudes minables, mais souvent décisives, pour atteindre le but ultime, le saint Graal : la victoire finale…

Alors oui, on entend déjà les puristes, les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, les champions de l’éthique et de la morale, les Martin Luther KING du ping : « Non, la fin ne justifie pas tous les moyens », « On peut très bien jouer au ping-pong et respecter l’adversaire », « Suivez donc l’opuscule -l’esprit pongiste- édité par la FFTT ! », « Ça fait 70 ans que je joue au ping-pong, je n’ai jamais triché ! ». Oui, excuse-nous encore Jean MOULIN. Désolé de faire, encore, l’apologie de la médiocrité. Mais le monde est tellement moche… Et les cimetières de la lose pongiste déjà tellement pleins d’êtres purs et respectueux...

Ci-joint donc le petit guide à l’usage des malotrus et des malpolis du tennis de table.

IDENTIFICATION DES MALOTRUS :

Mais, de prime abord, comment reconnaître les fourbes dans le tennis de table ? C’est simple. Ce sont les seuls à avoir dans leur sac le règlement de la FFTT.

Un petit livre racorni, et usé aux entournures. A force d’avoir été consulté et épluché. Il y a même de nombreuses pages repérées par des post-it fluo. Le félon connait le règlement par cœur et s’engouffre dans ses failles. Dans les situations extrêmes il est même capable d’inventer de nouvelles règles, en lisant entre les lignes. Et il les énumère avec tellement d’aplomb, et sur un ton juge-arbitraloïde, que tu n’oses pas le contredire.

L’ARRIVÉE DANS LA SALLE :

 

Le malotru ne salue personne. Pas de contact physique avec l’adversaire. Il est hygiéniste.

Et ne sait pas ce que la paume de leurs mains a pu tenir juste avant. Ni ce qu’elle a pu torcher.

Et puis aucune raison de sympathiser avec des type qu’on est venu éventrer.

L’ARRIVÉE DANS LES VESTIAIRES :

- Direct, passage dans les WC du camp adverse. Pour y déposer une pêche. Tchernobylisation des opposants. La guerre peut aussi être olfactive. Raison pour laquelle, pas de tirage de chasse d’eau non plus : le fourbe est économe de la consommation d’eau sur la planète terre.

- Les baskets sont encore pleines de boue du match de foot d’hier. Pas grave : on les tape sur les murs pour retirer le plus gros. Les gars de l’entretien se chargeront bien du ménage.

- Vidange vésicale avant d’entrer dans l’arène. Les urinoirs sont un peu petits, difficiles à viser. Heureusement il y a toujours le mur à côté.

 

L’ENTRÉE DANS L'AIRE DE JEU :

- Il fait trop froid. Oui, le malotru a souvent un thermomètre dans son sac. Plainte auprès des adversaires. Mais il n’y a plus de température minimale requise pour jouer. Pas grave, demande tout de même de rapport et de consignation écrite auprès du juge-arbitre sur la feuille de match.

- Le sol est glissant : encore une salle de gueux sans Taraflex. Exigence immédiate de serpillières humidifiées, avec les bouteilles d’eau des adversaires. Si pas de serpillière dispo, la serviette du capitaine adverse fera l’affaire. Ce petit pédiluve sera bien utile ultérieurement pour faire disjoncter le gars en face. Nous y reviendrons.

- L’aire de jeu n’est pas règlementaire. Oui le fourbe a un mètre-ruban dans son sac : ça n’est pas parce qu’on ne joue pas en N1 qu’on n’a pas le droit à la surface adéquate : 12 mètres de long, 6 de large et 4.5 cm de hauteur ! Alors qu’en dessous de la nationale le règlement ne stipule queutchi. Mais tu ne le sais pas. Donc obligé de pousser les sépas, et d’en rajouter. Si pas possible, pas de problème : demande de rapport et de consignation écrite auprès du juge-arbitre sur la feuille de match. Pour des prunes. Mais ça fait bosser le JA. Il est là pour ça.

- La table est nulle. Quelques éclats. On oblige les adversaires à aller rechercher dans la réserve une nouvelle table. Pliage/dépliage/Transport : toujours bon pour leur échauffement physique.

- Dommage, maintenant la surface de jeu n’est pas plane. Oui le malpoli a également un maître-niveau dans son sac. Même refrain : ça n’est pas parce qu’on ne joue pas en Nationale qu’on n’a pas le droit aux conditions de jeu adéquates. Obligé de régler les pieds de la table jusqu’à ce que la bulle se glisse pile au centre du repère. Le curseur « énervement » des adversaires est désormais à 75%.

-  La tension du filet ne convient pas non plus :  il est aussi tendu qu’une peau de zob. Appel de l’arbitre. Tentative de retension,  puis finalement changement de filet. Toujours ce travail d’orfèvre sur les nerfs adverses.

L'ÉCHAUFFEMENT :

- A l’extérieur le fourbe demande à jouer sur l’une et sur l’autre table de la rencontre comme bon lui semble. Sans croiser.

A domicile par contre il ne donne qu’une seule des deux tables à l’équipe adverse. Et seulement 15 minutes avant le début de la rencontre.

Effectivement l’article II.105 l’y autorise...

- Pendant les deux minutes d’échauffement il colle des grosses tatanes sur toutes les balles. Il est là pour échauffer son top frappé.

Pas pour faire de la régul. Ni pour préparer le peintre en face.

On n’est pas à l’entrainement !

LA FEUILLE DE MATCH :

C’est très compliqué.

Car le malotru ne veut ni commencer, ni finir, ni se farcir le meilleur d’entrée, mais ne jouer qu’en perf, et ne pas rejouer direct après le double…

Malgré 20 ans de ping-pong, il n’a toujours pas intégré que cette position n’existait pas.

Et donc, ça discute toujours longtemps….

LE TIRAGE AU SORT :

Qu’il gagne ou perde le tirage, le malpoli prend la balle et la balance loin dans les sépas de l’adversaire : « Tiens je te la donne ! ». L’autre voit ainsi tout de suite qui va être le bonhomme à la table.

LA RENCONTRE :

Quel que soit le déroulé de la rencontre, le malotru va commenter chaque point. L’art de la guerre, c’est avant tout l’art de la parole. Surtout quand la rencontre va prendre une mauvaise tournure: « Je ne comprends pas, je suis meilleur que lui et je perds ! ». Ou : « Je ne vais quand même pas perdre contre cette brêle / cette buse / ce gars de la COTOREP / ce mongolien /…. ». La liste est non limitative, tu peux y rajouter nombre d’insultes ordurières, sexistes ou racistes.

- Il ne prend pas la peine de se baisser pour ramasser la balle et la rendre à l’adversaire. Il shoote direct dedans. Vaguement en direction du camp adverse.

- Arrivé à 5 à la belle, il n’oublie pas de flatuler avant de changer de côté. Pour que l’adversaire, tout de suite moins fringuant, redémarre dans des vapeurs nauséabondes de méthane.

LE GAIN DE TEMPS :

Le fourbe adore prendre son temps, pour récupérer physiquement ou pour faire mijoter l’adversaire :

- entre les échanges : en faisant trois fois le tour de l’aire de jeu, en petites foulées s’il est svelte et sportif. Ou en marchant s’il a un physique plus pierreménèsoïde. De même il va prendre le soin de s’humecter la plante des pieds sur la serpillière près de la table arbitrale, lentement et consciencieusement, entre chaque échange, surtout s’il mène de deux ou trois points.

- avant de servir : en s’essuyant la paume de la main sur le fond de table, les avant-bras près du filet, parfois accompagnées de quelques génuflexions Ovchtaroviennes (mais là aussi, encore faut-il avoir le degré de souplesse et le physique requis).

- au service : en faisant rebondir 25 fois la balle par terre. Ou en marquant plusieurs temps d’arrêt dans le lancer.

Si tu as le malheur de lui faire la remarque, la réflexion fuse instantanément : « Ohé, ça va, on n’est pas en Nationale Jan-Owe WALDNER ! ». Ah bon, parce que jusqu’alors dans le déroulé de la rencontre, on avait cru…

LES BALLES-FILET OU BALLES-COINS DE TABLE :

- Quand c’est pour lui le malotru ne s’excuse pas. Et balance un « Tchooo ! », un « Tcholéééé », ou « Normal, c’est le jeu », « Tchouu, c’est justice, j’avais pris l’initiative !».

- Par contre quand c’est pour l’autre, c’est forcément inadmissible et scandaleux. Et donc ce point sera ponctué de « Mais quel gros chatteux/cocu/bâtard/enc… ». Là encore le listing de qualificatifs est infini.

LE TEMPS MORT :

Il est classiquement utilisé quand un joueur est en difficulté, ou quand il commence à sortir du match tactiquement et/ou mentalement. Mais non, le gros con lui, l’utilise comme une arme de destruction massive. Juste pour déstabiliser mentalement l’adversaire.

- Avec la spéciale temps mort / fin de temps mort dès que le gars en face a atteint son camp ou saisi sa bouteille d’eau. Il utilisera ainsi ce précieux temps mort à 1/0 au premier set. Ou à 10/4 pour lui à la belle. Pour mieux savourer le moment.

- Il adore également utiliser le « contre-temps mort ». Son adversaire ayant demandé temps mort, revenu à la table, juste au moment de servir, il hurle « Nouveau temps mort ! ». Et repart tranquillement vers son camp, avec la démarche nonchalante et satisfaite du Patrick MONTEL du ping.

LES DEUX BALLES :

C’est assez simple.

- Quand la deuxième balle arrive dans un camp, ou dans l’autre, si le fourbe a marqué le point, c’était forcément après la conclusion de l’échange. Donc point pour lui.

- S’il avait perdu le point, les deux balles c’était obligatoirement avant la fin de l’échange. Donc à remettre.

Oui, ça peut discuter longtemps. Mais en cas de litige le félon est inflexible. Le ping-pong c’est l’affrontement de deux mauvaises fois. La sienne est en acier galvanisé. Il ne cèdera jamais. Le point sera pour lui. Au mieux le JA t’obligera à le remettre. Et ça signifie d’ailleurs que le point, initialement, était vraiment pour toi.

LA BALLE SUR L’ARÊTE OU LE CÔTÉ DE LA TABLE :

Grand classique. Si le point était pour le malfaisant, forcément elle touche ; ou alors la balle a eu un mouvement remontant après l’impact sur l’arête.

Si le point était pour l’adversaire, forcément il n’y pas eu contact, ou alors sur le côté, et elle a eu une trajectoire descendante...

Là aussi, ça peut argumenter et palabrer longtemps. L’issue sera la même que précédemment.

LE SHOOTAGE DE SÉPA OU DE TABLE :

Le fourbe sait se maîtriser dans l’aire de jeu si le JA est présent.

La peur de la sanction.

Donc pas de débordement ni de bris matériels.

Par contre, bien à l’abri dans les vestiaires, la porte des chiottes ou un lavabo peuvent faire les frais de sa frustration. Sur le parking ça peut également être le rétro de la voiture de l’adversaire.

L’EMBROUILLE :

Quand deux gros cons s’affrontent, forcément ça peut s’envenimer et monter dans les tours.

Mais le malotru connait ses limites, surtout physiques. Et sait s’adapter à toutes les situations.

Si ça commence à chauffer mais qu’il joue contre un jockey ou un gamin de 12 ans, il sortira de sa tranchée et montera à l’assaut : « Qu’est ce qu’il y a ? Tu veux qu’on règle ça dehors, sur le parking ? »...

Par contre s’il rencontre un tronc d’arbre de 2 mètres de haut et 1 mètre de large, dépassant le quintal, il mettra en avant le fait qu’il est un apôtre de la non-violence. Que si le gars lève la main sur lui il sera banni à vie de toute les salles de ping, et que bon, … quand même…, il y a un juge-arbitre !

LA FIN DU MATCH :

En cas de défaite, le malotru peut ne pas serrer la main de l’adversaire. Ou alors, contraint et forcé, il peut délivrer une main molle et flasque, dédaigneuse...

En cas de victoire il peut par contre la crier haut et fort dans l’aire de jeu, avec des mouvements victorieux ridicules vers les tribunes, et te checker rapidement la mimine.

L’APRÈS MATCH :

- S’il a perdu, c’est rapide : le malotru part direct sans saluer personne.

- S’il a gagné, forcément, à l’apéro, il critiquera la date de péremption du paquet de chips, ainsi que la température de la bière.  

Mais bon, tout le monde s’en fout.

Personne ne l’écoute, ni ne trinque jamais avec lui.

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