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14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 16:13

Dimanche 13 février match contre Istres. Pas au bout du bout du monde. Mais juste à côté : 900 km d’une traite avec coach Arnaud, au volant du minibus. A côté Mad Max fury road c’était un corso fleuri ! Mais ça valait le coup. Après avoir récupéré les pèlerins amiénois à l’aéroport de Marseille et à la petite gare d’Istres, direction le gymnase LE PODIUM. Pour finir dessus. !

Très belle victoire 3/1 des nordistes !

Et ça reste au contact des meilleurs, et à la 2ème place du groupe.

Pour la remontée demain sur Amiens, à la maison, pour un nouveau gros match mardi 18h30 contre LILLE.  Vamos !

Les Istréens

Georgios STAMATOUROS (n°148) (0 victoire) : Monté dans le premier convoi de la liberté. Se sera vite fait mettre sur le côté par le CRS Grégoire JEAN. Avec à la clé verbalisation, 3 petites prunes, et défaite sèche 3/0.

Guillaume ALCAYDE (n°156) (0 victoire) : Grande lassitude dans son match contre Horacio CIFUENTES. Saoulé de tops spins. Aura sombré dans la mélancolie et la dépression. Le même effet que s’ il avait lu juste avant le match le dernier Michel HOUELLEBECQ. Et défaite 3/0.

Félix LEBRUN (n°66) (1 victoire) : Aura progressé en espagnol ce soir contre les hispaniques amiénois. A grands coups de « Puta suerte ! » contre Jésus CANTERO et victoire facile 3/0. Et de « Puta madre !» contre Horacio CIFUENTES. Avec una grande lucha. Et une défaite 3/2, après avoir remonté un 8/2 au 4ème set et sauvé 2 balles de match ! Encore jeune peut-être, mais grande jugador !

Les Amiénois

Jesus CANTERO (n°55) (0 victoire) : Passé par la machine Félix LEBRUN. La tête à l’envers dans le tambour, puis sous l’eau, sans pouvoir trouver de solution. Se sera fait laver 3/0, programme délicat, à froid.

Grégoire JEAN (n°74) (1 victoire) : Fan de culture hellinistique. Aura joué sur le Parthénon ce jour. En égal  des dieux grecs, Zeus et Appolon. Pour venir à bout d’un de leurs compatriotes, Georgios STAMATOUROS, 3/0.

Horacio CIFUENTES (n°65) (2 victoires) : Vladimir POUTINE fait le fanfaron à la frontière ukrainienne. Mais c’est parce qu’il n’a pas Horacio CIFUENTES en face. Hori aura en effet envoyé du missile et du steak argentin ce soir, pour l’emporter brillamment 3/0 contre Guillaume ALCAYDE et surtout 3/2 contre Félix LEBRUN, après un très grand match. Avec du carton, de l’intox et du chambrage avec le public. Du vrai ping-pong quoi.

Arnaud SELLIER (coach et logisticien) : Organisation parfaite. N’aura pas arrêté de répéter qu’à Istres, de la gare, à l’hôtel, à la salle et au supermarché, tout était à 2 km. Y compris les Istréens au score final.

Tamas LAKATOS (n°52) (sur le banc de l’infirmerie) : Sur une jambe. N’aura pas pu consulter l’othopé d’Istres aujourd’hui. Essaiera donc de cicatriser pour mardi. Ou jouera à cloche-pied. On verra.

 

 

Quand tu mènes ton équipe à bon port

Quand tu mènes ton équipe à bon port

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21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 00:36

Lundi 20 décembre 2021, 2ème journée (en retard) du championnat de proB, et réception de ISTRES.

Enorme match. Et victoire 3/2 des Amiénois, qui auront remonté un handicap de 2 sets à 0 dans le double décisif, plus un 8/10 à la belle : OUF !!! Le kop Labaume en apnée durant 45 minutes. Et énorme ambiance salle Labaume! 

Avec 18 points au compteur, l’équipe de l’Amiens Sport Tennis de Table occupe désormais, égalité avec THORIGNE, la première place du championnat de proBay.

Désolé, mais si ça continue comme ça, on ne va pas tarder à refaire les fanfarons !!!

Les Istréens

Georgios STAMATOUROS (n°148) (0 victoire) : Le champion grec. Mais pas de salade : aura envoyé du Tzaziki et de la moussaka coup droit contre Horacio CIFUENTES. Malheureusement petite indigestion. Et lavage gastrique par el doctor de Argentina, senor Hori. Et défaite, au tubage, 3/0.

Lucas MOLAND (n°157) (0 victoire): Aura mis du rythme dans sa grosse discussion contre Grégoire JEAN. Et donc, plus en mode phrases rapides, que MOLAND ce soir.  Mais malgré des échanges de toute beauté, ça n’aura pas suffi. Et défaite 3/1.

Guillaume ALCAYDE (n°183) (0 victoire) : Entré déterminé pour le double. Grosse prestation. Et jusqu’à 10/8 au 5ème set : ALCAYDE. Plus ALKA SELTZER, malheureusement, après le 10/12 à la belle.

Félix LEBRUN (n°110) (2 victoires): Le plus jeune joueur de la proB. Jusqu’au mois dernier, il croyait encore au Père Noël. Mais désormais, c’est lui, le père Noël. Et ce sont les Istréens qui y croient. Une progression fulgurante, et une maturité à toute épreuve.  Encore un énorme 2 sur 2 ce soir avec deux victoires de rang, contre Tomi LAKATOS 3/2, puis Horacio CIFUENTES 3/0. Plus qu’à se laisser pousser une barbe blanche, passer son permis traineau, et apprendre à jouer avec une hotte sur le dos. En écoutant en boucle Mariah CAREY. Ce sera bien ça le plus dur !

Les Amiénois

Tamas LAKATOS (n°46) (0 victoire + double) : Le succès c’est tomber 3 fois, et se relever 4. C’est dommage, contre Felix LEBRUN c’était en trois sets gagnants : et donc, défaite 3/2. Mais de retour aux affaires, et soutenu par Grégoire JEAN dans le double, aura montré à toute la salle qu’un gagnant au ping, était en fait un perdant qui aura essayé deux fois de plus que l'adversaire. Surtout à 10/10 à la belle. Et victoire 3/2 dans le double.

Horacio CIFUENTES (n°59) (1 victoire) : Aura chaussé ses bottes de 7 lieux contre l’ogre Giorgios STAMATOUROS. Et victoire à l’énergie, 3/0. Avant de se faire perdre dans la forêt par le petit lutin istréen. Sans caillou, et sans solution: défaite 3/0 contre Félix LEBRUN.

Grégoire JEAN (n°77) (1 victoire + double) : Pas encore le 31, mais aura déjà enfilé et joué en smoking ce soir. Le George CLOONEY du ping : la même coupe de cheveux, mais surtout, la même classe, et la même élégance. Et victoire 3/1 contre Lucas MOLAND. Puis 3/2 dans le double, associé à Tomi LAKATOS. What else ?

Arnaud SELLIER (coach) : Quel suspens. Quelle tension. Aura fini la rencontre à l’entrée de la salle, directement branché sur le défibrillateur électrique.

Jesus CANTERO (n°61) (covidé) : Gros fight contre le Covid-19. Car ce petit fourbe de virus lui aura déjà piqué le goût et l’odorat. Mais pas grave. Jesus lui a mis quelques claquettes et coups de soft. Et ça va déjà beaucoup mieux. Vamos Jesus !

Christmas team!

Christmas team!

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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 00:23

Vendredi 6 novembre 2021 et 4ème journée du championnat de proB.

Match à Thorigné Fouillard. En Bretonnie, à côté de Rennes.

L’équipe en forme du moment avec 3 matchs et déjà 3 victoires contre METZ (3/2), ISSY LES MOULINEAUX (3/0) et ROANNE (3/1). Une équipe thoréfoléeenne toujours invaincue et qui le restera encore ce soir. Car malheureusement défaite 3/1 des amiénois, malgré la présence du minikop.

Mais logique sur l’ensemble de la rencontre.

Plus qu’à faire mieux lors du prochain match le mardi 16 novembre contre ARGENTAN. Pour la première fois à la maison. Et pour se régénérer dans le cocon de la salle Labaume. Home sweet home….

 

Les thoréfoléens

Noshad ALAMIYAN (1 victoire): Le Austin POWERS thoréfoléen. Avait transitoirement perdu son mojo contre le docteur DENFER- JEAN (et défaite 3/1). Mais l’aura promptement retrouvé contre un Jesus CANTERO dépité (et triomphe 3/0). Pour donner la victoire à toute une salle et un peuple breton.

Léo DE NODREST (1 victoire) : Hésite encore pour sa reconversion : boucher en top coup droit. Ou charcutier en top revers... Aura entre-temps mené Tomi LAKATOS à l’abattoir ce soir. Et belle victoire 3/2, 9 à la belle.

Vincent PICARD (1 victoire) : Les mois d’octobre et novembre, distribution des prix Nobel. Vincent concourait pour celui de Poésie. Il aura donc passé la soirée à envoyer des Alexandrins, et aussi quelques missiles  à Horacio CIFUENTES. En hommage à Alfred NOBEL, inventeur de la dynamite, il aura en effet surtout balancé de la TNT en coup droit et en revers durant 4 sets. Et victoire 3/1.

 

Les Amiénois

Tomi LAKATOS (1 victoire) : Le triomphe des féministes : il est là l’homme déconstruit ! Avec le jeu et la confiance au service en mille morceaux à 9/9 à la belle. Et défaite frustrante 3/2 contre Léo DE NODREST.

Grégoire JEAN (1 victoire): Son jeu est indexé sur le prix de l’essence. Et donc pour cette soirée, il était au sommet du sommet. Avec une très belle prestation et une énorme victoire contre Noshad ALAMIYAN 3/1. Grégoire, le roi du pétrole ce soir.

Horacio CIFUENTES (0 victoire) : En hommage à ses deux injections de vaccin russe, le célèbre sputnik, Vincent PICARD aura envoyé notre Horacio sur orbite. Et défaite cosmique 3/1.

Jésus CANTERO (0 victoire) : Suite à sa blessure au premier doigt de la main, ne peut même plus dire pouce à son opposant quand ça va mal. Il est désormais obligé de brandir le majeur. Mais c’est mal interprété par l’adversaire. Et l’arbitre... Et défaite 3/0 contre Noshad ALAMIYAN.

Arnaud SELLIER et le minikop (Antoine, Thibaut et Arthur) : Dégoûtés par cette première défaite contre Thorigné-Fouillard, ils ont enfilé direct une chasuble jaune à la fin du match. Et ils bloquent actuellement toujours le premier rond-point à la sortie de Rennes.

Dure soirée pour les amiénois et le minikop. La photo avant le drame. A ce moment de la soirée ils avaient encore leurs chasubles noires. Ils n'avaient pas encore enfilé leurs gilets jaunes.

Dure soirée pour les amiénois et le minikop. La photo avant le drame. A ce moment de la soirée ils avaient encore leurs chasubles noires. Ils n'avaient pas encore enfilé leurs gilets jaunes.

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 19:18

Le petit bras. El pequeno brazo. The short arm…Quiconque ne l’a jamais eu, n’est assurément pas un vrai joueur de ping-pong.  

Oui, à ton âge, moi aussi j'avais le petit bras

Oui, à ton âge, moi aussi j'avais le petit bras

Sarah BERNHARDT, non classée mais pleine de classe, affirmait que le trac, ça finissait par venir avec le talent.  Mais au tennis de table le petit bras ne s’observe que rarement chez les joueurs pros et brillants. Oui, le petit bras est surtout l’apanage des tocards. Mais des tocards magnifiques. Qui, un jour, ont tout perdu, en voulant tout gagner.

"Mon Dieu, comme vous n'avez pas de talent..."

"Mon Dieu, comme vous n'avez pas de talent..."

Le petit bras : c’est quoi ?

Le petit bras ça ne se verbalise pas. Ça ne se raconte pas.  Le petit bras, ça se ressent. Et ça se vit. Intensément.

"Ach, noch un klein Arm..."

"Ach, noch un klein Arm..."

Sigmud FREUD, célèbre préparateur mental autrichien du XIXème siècle, l’aurait caractérisé comme un malaise général, un engourdissement global. Avec un rythme cardiaque qui s’accélère. La bouche qui s’assèche (alors qu’on n’est qu’à trois pas de la buvette). Et l’impossibilité de déglutir, comme si il y avait deux balles de ping-pong au fond de la gorge…. Et un bourdonnement sourd, ou un sifflement strident, qui monte entre les deux oreilles. Le sang et les 25 mille milliards de globules rouges qui tapent comme des dingues aux tempes. Les neurones qui se déconnectent les uns après les autres. Puis qui convulsent. Avec les pensées qui se télescopent à deux mille à l’heure. Et à la clé plus aucune réflexion. Ni aucune suite d’idées logiques, raisonnables, ou raisonnées. A la place, un petit singe peut même se mettre à battre des cymbales dans la boîte crânienne…

Le joueur de Hérain à 10/8 à la belle

Le joueur de Hérain à 10/8 à la belle

Le petit bras c’est une attaque totale de panique. Mais en silence. Sidéré comme le petit lapin dans les lumières pleins phares d’une voiture.

On est ridicule quand on a le petit bras

On est ridicule quand on a le petit bras

Et cette sensation terrible d’évoluer au ralenti.  Avec des chaussures de skis aux pieds, et des jambes en coton. Pourtant la ligne d’arrivée a été entrevue, elle est à deux encablures. Mais plus on s’en approche, plus elle s’éloigne…

Tous les partenaires sont pourtant derrière, sur le banc, à encourager,  ou à se demander mais-punaise-qu’est-ce-qu’il-fout…Et pourtant l’Homme au petit bras vit un moment d’extrême solitude. Comme l’enfant abandonné par sa mère. Comme Mowgli dans la jungle. Comme Bambi après que le chasseur ait tué sa mère. Car quand on a la pétoche au ping-pong, on est tout seul. La très très grosse solitude du pongiste de fond.

Quand tu as mené 10/3 et que tu es mené 10/11

Quand tu as mené 10/3 et que tu es mené 10/11

Mais en fait, contrairement à sa dénomination, le bras n’est pas petit. Il ne se raccourcit pas du tout. Par contre, ce membre qui porte la raquette se met  à peser 2 tonnes. Chez certains il peut devenir tout flasque. Chez d’autres il est au contraire ultra-crispé, les muscles saillants et congestionnés, comme ceux de Sylvester STALLONE dans Over the Top (chef d’œuvre méconnu). Mais pour le même résultat : plus aucune sensation dans la balle. L’impression de top-spiner ou de bloquer une pelote de laine. Et ce bas du filet qui se met à attirer systématiquement toutes les balles. Quelle catastrophe…

Avec pour finir, l’apothéose : l’ultra-désagréable sensation de voir l’esprit se détacher de son enveloppe corporelle. Et flotter au plafond de la salle, entre les néons. Pour mieux se regarder jouer avec la dextérité d’une quiche lorraine et la vivacité d’une palourde. Et forcément perdre au final.

Car sans encore voir la grande lumière blanche au bout du tunnel, le joueur au petit bras vit quand même les préliminaires d’une petite mort.

On a aussi la possibilité de servir dans le filet  à 10/11

On a aussi la possibilité de servir dans le filet à 10/11

Le petit bras : c’est quand ?

Le petit bras est un habitué des extrêmes. Il aime bien le début de match. Mais plus encore la fin de set.  Au début de la rencontre, on peut mettre ça sur le compte de la mise en route : le traczir de début de combat. Mais au bout de quelques échanges, ou de quelques points pour les plus laborieux, une fois chaud, c’est bon, il disparaît. Pour nous permettre d’évoluer à notre meilleur niveau. Oui : 812 points.

Les filles, elles, n'ont pas le petit bras

Les filles, elles, n'ont pas le petit bras

Par contre, ce petit bras revient avec une grande appétence, et une réelle perversité, en fin de set.  Quand on est  à 9/9 ou qu’on mène 10-quelque chose. Ce quelque chose s’échelonnant entre 2 et 9. Le moment charnière c’est quand brutalement, l’Homme au petit bras, après avoir caracolé en tête toute la manche, réalise. Et commence à se dire que peut-être, éventuellement, il pourrait gagner ce set et ce match… Et là, boum patatra, c’est fini… La chute brutale de l'Olympe des Victorieux. Pour tomber dans les Abysses des Losers…

L’erreur absolue c’est justement quand le cerveau d’Homo Sapiens se met à refonctionner normalement, et logiquement. Juste pour faire le malin et témoigner de 7 millions d’années d’évolution... Mais putain, il choisit super mal son moment ! Reste en mode reptilien et dinosauresque ! Car en réalisant, que du point A où on se trouve (c’est-à-dire souvent près de 10), au point B de la victoire, et que le chemin qui reste à parcourir est en fait minime, et bien tout l’univers s’effondre… Résultat : on réfléchit, on cogite. Et on chope le petit bras ! On perd tous les points suivants. La manche, puis la rencontre... Merci, bon match…

Invaincu en Hérain

Invaincu en Hérain

Les matchs de ping-pong au niveau amateur, ça ne devrait se jouer qu’avec l’archéo-cortex, le cerveau du Néanderthal. Ne pas réfléchir. Ne surtout pas se poser de questions. Ne  pas tenter de faire une mise au point sur: où on en est dans le match, où on va, sur ce qu’on va regarder à la télé en rentrant ce soir, ou le ah-tiens- la-fille-dans-les-tribunes-a-vraiment-de-jolis-yeux… 

Et surtout, surtout ne pas se voir lever les bras au ciel en cas de victoire. Non. La seule issue est de ne surtout pas penser dans cette fin de set. Et de faire une absolue confiance au cerveau de l’être primitif toujours caché au plus profond de ton être.

En se  réfugiant derrière les automatismes, les coups sûrs: toutes ces limes, ces coupettes, ces poussettes, ou ces grosses tatanes à plat, mille fois répétés. Et qui sont si bien intégrés dans le rhinencéphale. Ne surtout penser qu’à envoyer de gros coups de massues dans la tronche de l’adversaire en face. Pour à la fin, mieux le traîner par les cheveux dans les vestiaires. Pour lui dévorer le cœur, puis jouer aux osselets avec  ses métacarpiens.

Car le ping-pong de fin de set, ça doit rester la Guerre du Feu. Et surtout pas une dissertation philosophique sur l’Etre et le Néant. Sinon on chope les fêlures d’un philosophe existentialiste. Et on se retrouve à payer la tournée du Fanny au bar.

ça c'est tennis de table !

ça c'est tennis de table !

Le petit bras : comment le faire disparaître ?

La bonne longueur des bras, tout le monde est d’accord, c’est quand ils peuvent attraper la canette sur le bar de la buvette. Et cacher la balle au service.

Car on l’a bien compris : le petit bras n’a pas de réalité anatomique. C’est dans la tête que cela se passe.

Alors pour tenter de le faire disparaître, il est possible de se payer des séances de psychothérapie, de sophrologie, de s’allonger sur le divan d’un psychiatre, de faire des retraites dans des monastères, de partir marcher dans le désert de Gobi, de gravir des sommets dans l’Himalaya, et de faire des trucs de fragiles en buvant du thé vert, en faissant du yoga, en écoutant Vincent DELERM, et en mangeant du kinoa et du boulgour. Il est aussi possible de lire des bouquins de préparation mentale, de bien-être, de lutte contre le stress, voire de philosophie. Mais attention aux effets indésirables : lire des livres, ça peut rendre intelligent. Et tu vas exiger de jouer en position forte. Et ça, ça n’était vraiment pas le but au départ.

Non, finalement on préfère rester avec le petit bras

Non, finalement on préfère rester avec le petit bras

Attention, pour remettre en perspective, on ne nie pas que quelques shoguns du tennis de table ne connaissent pas, ou peu, le petit bras. Dans les moments critiques, ils sont même très énervants : ils élèvent leur niveau de jeu. Et ils surjouent en sortant des points incroyables. Et pas de grosses tranches comme nous... Invraisemblable.

Mais, doucement : eux, ils ont deux qualités que les joueurs lambda n’ont pas :

1. déjà, ils s’entraînent…

Et 2. en plus ils ont été touchés par la Grâce…

Ils sont les élus. Il faut l’accepter. A la fin, eux seuls auront le droit d’entrer dans la Matrice.

La team des gros bras

La team des gros bras

Alors pourquoi vouloir supprimer le petit bras ?

Oui, pourquoi vouloir renoncer à ce petit tsunami émotionnel qui est de mener 10/2, puis de se faire remonter point par point, tétanisé comme le mime Marceau, pour se faire coiffer 12/10 à la belle ? La victoire est un soulagement. Mais la défaite est un déchirement psychologique. Brutal, sanglant, horrible. Niveau sensation, il n’y a clairement pas photo.

Une victoire ça s’oublie en 5 minutes. Alors qu’une bonne vieille défaite due au petit bras peut t’empêcher de dormir durant 48 heures. Et peut même te mettre la rage sur le reste de la semaine. Surtout quand Josy de la compta te demande le lendemain à la machine à café « Alors comment c’était la compétition de ping-pong ce week-end ? » : « Ta gueule connasse !!! »

Frimeur

Frimeur

Contrairement aux vrais joueurs de casino et de roulette, au ping-pong on ne joue pas vraiment pour perdre. Ou alors il faut vraiment avoir un esprit bien malade... Mais il est vrai que les sensations en cas de défaite outrepassent largement celles de la victoire. Et on joue aussi, quand même, et avant tout, pour éprouver des sensations.

Mais n’oublions pas qu’en face de l’Homme au petit bras, il y a aussi l’Homme-qui-a la-chatte-de-s’en-sortir-alors-qu’il-était-mené-10/2-à-la-belle. Et ça, ça n’a pas de prix. Surtout que sur des malentendus, on peut tous être l’un et l’autre, à tour de rôle. Ok, pour certains plus l’un que l’autre...

Car au final, nous sommes tous des Janus du tennis de table.

Des dieux aux deux visages.

Et aux deux bras :  le gros, et le petit.

Janus

Janus

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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 08:51

Les Jeuzolympiques du ping individuels et des doubles mixtes se sont terminés ce jour. Mais la fête n’est pas finie : car ça enchaîne dès dimanche par l’épreuve par équipes.

La distribution a commencé

La distribution a commencé

L’obligation cependant, à mi-parcours, de déjà tirer un bilan partiel, partial, non exhaustif, bourré d’inexactitudes, de parti pris et de mauvaise foi. Un bilan donc forcément indispensable, des tableaux individuels et doubles mixtes. Une mise au point destinée à tous ceux qui ont préféré passer la semaine, vautrés comme des lamantins sur des plages de sable blanc prés d’un lagon, entourés de mannequins, et à siroter des pina colada, plutôt qu’à regarder du ping-pong. Désolé pour vous, mais votre vie doit décidément être bien triste !

Comme toujours les photos ont été piquées sur internet ; elles sont pour une grande partie, à mettre au crédit de Mr Rémy GROS (par le talent).

Le bilan pour connaitre vos JO du ping sur le bout des ongles

Le bilan pour connaitre vos JO du ping sur le bout des ongles

Le calendrier

Bon d’entrée, le terme de JO Tokyo 2020, c’était pas terrible. Car tu auras noté comme nous que ça se joue sur l’été 2021.  Coup de bol quand même, car malgré la recrudescence de la pandémie virale, l’hostilité de la population nippone peu vaccinée, et des débuts de clusters au sein même du village olympique, la compétition, déjà décalée d’un an, aura quand même pu se dérouler. La pression de l’opinion publique mondiale, avide de pains et de jeux, mais surtout le coup de gueule et de pression des sponsors, sont passés par là. Le Dieu Argent, une fois de plus, s’est imposé. Le même qui censure sur les réseaux toute utilisation des termes JO/ jeux olympiques et les vidéos ou highlights de ping qu’on pourrait y partager. Car marque déposée... Dommage pour la promotion de la discipline. Et triste pour les joueurs et les spectateurs qui n’ont que de trop rares best-of ou replay à se mettre sous la dent. Mais bon...Caprices d’enfants gâtés. Car si les Dollars américains et les Yuan chinois salissent parfois les choses, ils ont aussi le mérite de nous permettre d’assister à un incroyable spectacle durant 15 jours. Et en accès libre sur internet et sur France télévision. Moyennant une inscription, et le don de ton mail (et quand même d’une partie de tes données personnelles aux GAFA). Tout a un prix : bien obligé de vendre son âme à quelqu’un.

Bon, nous on n’était pas concerné :  car oui, ON EST SUR PLACE !!!

Le Japon

Pays magnifique. Mais c’est loin : 7 fuseaux horaires, 13 heures de vol. Ça pique presqu’autant que les 12 tests PCR narinaires subis avant le voyage et durant le séjour.

Et c'est beau. Bon, on va s'enfermer 15 jours dans une salle maintenant.

Et c'est beau. Bon, on va s'enfermer 15 jours dans une salle maintenant.

Tokyo

C’est une très grosse capitale. Avec beaucoup d’habitants.

Tokyo by night

Tokyo by night

La combine pour assister aux Ji-Ho du ping à Tokyo

Ces jeux olympiques se déroulent à huis clos, mais certainement pas pour les sociétaires de la Hérain. Seuls les joueurs, coachs, équipes médicales, arbitres, bénévoles et officiels triés sur le volet peuvent assister à la compétition. Impossible de donner le change. Hormis peut-être la possibilité, avec nos physiques bedonnants, de passer pour des élus de la fédé. Mais il aurait alors fallu se faire faire de faux papiers. Dommage, notre neveu de 12 ans, qui maîtrise tant Photoshop était déjà parti au Cap d’Agde. Non, plus simple. A la descente de l’avion il a suffi de soudoyer les gonzes habillés en mascottes durant les jeux. Puis d’enfiler leurs combinaisons et de la porter durant 15 jours.

Notre photo souvenir des JO: Bernard à droite, moi à gauche

Notre photo souvenir des JO: Bernard à droite, moi à gauche

Les inconvénients : se faire appeler MIRAITOWA ; se faire courser par tous les gamins croisés sur le chemin ; et devoir suer comme des boucs toute la journée sous des tenues de 25 kilos.

Les avantages : ne pas avoir à prendre de douche, ni se laver les dents durant deux semaines ; pouvoir entrer sur le site de la compétition de tennis de table ; et faire des selfies avec tous les joueurs.

Nous, avec les relous

Nous, avec les relous

La salle

Magnifique, grandiose. Le gymnase métropolitain de Tokyo tout de rouge vêtu. La couleur du Japon ; mais aussi probablement une astuce pour mieux dissimuler le sang qui y sera versé durant 15 jours.

Malheureusement, une cathédrale vide. Désespérément déserte et creuse. Huis clos oblige, l’impression de jouer des matchs de D3, un dimanche matin, à 9 heures, dans la salle des fêtes Pierre MORTEZ. Même les finales olympiques en simple, comme jouées dans un cimetière. On aurait dit des matchs d’entrainement. D’ailleurs, c’était un peu des matchs d’entrainement, entre athlètes chinois.

Le temple japonais du tennis de table

Le temple japonais du tennis de table

Au final les joueurs en ont pris l’habitude depuis ces deux années de confinement. Et malgré ces conditions très particulières, ils ont souvent disputé des matchs épiques et dantesques. Certains s’y font donc très bien. Et préfèrent d’ailleurs jouer dans ce silence de bibliothèque nationale, rappelant le calme et la monotonie des séances d’entrainement. Juste perturbés par les applaudissements du coach et les Tcho ! de l’adversaire. Mais pour d’autres athlètes, et pour les spectateurs derrière leur écran, l’absence de vibrations, d’encouragements, de cris, de grognements, le manque de souffle et de vrombissements du public sont quand même terribles. Et déprimant.

Les traditions japonaises

Les geishas:

"Si, je vous assure, savez-vous qu'une balle de ping-pong smashée peut dépasser les 110 km/h?"

"Si, je vous assure, savez-vous qu'une balle de ping-pong smashée peut dépasser les 110 km/h?"

Pas d’avis.  La tenue de mascotte étant rédhibitoire pour attraper tout 06 de personnes majeures.

La gastronomie japonaise:

Beaucoup de regrets car ça avait l'air super bon

Beaucoup de regrets car ça avait l'air super bon

On n’a pas pu tester les soupes miso, ni les sushis maison, ni le Gyoza ni le poulet yakitori. Car on ne peut pas sortir du gymnase. On ne mange depuis une semaine que des bananes et des barres de céréales abandonnées ou jetées par les joueurs.

Le saké :

Une borne de saké en libre accès à l'entrée du gymnase

Une borne de saké en libre accès à l'entrée du gymnase

Par contre, super : il y en a partout dans la salle. Mais c’est hyper fort : ça brûle la bouche et l’œsophage. On se met minable tous les soirs. Mais aujourd’hui un gars de la sécurité nous a dit d’arrêter d’ingérer ça,  car ça pouvait être dangereux. Visiblement la solution hydro-alcoolique n’est pas conçue pour être bue à l’origine.

LE TABLEAU DOUBLES MIXTES

Le podium

Le podium du double mixte masqué

Le podium du double mixte masqué

Non masqués

Non masqués

Sur les premiers tours, il faut le dire, on s’est fait suer. Avec des niveaux de jeu souvent chaotiques, et des paires pas toujours très complémentaires. Mais la finale opposant les Japonais Mima ITO/Jun MIZUTANI aux Chinois LIU Shiwen/XU Xin aura été incroyable. Avec une intensité folle et un niveau stratosphérique. La petite étincelle en plus côté nippon, menés 2 sets 0 avant de l’emporter 4/3. Ils avaient été proches de passer à la trappe en quart de finale, au cours d’un match épique contre les allemands PETRISSA/FRANZISKA, après avoir sauvé 7 balles de rencontre (avec dans ce money time un Mizout extraordinaire : il s’était investi à 1000% dans le double, au détriment de sa fin de carrière individuelle ; et au bout du compte ça aura payé). Et donc c’est souvent comme ça : quand ta tête a été posée une fois sur le billot, et que tu as senti le souffle froid de la guillotine et de la petite mort sur ton cou. Quand tu en réchappes, en annihilant toutes ces balles de matchs,  l’euphorie s’invite dans les rencontres suivantes. Et il est alors possible de renverser des montagnes. Et même des Chinois. La preuve.

La joie du duo japonais, à l’issue de la victoire finale, ce lundi 26 juillet au soir, faisait plaisir à voir.

Rien qu’avec cette médaille d’or, en plus remportée après avoir défoncé la muraille chinoise, les JO étaient déjà réussis côté nippon.

Happiness, en japonais

Happiness, en japonais

LES TABLEAUX SIMPLES DAMES ET MESSIEURS

Le podium Dames

Les dames du ping

Les dames du ping

LE BILAN DES JO DE TOKYO 2020 DE TENNIS DE TABLE : EPREUVES INDIVIDUELLES ET DOUBLES MIXTES (du 23 au 30 juillet 2021)

Le podium Messieurs

Les zommes masqués

Les zommes masqués

LE BILAN DES JO DE TOKYO 2020 DE TENNIS DE TABLE : EPREUVES INDIVIDUELLES ET DOUBLES MIXTES (du 23 au 30 juillet 2021)

Les remontada de l’espace

- Chez les filles quelques remontées de handicap, menées 3 sets à 0 pour l’emporter 4/3 : un truc qu’on ne voit jamais d’habitude. Et donc bravo à la portugaise POR SHAO Jieni contre la suédoise Christina KAELLBERG, et à la néerlandaise Britt EERLAND contre l’égyptienne Dina MESHREF.

Remontada néerlandaise

Remontada néerlandaise

- Et puis d’autres remontées inimaginables comme dans tes rêves : du double japonais MIZUTANI/ITO contre les allemands FRANZISKA/PETRA menés 10/6 à la belle pour l’emporter 16/14. Et encore plus fort, celle du coréen Youngsik JEOUNG contre le grec Panagiotis GIONIS. Effaçant un 10/3 à la belle pour l’emporter 14/12. Sans parler de l'allemand Dimitrij OVCHTAROV (déjà revenu de l'enfer en quart contre le brésilien CALDERANO) sauvant 4 balles de match contre le Taipei LIN Yun Ju au 6ème set pour remporter la médaille de bronze 4/3.

La magie des jeux pour les uns. Et la malédiction des JO pour les autres.

Mais on pense tous les soirs à toi Panagiotis. Tu méritais tellement.

Les coups de tonnerre

La défaite en 1/16ème de la roumaine Elisabetha SAMARA contre la thaïlandaise Suthasini AWETTABUT 4/1

La défaite en 1/16ème de la hongroise Georgina POTA contre la suissesse Rachel MORET 4/1

La défaite en 1/16ème de l’allemande Solja PETRISSA contre la canadienne Mo ZHANG 4/3

La défaite en 1/8ème de finale du japonais Tomokazu HARIMOTO contre le slovène Darko JORGIC

La défaite en ¼ de la japonaise Ishikawa KASUMI contre la singapourienne YU Mengyu 4/1

Après une grosse déconvenue, tu veux t'isoler, te cacher, tu ne penses qu'à rentrer sous terre, et il y a toujours quelqu'un pour te prendre en photo

Après une grosse déconvenue, tu veux t'isoler, te cacher, tu ne penses qu'à rentrer sous terre, et il y a toujours quelqu'un pour te prendre en photo

Les beaux parcours

La singapourienne YU Mengyu

La singapourienne YU Mengyu

- La singapourienne YU Mengyu : l’invitée surprise des demi-finales dames après sa victoire contre la japonaise KASUMI en quart de finale 4/1. Elle avait bien commencé sa compétition au 3ème tour en dominant 4/0 la taipei CHENG. Puis elle avait battu l’américaine LIU 4/2 en 1/8ème de finale. Elle se sera fait scalper sévèrement par la chinoise CHEN Meng en demi-finale, 4/0. Mais aura lutté jusqu’au bout pour la médaille de bronze contre la japonaise Mima ITO,  s’inclinant au final 4/1. Très belle 4ème  place. Même si ça reste la plus mauvaise aux JO.

Le brésilien Gustavo TSUBOI

Le brésilien Gustavo TSUBOI

- Le brésilien Gustavo TSUBOI : aura croqué le roumain Ovidiu IONESCU 4/1 au deuxième tour, puis le nigérian Quadri ARUNA 4/2 au troisième, avant de céder en 1/8ème de finale 4/2 contre le Taipei LIN Yun Ju, mais en l’ayant bien fait souffrir. Avec un tel niveau de jeu, pour sûr Gustavo va devoir bien se mouiller la nuque avant de redescendre dans le bain froid de la proB française la saison prochaine.

Le slovène Darko JORGIC

Le slovène Darko JORGIC

- Le slovène Darko JORGIC : se sera imposé dans la douleur 4/3 au deuxième tour contre le solide espagnol Alvaro ROBLES en sauvant 2 balles de match au 6ème set (remporté 15/13). Puis il l’emporte au 3ème tour 4/2 contre un autre gros joueur, l’anglais Liam PITCHFORD. Avant de recréer, à lui tout seul, un nouveau tsunami en 1/8ème : en l’emportant 4/3 contre le japonais Tomokazu HARIMOTO. Détruisant et réduisant à néant les espoirs de tout un peuple. Avec des revers surpuissants, et après avoir envoyé plus de seringues que n’importe quel centre de vaccination français.

L’égyptien Omar ASSAR, qui ne va pas tarder à donner son nom à cette table

L’égyptien Omar ASSAR, qui ne va pas tarder à donner son nom à cette table

- L’égyptien Omar ASSAR : aura tout fait et tout arraché à l’énergie. Dans la galère  au deuxième tour contre l’ukrainien KOU Lei, ne s’imposant que 4/3 ; puis de nouveau 4/3 au troisième tour contre le suédois Mattias FALCK. Et enfin toujours 4/3 en 1/8ème de finale contre le taipei CHUANG Chih Yuan, bien tombé et ferré dans les pinces d’Omar. Il pliera normalement et logiquement en ¼ de finale contre le chinois MA Long 4/1. Mais ASSAR entre dans l’histoire en étant le premier natif du continent Africain à atteindre les ¼ de finale du tournoi olympique de ping. Bravo.

L’allemand Dimitrij Keyser SOZE-OVCHTAROV

L’allemand Dimitrij Keyser SOZE-OVCHTAROV

- L’allemand Dimitrij OVCHTAROV : sera monté en puissance tout au long de la compétition. Il aura commencé par une victoire 4/0 sur le russe Kirill SKACHKVO au 3ème tour ; puis facile 4/1 contre le japonais Koki NIWA en 1/8ème ; et il aura dû s’employer et revenir du diable vauvert remontant des 7/2 et 7/1 sur deux sets pour s’imposer 4/2 contre le brésilien Hugo CALDERANO en quart de finale. Et en demi, match énorme contre le chinois MA Long. Mais il s’inclinera 9 à la belle. Alors que beaucoup le voyait passer. Et la petite finale : il sauve 4 balles de match au 6ème set pour s’imposer 4/3 contre LIN, et choper le bronze comme à Londres en 2012...Des nerfs d’acier, des testicules du même métal. Quelle rage, quel mental, quel teigneux, quel regard noir... Pour tout dire, il nous fait un peu peur. Si tu veux voir ce qu’est la vraie volonté : regarde Dimitrij. Le KEYSER SOZE du ping-pong.

La Tristitude

Avec les éliminations en 1/8ème de nos deux chouchous : l’allemand Timo BOLL et le japonais Koki NIWA. Deux gauchers. Deux purs talents. Les derniers poètes romantiques du ping moderne. Sans parler de l’élimination de Tomokazu HARIMOTO. Oui, nos cœurs ont saigné…

Immense Timo

Immense Timo

- Pour Timo BOLL, les JO de toute façon ne sont pas sa compét. Et désormais le poids des ans se fait sentir. Même si les années COVID l’auront probablement plus servi que desservi, lui qui a désormais besoin de moins d’entrainements et de compétitions pour être dans le rythme que ses jeunes congénères (en témoigne son récent nouveau titre de champion d’Europe, assez easy, il y a 2 mois). Mais là, défaite en 1/8ème de finale 4/2 contre le ressuscité coréen Youngsik JEOUNG (passé à un cheveu et un coin de table, de l’élimination au tour précédent contre le défenseur GIONIS). Un Timo combattif, qui n’aura pas démérité. Mais sans non plus avoir pu donner l’impression de jamais pouvoir s’imposer totalement.

Mais un monsieur BOLL, grand seigneur, qui nous aura, grâce à son vlog, fait vivre ses JO de l’intérieur :

Il ne méritait définitivement pas son placard sans fenêtre du village olympique. Mais la suite royale du palais de l’empereur du Japon. Avec ses draps de soie.

Magic Koki (mais qui aura eu peu le loisir de serrer son petit poing)

Magic Koki (mais qui aura eu peu le loisir de serrer son petit poing)

- Et que dire de Koki NIWA. Le second japonais qualifié en simple. Un peu à la dérive ces dernières années. Mais après un premier tour convaincant, gagné 4/1 contre le défenseur slovaque WANG, il aura implosé contre le brutal germanique Dimitrij OVTCHAROV. Un Koki probablement choqué aussi par la sortie de route de HARIMOTO, 5 minutes auparavant contre JORGIC. Et qui coulera 4/1 contre Dima, après avoir pris un retentissant 11/0 au 3ème set. Ce Koki, il bouge de moins en moins. De plus en plus raide sur les jambes, et fainéant. Mais quelle main, quel talent… Un pur gaucher.

Tellement triste pour Tomokazu

Tellement triste pour Tomokazu

- Et puis enfin l’élimination du japonais Tomokazu HARIMOTO en 1/8ème de finale. Ce devait être ses jeux. Il devait tout fracasser, et y détruire les Chinois. Mais bon, à seulement 18 ans, il aura l’occasion d’en jouer d’autres. Difficile aussi de supporter une telle pression sur de si jeunes épaules. Même si elles ne sont plus si frêles, car il a pris du volume le petit Tomokazu. Après, on ne l’a jamais trop senti dedans. Moins percutant qu’à l’accoutumée. Plus passif. Moins incisif du revers. Moins de flips coup droit rageurs. Et ça rentrait moins fort que d’habitude en top coup droit. Peut être un mix de pression/stress/gêne physique. Et puis aussi assurément un manque de variétés et de variations dans ses schémas de jeu, que maintenant tous ont pu disséquer et décortiquer. Et puis pas de bol, il est tombé en 1/8ème sur un JORGIC en feu, qui aura joué crânement sa chance et qui aura envoyé un mélange de plomb et d’acier côté revers. Mais dans son état de forme actuel, Tomokazu n’aurait que difficilement pu décrocher une médaille olympique.

Les pépites

LIN Yun Ju, la classe

LIN Yun Ju, la classe

- Le Taïpei (anciennement on aurait dit Taïwanais, mais si tu utilises encore ce terme les services secrets chinois viennent te garrotter dans la nuit) LIN Yun Ju : lui, il régale. Vraiment. Médaille de bronze en double mixte et vraiment pas passé loin en simple. Le seul à avoir poussé FAN Zhendong dans ses retranchements et à la belle au cours d’une demi-finale d’anthologie. Une décontraction, une sérénité, un calme, une facilité, et un relâchement à toute épreuve. 20 ans seulement, avec encore un reliquat d’acné adolescente sur les joues, mais il sait tout faire ! Gaucher, forcément. Ça passe au dessus de la balle comme toi au dessus des plats de frites de maman. Ça sert divinement bien. Ça flippe facile, ça gicle du coup droit, ça gifle du revers…Un joueur complet, avec déjà une médaille de bronze en double mixte. Et une terrible 4ème place en simple, après avoir eu quand même 4 balles de match sur OVCHTAROV... Encore un peu d’expérience et un tout petit supplément de plomb dans la tête à acquérir, et il faudra compter sur lui à l’avenir aux Mondes et aux prochains JO.

Mima ITO, déter

Mima ITO, déter

- La japonaise Mima ITO : ça fait 10 ans qu’on la range dans les pépites. Mais elle n’a que 21 ans ! Expressive durant ses matchs : ça sourit et ça rit quand ça va bien, et ça fait la gueule quand ça va mal. Mais quand elle joue, ça envoie ! Un service de samouraï. Un petit flip banana. Une grosse claquette coup droit. Et des coups de soft revers qui piquent bien. Et qui feraient gueuler au bout de 2 minutes n’importe quel joueur basique de Hérain… Mais comme son homologue LIN, ces JO auront été un moyen de continuer à remplir l’armoire à trophées, avec un super bilan: une médaille d’or en doubles mixtes (avec MIZUTANI) et une de bronze en simple, qu’elle aura été cherché toute seule, comme une très grande. Elle aura répondu présente au rendez-vous. Car la pression et l’attente de toute une nation, elle l’avait aussi.

Les mimies

Cette année les crises de tachycardie et les décollements de rétine auront été causés par la coréenne Jihee JEON et la suédoise Christina KALLBERG.

Si Jihee à gauche et Christina à droite pouvaient nous regarder comme elles regardent la balle...

Si Jihee à gauche et Christina à droite pouvaient nous regarder comme elles regardent la balle...

Les mimis

Un peu las qu’on vote tout le temps pour son compatriote Tiago APPOLONIA, Marcos FREITAS nous a demandé de détourner les suffrages à son profit cette année. Voilà c’est fait. Pour tous les amateurs/amatrices de petites boucles portugaises et de regard de braise. Para ti, Marcos.

Marcos FREITAS tentant de dissimuler le nom de l’autre bellâtre d’APPOLONIA

Marcos FREITAS tentant de dissimuler le nom de l’autre bellâtre d’APPOLONIA

Les coups de cœur

La polonaise Natalya PARTIKA

La polonaise Natalya PARTIKA

- La polonaise Natalya PARTIKA, battue au 2ème tour par l’égyptienne Dina MESHREF. Née sans avant-bras droit, elle est multi médaillée aux jeux paralympiques. Mais dérouille en valide la majeure partie des filles au-delà du top 50 mondial. L’une des meilleures joueuses mondiales en handi. L’une des meilleures joueuses mondiales tout simplement.

L’égyptienne Dina MESHREF

L’égyptienne Dina MESHREF

- L’égyptienne Dina MESHREF, sacrée petite gauchère, qui ne pliera qu’au 3ème tour contre la néerlandaise Britt EERLAND 4/3. Elle joue avec un foulard et une tenue couvrante. Et alors ? On s’en tape. Elle joue! Et très bien !!!

Oui, on critique souvent nos fédérations nationales et internationales. Mais au ping, au moins, tout le monde joue. Quel que soit son pays, sa nationalité, sa couleur de peau, son orientation sexuelle, sa religion, son handicap, ses idées politiques. T’es moche, t’es beau : tu joues. La porte est ouverte à tous. Mais parce que le baron Pierre de COUBERTIN a toujours été incapable d’enchaîner 2 tops, on est considéré comme un sport mineur par les médias. Alors qu’en fait on est une discipline MAJEURE. Dans l’esprit. Et les faits. Le ping : un sport d’ouverture, totalement et définitivement olympique.

Les Français

Ils auront fait le job. Et même un peu plus en double mixte : à une victoire de la médaille. Si loin, si proche. Mais encore inaccessible. Et en simples, pas de bol, souvent les pires tirages possibles.

Pritikha PAVADE

Pritikha PAVADE

- Pritikha PAVADE : pour les prochains JO, c’est sûr elle passera direct dans la rubrique « Les pépites ». Elle en a le talent et le potentiel. Et dans 3 ans, comme Robert PIRES, elle aura musclé son jeu. Cette fois-ci elle aura chuté 4/2 au premier tour contre la russe Yana NOSKOVA. Pas grave. Elle est déjà remontée sur le trapèze.

Jia Nian YUAN

Jia Nian YUAN

- Jia Nian YUAN : solide, avec une victoire facile au premier tour 4/0 contre l’égyptienne Yousra HELMY. Puis autoritaire avec une victoire 4/0 au second tour contre la brésilienne Bruna TAKAHASHI. Avant de céder d’une courte tête  au 3ème tour contre la coréenne Jihee JEON 4/3. Contrat rempli. Un peu plus de sourires pour la prochaine olympiade, et ce sera parfait !

Emmanuel LEBESSON

Emmanuel LEBESSON

- Emmanuel LEBESSON : aura aussi fait sa compét. Victoire 4/0 au 2ème tour contre le croate Andrej GACINA, toujours difficile à manœuvrer. Et puis ensuite boucherie 4/0 contre l’impressionnant chinois FAN Zhendong. Manu aura prix tarif. Mais comme l’ensemble de la terre pongiste sur FAN.

Simon GAUZY

Simon GAUZY

- Simon GAUZY : Victoire en patron 4/0 au 3ème tour contre Jonathan GROTH, un client danois, jamais facile à jouer. Avant de chuter en 1/8ème de finale, sans démériter 4/1, contre cette fois LE PATRON des patrons, le chinois MA Long.

Et pour conclure sa semaine, ensuite, un message plein de positive attitude sur Twitter:

LE BILAN DES JO DE TOKYO 2020 DE TENNIS DE TABLE : EPREUVES INDIVIDUELLES ET DOUBLES MIXTES (du 23 au 30 juillet 2021)

- Le double mixte YUAN/LEBESSON : un premier tour facilement gagné 4/0 contre les Australiens TAPPER/HU. Avant une victoire de rang en quart de finale contre les Hong-kongais DOO/WONG 4/3. Mais ensuite pour la médaille, la marche était trop haute. Avec deux lourdes défaites 4/0 en demi contre la paire chinoise LIU/XU, puis, malheureusement 4/0 aussi, dans la petite finale pour la médaille de bronze contre le double taipei CHENG/LIN. Le fossé est là avec l’Asie. Et on est tombé dedans.

Le double mixte YUAN/LEBESSON

Le double mixte YUAN/LEBESSON

Les Chinois

Le comité d'accueil à la porte des Enfers du Ping

Le comité d'accueil à la porte des Enfers du Ping

Que dire ? Les superlatifs manquent. Ils sont tout simplement raccord avec la devise olympique : plus vite, plus haut, plus fort. Ça fait 20 ans que ça dure. L’écart avec le reste du monde est monstrueux. Et encore plus criant chez les filles. Chez les garçons, au moins ça aura bataillé à partir des demi-finales. Avec des matchs incroyables et des victoires étriquées 4/3 de MA Long contre l’allemand Dimitrij OVCHTAROV (9 à la belle) et de FAN Zhendong contre LIN Yun Ju (8 à la belle). Le piédestal aura tremblé. Mais aucun chinois, et aucune chinoise, ne seront finalement tombés.

Les explications de cette hégémonie ? On n’en sait rien... Probablement multifactorielles : la culture de la discipline en Chine, la masse des pratiquants et le réservoir de joueurs, des enseignants et des coachs au dessus, des innovations en matière de dépistage, de matériel,  de préparation, des qualités physiques et de vista au dessus de la moyenne, une meilleure gestion des corps et de leur récupération, une meilleure technique, une meilleure approche tactique, et assurément la  dureté et le volume des entrainements, les heures de paniers de balles, du sang, de la sueur, des larmes.... Bref tout en plus. Et tout en mieux... Et puis un mental incroyable... Car dès qu’un joueur de l’Empire du Milieu entre dans une aire de jeu, il se prend la pression non seulement de l’adversaire, mais de toute la salle, de son coach, et de plus d’un milliard de Chinois à la maison. Et pourtant, chaque fois ça passe. Et même quand ils sont moins bien et dans le mal (comme MA Long cette semaine) ça passe quand même... Hallucinant, et difficilement explicable dans un sport où le mental compte tant. Mais bon… C’est comme ça. Ça doute moins. Ça gamberge moins, ou tout au moins ça arrive à mieux maîtriser les attaques ou crises de panique. La confiance en soi, dans ses coups et dans son jeu, acquise lors de milliers d’heures d’entrainement, la capacité à faire le bon choix sur les moments importants ou quand ça va mal, à ne plus donner de points faciles, à ne filer que des balles dures, à s’arracher quand il le faut, à faire déjouer son adversaire, à l’obliger à surjouer en permanence, et la capacité de remporter des points pourris ou anodins, mais qui font la différence à la fin…. Bref ils ne pratiquent définitivement pas le même sport. Et donc, encore une fois : BRAVO.

Dans les tableaux individuels, en finale donc, zéro surprise : 4 chinois.

Et dans le tableau dames : victoire 4/2 de CHEN Meng sur SUN Yingsha

Et dans le tableau messieurs : victoire de MA Long sur FAN Zhendong 4/2. Un peu étonnante tant FAN avait survolé les débats durant une semaine, et MA Long, au contraire, avait été un peu en retrait. Mais bon, un MA Long retrouvé en finale, surmotivé par la médaille d’or. Et maintenant double champion olympique, une première chez les messieurs! Et un FAN Zhendong un peu moins dedans. Peut-être en partie le respect dû aux aînés. Peut-être aussi le passage du gourou LIU Goliang hier soir, au coucher, pour donner quelques directives et consignes, tout en bordant FAN et en lui claquant deux bises sur les joues. Les mystères du haut niveau.

En tout cas, tous de beaux champions. Mais des monstres. Des vampires du ping.  Qui auront une fois de plus aspiré l’âme de tous leurs adversaires.

LIU Goliang ne se croise les bras qu’aux JO. Car le boulot a été accompli avant.

LIU Goliang ne se croise les bras qu’aux JO. Car le boulot a été accompli avant.

Les sorties de route

- Le match PANAGIOTIS / JEOUNG YOUNSIK aura signé la fin de carrière du journaliste grec Dimosthenis KARMIRIS, éjecté sur le champ pour propos racistes à l’antenne. Dépité par la défaite de son compatriote il s’était en effet demandé comment les asiatiques faisaient, avec leurs yeux bridés, et si proches l’un de l’autre, pour voir aussi rapidement la balle aller d’avant en arrière….A l’annonce de cette nouvelle les journalistes de France Télévision eux, par contre, accoudés au comptoir du Balto, se sont recommandés un autre picon-bière.

Naufrage grec

Naufrage grec

- La balle de match du double YUAN/LEBESSON contre les Hong-kongais DOO/WONG : Jia Nian sert. Wong rate son démarrage et immédiatement demande avec sa collègue la balle let, et la remise du point. Les Français se figent. Le doute : peut-être l’ont-ils aussi vu let, mais peut-être pas. Par contre les arbitres, sans sourciller, accordent le point et la victoire aux Français. Polémique sur les réseaux, soulignant le manque de fair-play des Frenchies, qui auraient dû remettre le point... Et bien non ! Car il y avait deux arbitres internationaux collés à la table qui étaient raccord, et n’avaient pas vu la balle taper le filet. A un moment il faut cesser notre auto-arbitrage permanent au ping. On fait venir des arbitres de très loin pour gérer les matchs. Faisons leur confiance. Laissons les faire. Et respectons leurs décisions (surtout quand c’est au profit des Français ^^).

"Bien servi Jia Nian"

"Bien servi Jia Nian"

- Les retransmissions sur le site France TV : elles étaient très correctes. Et gratuites. Avec la possibilité de regarder les 4 tables en simultané. Avec le son (et la triste piètre ambiance) de la salle, mais pur bonheur, sans commentaires. Car par contre les rares retransmissions en direct sur France 2 : comme d’hab la cata. Avec les matchs bouffés par la pub, et les réflexions claquées au sol….Mais bon, profitons. On ne voit du ping à la télé que tous les 4 ans. Comme le tir au pistolet à plomb à 25 mètres.

Les commentateurs de France TV

Les commentateurs de France TV

Le bilan technico-tactique (par les spécialistes assis à la buvette et dans leurs banquettes)

-  Constat facile : toujours la domination outrancière de la Chine, et la prééminence du continent Asie en général. Et pourtant, on limite maintenant à 2 participants par nation pour laisser une chance, et une médaille de bronze, au reste du monde. Car sinon les Américains et les Russes vont finir par sucrer au ping sa représentation olympique : trop dég de voir les Chinois, l’ennemi héréditaire, tout rafler. Oui le ping ça pèse aussi dans le décompte final des médailles côté chinois. Mais pourtant, malgré ces mesures coercitives, dans les tableaux individuels, dés les quarts de finale : que des asiatiques côté filles ; et 5 sur 8 chez les garçons. Mais en quart, à noter, côté garçons, deux représentants des continents Africain et Américain (du Sud).

Les 1/4

Les 1/4

- Techniquement, ce sont quand même les Jeux, et tous ceux qui sont là savent servir, remettre, et envoient fort des deux côtés. Mais (si on fait abstraction des Chinois, hors concours pour tout) sont tout de même arrivés dans le top 8 les rares spécimens capables d’envoyer de très très grosses minasses côté revers : à la volée, le slovène Darko JORGIC, le brésilien Hugo CALDERANO, l’allemand Dimitrij OVCHTAROV. De retour en France on va retravailler le missile revers : Paris 2024 arrive à grands pas, et oui, on veut dépasser les quarts.

- La faculté à viser le coude, et à trouver le ventre de son adversaire pour quasi tous les joueurs. Impressionnant aussi, surtout sur les ralentis. Mais bon, pas tant que ça, car en Hérain on y arrive facilement aussi, vu que le bide de l’adversaire occupe, lui, la moitié de la table.

- Autre constat, Ô tristesse, le style de jeu défensif est toujours HS : le grec GIONIS et le slovaque Yang WANG, les derniers défenseurs des temps modernes, ont malheureusement été sortis précocement. Vraiment ultra-dommage pour le spectacle. Mais le style de jeu défensif, pour le moment, au très haut niveau, ça semble appartenir à une autre époque.

Pana, dernier Chevalier héroïque du tennis de table

Pana, dernier Chevalier héroïque du tennis de table

- Par contre, on aura noté : peu de softs et de raquettes combi, et zéro anti-top. Punaise, ça ça nous change de la Hérain ! En mieux.

- Les émotions : aux JO, anneaux olympiques obligent, tout est multiplié par 5. Les joies, les peines. Beaucoup de moments incroyables. On aura souvent eu du sable et de la poussière dans les yeux.

Les JO, c'est émotionnant

Les JO, c'est émotionnant

- Mais ce qui marque vraiment dans cette épreuve olympique, c’est l’importance du mental des joueurs. Leur volonté, leur capacité à rester concentré et rageux sans se crisper, leur faculté pour garder, comme les serpents, du sang froid alors que les neurones sont en ébullition et que le cerveau chauffe à plus de 1000 degrés. Les JO en fait, c’est 80% de mental, 15% de tactique, et seulement 5% de talent. Admiratif de la capacité de certains joueurs et joueuses à se remettre dedans, à ne rien lâcher, et à retourner des situations plus que compromises : menés 7/1, 9/2, 10/3... Le champion hors catégories étant Dimitrij OVCHTAROV. Les JO ça ne chiale pas pendant les matchs : non, ça charbonne... Jusqu’au dernier point du dernier set.

Tokyo, pour nous qui avons un mental en papier crépon, ça restera une leçon de vie.

Et c’est pas fini : dimanche début de la compét par équipes.

ALLEZ LA FRANCE !  On topspinera avec vous.

A bientôt pour la suite !

A bientôt pour la suite !

Tous les résultats :

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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 23:28

Jeudi 28 janvier 2021, 11ème journée du championnat, et second match retour, contre METZ.

Un match encore au couteau, avec un BOURASSAUD de gala qui aura claqué deux belles performances contre Tomi et Jesus.

Mais au final une belle victoire amiénoise 3/2, avec encore un double décisif (le 6ème cette saison).

En fait cette année, pour les amiénois l’objectif est d’arriver au double. Avec des adversaires par avance écoeurés, qui font leur sac et partent prendre leur douche avant même la fin du premier set…

Amiens remonte second au classement avec un match d’avance sur Roanne, Chartres et Thorigné. Et donc, forcément, finalement si monsieur CASTEX nous arrête le championnat demain matin, on serait maintenant tout à fait OK, et vraiment vraiment partant pour qu’il y ait absolument DEUX montées en proA la saison prochaine! A suivre. L’oreille collée sur le transistor.

Les messins

Florian BOURRASSAUD (n°95) (2 victoires): Pour la campagne de vaccination anti COVID, Metz sera la seule ville au Monde dans laquelle ils n’auront pas besoin d’injections. Là-bas Florian trempe directement ses balles dans la solution anti-Coronavirus. Puis envoie du gros top et de la grosse seringue des deux côtés. Directement dans les cuisses ou les bras des convoqués. Le réactif pénètre alors, avec les particules de plastique, directement dans les chairs des adversaires. Tomi LAKATOS a ainsi reçu ce mardi soir son premier rappel 3/2. Puis Jesus CANTERO le second, 3/0.

Damien LLORCA (n°147) (0 victoire) : Comme aurait pu le dire le président MACRON, dans son match contre Grégoire JEAN : « Ce n’est pas un échec. C’est juste que ça n’a pas marché ». Aura beaucoup tenté. Mais contre un super-GREG, ne pourra au final que s’incliner 3/1.

Esteban DORR (n°67) (0 victoire) : Dans son duel face à Horacio CIFUENTES, la même réflexion que Raoul VOLFONI dans les tontons flingueurs : « C’est du brutal !». Et un match à très haute intensité, mais avec une implosion dans le dernier set, et une défaite 3/1.

Les amiénois

Tamas LAKATOS (n°36) (0 victoire + double) : Sur courant alternatif contre Florian BOURRASSAUD. Mais aura disjoncté à la belle sur une balle que seul Florian, (et probablement Philippe LHOTE), auraient vu « net ». Dommage que ce petit court- et coupe-circuit ait un peu terni un match de doute beauté. Et défaite sur un black-out lakatossien 3/2.

Jesus CANTERO (n°47) (0 victoire) : Toujours en plein doute et le bras crispé. Aura malheureusement ce soir plus joué comme la chèvre que comme monsieur SEGUIN. Le Alphonse DAUDET de l’équipe amiénoise. Mais sévèrement éreinté par Florian BOURRASSAUD 3/0, qui lui aura arraché une à une toutes les pages de son ouvrage, et de sa confiance.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire + double) : Toujours ce petit look à la Keanu REEVES. Et effectivement toujours dans la Matrice. Avec une belle victoire, informatique, 3/1 contre Damien LLORCA. Puis de nouveau 3/1 dans le double, associé à monsieur SMITH-LAKATOS. Un grand bravo au Thomas ANDERSON/Néo Amiénois.

Horacio CIFUENTES (n°48) (1 victoire) : The Punisher. Jouer Horacio c’est comme ces monsieurs couverts de mousse qui excitent des pitbulls avec de petits bâtons. Une fois que Hori a ouvert la machoîre et fermé ses crocs, c’est mort. Il ne lâche plus rien. Jamais. Jusqu’à infliger un 11/0 au dernier set. Ultime marque de respect envers l’adversaire, saigné à vif. Esteban DORR en aura fait les frais. Avec une très belle victoire de l’extraordinaire dogue argentin 3/1.

Benoît SPIELBERG-VAQUIER (réalisateur) : Venu filmer la rencontre, aura surtout pris une énorme avoinée par l’arbitre, sur le banc, pour avoir retiré 12 secondes son masque. Sera ainsi directement entré dans la légende du ping comme le premier non joueur amiénois à deux doigts de prendre carton jaune, dans les tribunes. Bravo Benoît. Encore une fois, magique.

 

Grégoire JEAN bloquant toutes les balles de Damien LLORCA

Grégoire JEAN bloquant toutes les balles de Damien LLORCA

La feuille de match: 

AMIENS vs METZ 3/2. J11 de la seconde phase de proB 2020-2021, le jeudi 28 janvier 2021.
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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 14:17

Mardi 26 janvier 2021, premier match retour contre TOURS. Avec la cérémonie des vœux.

La bonne année.  Et la très bonne santé pour les amiénois !  

Qui s’imposent brillamment 3/0 à l’extérieur.

Merci aux tourangeaux pour leur organisation, et leur accueil toujours chaleureux.

Mais pas de répit, peu de temps pour savourer les pizzas et le reste, ça enchaînera dès demain pour les amiénois contre Metz, à 17h30.

Les Tourangeaux

Lilian BARDET (n°79)  (0 victoire): Après sa défaite 3/1 contre Tomi LAKATOS, sera reparti dès 8h du matin à la salle de Tours, pour faire du panier et soulever de la fonte. Après avoir couru 20 kilomètres, nagé 5 km, et fait 1 heure de corde à sauter. Attend avec impatience le vaccin anti-covid. Mais n’est pas là de se faire injecter du vaccin anti-seum. Et c’est ça qu’on veut ! Un vrai joueur de tennis de table.

Amin MIRALMASI (n°101) (0 victoire): "Le soft, punaise, c’est hard!". C’est ce qu’Amin aura pensé durant tout au long de son match contre Jesus CANTERO. Boxé et sonné par les claquettes de la plaque coup droit, crênelée et poilue, de Jesus. Et défaite, picotée, 3/1.

Daniel GORAK (n°39(0 victoire): Aura tout donné dans son premier set contre Grégoire JEAN, remporté 20/18. Puis couvre-fuego aussi pour lui. Et se sera tout doucement auto-consumé, auto-confiné, et auto-désabusé. Pour une défaite 3/1.

 

Les Amiénois

Jesus CANTERO (n°47) (1 victoire) : Aura débuté son match contre Amin MIRALMASI à 18h. L’heure du couvre-feu. Aura donc rapidement éteint les ardeurs du fougueux joueur iranien. A coup de lance à incendie et de frappes softées. Pour une belle victoire 3/1. Jesus El bombonero : le pompier espagnol.

Tamas LAKATOS (n°36) (1 victoire) : Guéri ! A définitivement éliminé les dernières particules virales de Covid-19 de son organisme. A enfin retrouvé le goût, du tennis de table. Et l’odorat, pour humer les senteurs de napalm au petit matin. Le parfum de la victoire pour le colonel KILGORE-LAKATOS. Et donc, de fait, l’Apocalypse now, 3/1 pour Lilian BARDET.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire) : Aura pleinement profité des fêtes de fin d’année pour se laisser pousser un peu plus son man bun (petit chignon pour les français), et le chonmage pour les samouraïs. Aura donc enfilé son kimono, et sorti son long katana contre Daniel GORAK. Pour mieux le découper 3/1. Tout en maîtrise et en précision. Très beau travail Grégoire-san.

Horacio CIFUENTES (n°48) (pas eu le temps de jouer) : Aura rongé son frein tout l’après midi, espérant en découdre également. Mais pas de possibilité de rentrer ce soir. Aurait donc volontiers accompagné Lilian dès 8 heures ce matin à la salle de Tours. Un vrai joueur de ping-pong aussi.

Denis CHATELAIN (président) : Après la victoire aura, parait-il…, ronflé dans la chambre 304 de l’hôtel IBIS. Mais qu’on se rassure, après une défaite, aurait ronflé de la même manière.

Arnaud SELLIER (coach 3.0) : Première victoire 3/0 pour le coach amiénois. Les 3z les amiénois les avaient toujours pris jusqu’alors (2 l’an dernier, et déjà 2 cette année). Mais notre manager trouve finalement le rôle du bourreau définitivement plus plaisant que celui de la victime expiatoire. Naissance d’une vocation…  Et comme Tomi, Arnaud respire désormais tous les matins un mélange de naphtalène-palmitate de sodium et benzène. Pour bien se dégager les narines.

Arnaud SELLIER, mercredi 27 janvier 2021, 7 heures du matin.

Arnaud SELLIER, mercredi 27 janvier 2021, 7 heures du matin.

La feuille match :

TOURS vs AMIENS, 0/3, J10 de la saison 2020-2021 de proB. Le mardi 26 janvier 2021
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13 décembre 2020 7 13 /12 /décembre /2020 22:38

Dimanche 13 décembre 2020, et 5ème journée du championnat de proB : déplacement à Issy Les Moulineaux. Descente des Hauts de France vers les Hauts de Seine, mais pour, toujours, du Haut niveau. Et belle victoire amiénoise, 3/2, encore au double décisif !

Plus que deux matchs pour terminer la saison : dimanche prochain contre les seconds Chartres ; puis le mardi suivant contre les premiers, Thorigné.

Deux finales en deux jours : ça risque de piquer. Et pas seulement à cause du froid de décembre.

Les Isséens

Rémi MENAND (n°120) (1 victoire) : Déconfinement light par Jean CASTEIX : pas plus de 6 à Noël. Rémi aura donc parfaitement rempli les consignes en n’invitant à sa table que Jesus CANTERO. Pour lui dévorer le foie, et le cerveau. Forcément arrosés d’une petite bouteille de chianti. Et victoire 3/1.

Marcos MADRID (n°54) (1 victoire): Couvre feu à partir de 20 heures. Aura donc fait un test ce dimanche, dès 15h45 contre Grégoire JEAN. En lui fermant les lumières, et en lui coupant le son, pour une belle victoire autoritaire, 3/1. Dans la foulée, par contre, Horacio CIFUENTES lui aura ré-allumé toutes les rampes, en mettant la musique de la Liga de Campeones à fond. Gros match, et défaite de Marcos 3/0.

Kevin RIVOAL (n°118) (0 victoire) : Fermeture des remontées mécaniques. Kevin se sera adapté en se mettant au ping de fond, et en faisant la godille durant 4 sets contre Tomi LAKATOS. Mais malheureusement à l’issue, glissade et chute dans le ravin. Avec une défaite 3/1.

Les amiénois

Grégoire JEAN (n°65) (victoire en double) : Le premier ministre aura annoncé des déplacements libres, en France, à partir du mardi 15 décembre. Grégoire aura déjà anticipé et parcouru 25 km dans l’aire de jeu ce dimanche: de long en large, et en travers contre Marcos MADRID. Mais ça n’aura pas suffit. Point de côté, et défaite 3/1. Mais bonne récup ensuite, en soufflant et en expirant, avec une belle victoire dans le double, associé à Jesus, 3/1.

Tamas LAKATOS (n°36) (1 victoire) : L’anesthésiste Kevin RIVOAL lui aura fait respirer du protoxyde d’azote à pleins poumons durant 4 sets. Heureusement Tomi aura fini par arracher sa perf. Et ouvrir un œil pour l’emporter, mais forcément dans la douleur. Et à l’arrache, 3/1.

Jesus CANTERO (n°47) (victoire en double): Comme son alter ego sur le mont Golgotha, juste avant sa crucifixion par le centurion MENAND, Jesus aura bien douté : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (apôtre Matthieu 27, 46). Précédé du « Mais pourquoi donc as-tu mis toutes tes claquettes softées dans le filet et dans les bâches ? » (coach Arnaud SELLIER, 18h30). Heureusement notre Christ amiénois n’aura pas attendu le 3ème jour pour ressusciter. Et de retour, avec difficulté, mentalement, et physiquement, dans le double pour l’emporter 3/1 avec Grégoire.

Horacio CIFUENTES (n°48) (1 victoire): Aujourd’hui son hommage à Diego MARADONA. La mano de Dios, c’était celle qui tenait sa raquette ce dimanche. Un match plein, complet et de niveau mondial contre Marcos MADRID. Pour une très belle victoire 3/0.

Issy tout commence

Issy tout commence

La feuille de match

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 21:24

Samedi 5 décembre 2020: 8ème journée du championnat de proB. Avant d’avoir joué la 5ème. Mais après avoir joué la 9ème journée. Ok, démasqués : on fait juste ça pour rendre dingues les Stakhanovistes de la Logique!

Un match en tout cas pour avoir l’occasion de remonter sur le trapèze. Car manque de magnésie la semaine dernière : les mains ont malencontreusement ripé. Et on s’est méchamment écrasés sur le ciment de la piste aux étoiles de la proBay. Avec une (très) lourde défaite 3/0 contre Roanne. Les os brisés, ça a fait mal partout. Surtout aux os des fesses. Et en plus, la double peine, avec ce 3/0, et le célèbre « Fanny au bar ! ». Alors qu’ils sont tous fermés !

Ce jour donc, il était important de bien remettre les choses dans le bon ordre, dans ce chaos ambiant. Et chose faite, et bien faite, avec une belle victoire 3/1 contre Nantes (après, il est vrai, avoir quand même frôlé le 0/2).

Le navire amiénois enfin remis à flot !

Essayons de ne pas resombrer de nouveau lors du prochain match. Dimanche prochain, le 13 décembre à Issy !

Les Nantais

Mathieu DE SAINTILAN (n°85) : l’un des derniers défenseurs. Avec des chops de mammouth, et de très belles défenses, forcément d’ivoire, contre Jesus CANTERO. Et superbe victoire 3/1. Ensuite se sera malheureusement fait braconner par l’intraitable chasseur, Horacio CIFUENTES, lors de son deuxième match. Et défaite 3/1. Avant de regagner, mortellement blessé, le cimetière des éléphants…

Paul GAUZY (n°69) : Contre Grégoire JEAN, la même sortie de route que Romain GROJEAN à Bahreïn. Sauf que Paul, lui, sera resté dans la voiture... Et donc brûlé vif. Défaite cuisante 3/0.

Julien PIETROPAOLI (n°96): En fait ce n’est pas de la lave en fusion qui coule dans ses veines. Mais du sang corse… Donc en fait beaucoup plus dangereux et explosif ! Et très belle prestation face à Tomi LAKATOS. Au fight, pour une courte défaite 3/2. Mais en n’ayant jamais pris le maquis: I MUVRINI likes this.

Les Amiénois

Tamas LAKATOS (n°36) (1 victoire) : Toujours les séquelles d’un syndrome post-traumatique après Roanne. Avec de petites périodes d’amnésie. Oublie ainsi parfois qu’arrivé à 9 il y a encore deux points à marquer... Mais flash de lucidité à la belle contre Julien PIETROPAOLI, pour l’emporter 11/8. Ouf !...Le coach Arnaud SELLIER aura juste perdu 10 ans d’espérance de vie rien qu’en suivant le dernier set.

Horacio CIFUENTES (n°48) ( 1 victoire): Fracture du crâne la semaine dernière. Mais sera vite sorti de réanimation. Même plus besoin d’un petit tuyau en plastique, ni pour respirer, ni pour uriner. Et match plein contre Mathieu De SAINTILAN. Spectaculaire et de haut niveau. Pour une belle victoire 3/1.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire) : Sur son match contre Paul GAUZY aura validé son CAP boulangerie. En envoyant des pains et du flan parfum vanille. Et belle victoire 3/0. Oui, maintenant on peut le dire : Bienvenue chez PAUL !

Jesus CANTERO (n°47) (0 victoire): Hommage à Valéry GISCARD D’ESTAING dans son match contre Mathieu De SAINTILAN. Dans le premier set, se sera invité à la table de Mathieu, mais aura trouvé porte close. Avant d’envoyer du diamant dans la seconde manche. Mais n’aura malheureusement investi que dans des avions renifleurs de lose dans les 3ème et 4ème sets. Pour s’incliner 3/1... Avant de devoir prononcer le désormais classique : « Au revoir»…

Arnaud SELLIER (coach) : Coulé au fond de la Loire la semaine dernière à Roanne. Sera courageusement remonté sur la péniche, à la force des bras. Puis aura emprunté le canal de la Seine, puis bifurcation vers le canal du Nord. Jusqu’à Amiens. Notre Christian BARBIER à nous. Définitivement, l’homme du Picardie. C'est sûr, ne se résoudra jamais à décrocher la banderole de l'ancienne région qui trône fièrement salle Labaume.

 

 

Arnaud SELLIER naviguant fièrement à la barre de la péniche amiénoise, sur le fleuve proBay

Arnaud SELLIER naviguant fièrement à la barre de la péniche amiénoise, sur le fleuve proBay

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14 novembre 2020 6 14 /11 /novembre /2020 00:38

Vendredi 13 novembre 2020 : second match de la saison contre Metz.

Une rencontre initialement prévue le 27 octobre, mais repoussée pour cause de cas-contacts COVID côté lorrain. Mais repousser ce match un Vendredi 13, était-ce vraiment une bonne idée ?

Mais oui pour les amiénois : Victoire 3/1 !

Dans un huis clos au départ  un peu effrayant, la malédiction de Crystal Lake n’aura donc frappé que les messins. Avec, ce soir, dans le rôle du terrible JASON, l’intraitable Horacio CIFUENTES, boucher des joueurs mosellans, fossoyeur des espoirs lorrains,  et auteur d’un superbe et brillant 2/2.

Après une journée de repos, ça enchaînera pour  les Samariens, ce dimanche 15 novembre, à  la maison, à 15h, contre Miramas.

En espérant continuer la saga du vendredi 13, n°2 !

Horacio CIFUENTES, masqué, badigeonné de solution hydro-alcoolique, et respectant les règles de distanciation sociale, de passage à Metz

Horacio CIFUENTES, masqué, badigeonné de solution hydro-alcoolique, et respectant les règles de distanciation sociale, de passage à Metz

Les messins

Diogo CHEN (n°48) (0 victoire): D’entrée contre Horacio CIFUENTES, aura  passé le premier set sous une échelle. Puis dans la seconde manche aura perdu sa collection de trèfles à 4 feuilles. Avant de marcher sur la queue d’un chat noir dans le troisième set. Définitivement pas son jour de chance : et défaite 3/0.

Florian BOURRASSAUD (n°95) (0 victoire) : Du service pioche, du top-spin lourd, bétonné, du service marteau… Florian, l’expert en BTP du tennis de table. Mais sera tombé ce vendredi sur Grégoire JEAN, contremaître dur au mal, et en grande forme. Qui l’aura passé au marteau-piqueur. Et défaite 3/0.

Esteban DORR (n°67 (1 victoire): Contre Jesus, les pieds dans l’eau de la Moselle, le tamis dans la main, aura sorti quelques pépites de la rivière. Et envoyé quelques mines DORR. Pour finir par une belle victoire, brillante et rutilante, 3/0. Dans son deuxième match contre CIFUENTES, de superbes échanges d’orpailleurs. Mais finira vaincu, à la belle, par Horacio, le chercheur DORR. Et défaite 3/2.

Les amiénois

Jesus CANTERO (n°47) (0 victoire) : N’aura pas marché sur l’eau aujourd’hui. Aura même trébuché et bu la tasse dans son premier match. Pour finir crucifié par le cruel Ponce PILATE DORR. Le flanc gauche troué à grands coups de tops spins coups droits. Et défaite 3/0.

Horacio CIFUENTES (n°48) (2 victoires) : Le toréador argentin. Quelques passes de muleta et véroniques dans son premier match contre le petit taureau, Diogo CHEN. Et victoire 3/0. Puis dans sa seconde rencontre contre the Beast, Esteban, d’entrée il piqua DORR. Et malgré quelques jolis coups de cornes de son adversaire, au final, mata DORR. Superbe corrida. Et victoire 3/2… Reparti sur les épaules de ses partenaires, avec les oreilles et la queue de ses adversaires du soir dans son sac Cornilleau.

Grégoire JEAN (n°65) (1 victoire) : N’a pas perdu le goût de la victoire. Ni l’odorat. Oui, Grégoire sent toujours les bons coups. Pas besoin de test PCR contre Florian BOURRASSAUD : pour sûr COVID négatif ! Et 3 sets positifs. Pour une belle victoire 3/0.

La feuille de match

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Vamos Amiens !

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